Martin Ajdari

Martin Ajdari, né le dans le 20e arrondissement de Paris, est un haut fonctionnaire français d'institutions culturelles et dirigeant dans l'audiovisuel public.

Biographie

Formation

Fils de Martine Buron, ancienne députée PS au Parlement européen et maire de Châteaubriant et petit-fils de l'ancien ministre Robert Buron, Martin Ajdari est diplômé de l'ESCP (École Supérieure de Commerce de Paris) et de l'IEP (Institut d'études politiques de Paris), ancien élève de l'ENA (École nationale d'administration) de la promotion René Char (1993-1995)[1].

Carrière

En 1995, à sa sortie de l'ENA, Martin Ajdari est affecté au secrétariat d'État au Budget [2] au ministère de l'Économie et des Finances. Adjoint au chef du bureau « affaires européennes, budget communautaire » à la direction du Budget, au secrétariat d'Etat au Budget (1995-1999), il devient en 1999 directeur administratif et financier de RFI (Radio France Internationale).

De 2000 à 2002, il est membre du cabinet de Laurent Fabius, ministre des Finances, et de Florence Parly, secrétaire d’État au Budget[3] où il fut conseiller technique (chargé de l'agriculture, des affaires étrangères, de l'Europe, de l'aide publique au développement, des dotations internationales, de l'aménagement du territoire et de l'environnement). Puis, il est nommé responsable du bureau du financement du logement au ministère de l’Économie, des Finances et de l'Industrie (2002-2004).

De 2004 à 2009, il est directeur général délégué de Radio France[4] sous la présidence de Jean-Paul Cluzel. À la suite de la démission de celui-ci en , il devient directeur adjoint de l'Opéra de Paris.

De septembre 2010 à 2014, il est nommé directeur général délégué aux ressources et secrétaire général du Groupe France Télévisions, sous la présidence de Rémy Pflimlin.

En , il devient officiellement candidat à la présidence de Radio France et sera auditionné selon le nouveau mode de nomination définis par les lois relatives à l'indépendance de l'audiovisuel public. Cette procédure inédite de nomination par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) aboutira au choix de Mathieu Gallet. Depuis ce mode de nomination par le CSA est remis en cause selon une commission d’enquête du Sénat sur les autorités administratives indépendantes[5].

En [6], il est nommé directeur de cabinet du ministère de la Culture et de Communication dirigé par Aurélie Filippetti puis sous Fleur Pellerin[7]. Il démissionne de ses fonctions en [8].

En , il est chargé d’une mission de coordination pour faire aboutir le projet de valorisation de l'hôtel de la Marine, en collaboration avec le Centre des monuments nationaux[9].

En , il est nommé directeur général de la DGMIC (Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles), au sein du ministère de la Culture et de la Communication [10]. La DGMIC définit, coordonne et évalue la politique de l’État en faveur du développement du pluralisme des médias, de l’industrie publicitaire, de l’ensemble des services de communication au public par voie électronique, de l’industrie phonographique, du livre et de la lecture et de l’économie culturelle[11].

Par décret du relative à sa fonction, il est désigné représentant de l'État de l'ensemble des conseils d’administration des médias audiovisuels soit France Médias Monde (société nationale chargée de l'audiovisuel extérieur)[12], Radio France[13], de l'AFP (Agence France Presse), de France Télévision [14] et de La Poste[15].

Lors du Conseil des ministres du , Martin Ajdari est désigné directeur-adjoint à l'Opéra national de Paris à partir de 2020 liée à la nomination d'Alexander Neef, successeur de Stéphane Lissner[16].

Notes et références

Liens externes

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