Marigny-Marmande

Marigny-Marmande est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Marigny et Marmande.

Marigny-Marmande

L'église Saint-Vincent.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Val de Vienne
Maire
Mandat
Claudy Fouquet
2020-2026
Code postal 37120
Code commune 37148
Démographie
Population
municipale
599 hab. (2018 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 58′ 54″ nord, 0° 29′ 24″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 134 m
Superficie 30,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Sainte-Maure-de-Touraine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Marigny-Marmande
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Marigny-Marmande
Géolocalisation sur la carte : France
Marigny-Marmande
Géolocalisation sur la carte : France
Marigny-Marmande
Liens
Site web marigny-marmande.fr/

    Géographie

    Commune de 3 000 hectares, Marigny-Marmande est installée au pied du massif forestier de Saint-Gilles, à 20 kilomètres de Richelieu. Marigny-Marmande est aussi la plus grande commune en superficie du canton de Richelieu.

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Marigny-Marmande.

    Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 15,71 km, comprend quatre petits cours d'eau dont la Veude (4,285 km)[1],[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Marigny-Marmande est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), forêts (15,6 %), zones urbanisées (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Les mentions anciennes de Marigny sont : Madriniacus 862[10], Marigniacus XIe siècle[10].

    L'étymologie de Madriniacus indique qu'il se serait formé à l'époque gallo-romaine, il est composé d'un nom de personne romaine Matrinius issu de Matres "les Mères" + suff. -acus "domaine de"[10]. Le nom Madriniacus signifierait " le Domaine des Mères". Peut-être en raison de l'emplacement du village dans un vallon humide, anciennement marécageux, près des ruisseaux qui forment la Veude.

    Histoire

    Marigny-Marmande fut citée pour la première fois sous le nom de « Marigniacus » au XIe siècle. Appelée par la suite « Marigny-sous-Marmande », du fait qu'elle formait un fief sous la tutelle de la cité médiévale de Marmande (cf. aussi Marmande à Vellèches)[11].

    La paroisse de Marigny formait un fief qui relevait de Châtellerault, à la foi et hommage lige et une paire d'éperons dorés, du prix de quinze sols, à chaque mutation de seigneur[11].

    Au XIVe siècle, le seigneur de Marigny, à cause de la 6e partie de la grande dîme d'Ingrandes, qui était attaché à son fief, avait le droit de passer, quand cela lui convenait, botté et éperonné et avec sa suite, dans le chœur de l'église du Chapitre de Notre-Dame de Châtellerault[11].

    Le fief de Marigny appartenait en 1488, à Guyon de Saint-Julien, écuyer; en 1737, à Louis Douin de Noiré ; en 1778, à Marie-François de Noiré[11].

    En 1832, Marigny-Marmande a annexé les communes de Nancré et de Pontçay. Cette ville est édifiée autour de divers châteaux dont celui de Noiré et celui de Nancré dont il ne reste plus que la ferme.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Claudie Thibault    
    mars 2008 mars 2014 Jean Thomas PS  
    mars 2014 juillet 2020 Christian Pineau SE Commerçant
    juillet 2020 En cours Claudy Fouquet[12]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2018, la commune comptait 599 habitants[Note 2], en augmentation de 3,45 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    417458463483501903917941910
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    900935937927890859780806784
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    842890929807821840837846938
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    910853760651600625618617586
    2017 2018 - - - - - - -
    595599-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Marigny-Marmande se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.

    L'école primaire accueille les élèves de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Vincent, agrandie en 1860, après la réunification des 3 communes.
    • Remparts du château fort de Mondon.
    • Centre équestre appelé la Gouronière.
    • Vestiges du télégraphe Chappe.
    • Vestiges du château de l'Ardoise.
    • Ancien lavoir.
    • Manoir des cotieres.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Marigny-Marmande », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. NEGRE (E.) Toponymie générale de l France (1990à, t. 1, p. 569.
    11. CARRÉ de BUSSEROLLE (J.X.) Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine (1879), t. 4, p. 174-175.
    12. « Claudy Fouquet élu nouveau maire », La Nouvelle République du Centre-Ouest, no 23049, , p. 21 (lire en ligne).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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