Martial Singher

Martial Jean-Paul Singher, né le à Oloron-Sainte-Marie, en Béarn, et mort le [2] à Santa Barbara (États-Unis), est un chanteur d'opéra et pédagogue français.

Biographie

Singher commence sa carrière dans des chorales d'église à Biarritz et à Bayonne puis à Dax. Il poursuit ses études au Conservatoire de Paris.

Il fait ses débuts à l'Opéra de Paris en 1930 et devient rapidement baryton soliste. Il reste onze saisons avec l'Opéra de Paris avec de nombreuses apparitions en Europe et en Amérique du Sud.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, lui et sa femme Eta Busch, fille du chef d’orchestre Fritz Busch, partent pour les États-Unis, où il fait ses débuts au Metropolitan Opera en 1943. Il restera avec le MET jusqu’en 1959.

Il enregistre en 1953 L'Enfance du Christ. Puis il se fait remarquer dans son interprétation du personnage de Méphistophélès dans la gravure de La Damnation de Faust de Berlioz réalisée en par RCA avec l'Orchestre symphonique de Boston sous la direction de Charles Munch.

Souffrant d’une maladie cardiaque , il se retire de la scène et devient professeur de musique d’abord au Mannes College New school of Music à Manhattan et à l'Institut Curtis de Philadelphie, puis en tant que directeur du département voix et opéra, à l'Académie de musique de l'Occident de Santa Barbara (1962-1981), où il produit également des opéras. (Il était artiste en résidence à l'Université de Californie à Santa Barbara). Il enseigne également au Conservatoire de musique de Montréal, influençant les carrières d'artistes comme James King, Donald Gramm, Jeannine Altmeyer, Benita Valente, John Reardon, Louis Quilico, Jean-François Lapointe, Joseph Rouleau, Marie Daveluy, Judith Blegen et Thomas Moser. Martial Singher a également été le professeur de barytons de renommée mondiale tels que Thomas Hampson et Rodney Gilfry.

Quelques années plus tard, Singher interrompt son enseignement pour rédiger un ouvrage pédagogique : An interpretive guide to operatic arias : a handbook for singers, coaches, teachers, and students [Guide pour l'interprétation des airs d'opéra : manuel pour les chanteurs, répétiteurs, professeurs et étudiants], University Park, Pennsylvania State University Press, 1983.

Entre autres honneurs, il a été fait chevalier de la Légion d'honneur en 1959 et promu officier en 1982[1].

Son fils Michel Singher (en) est chef d'orchestre.

Références

  1. (en) Nytimes.com, Martial Singher french baritone and a noted teacher dies at 85
  2. Certaines sources indiquent le 10 mars 1990[1], mais la majorité des sources d'autorité indique le 9 mars.

Liens externes

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