Marie-Victoire Jaquotot
Marie-Victoire Jaquotot née le à Paris et morte le à Toulouse est une peintre sur porcelaine et miniaturiste française.
Biographie
Née à Paris, Marie-Victoire Jaquotot devient peintre à la manufacture de porcelaine de Sèvres[1].
Elle est connue pour ses miniatures et en 1813-1814, elle peint un portrait de Napoléon Ier sur porcelaine que celui-ci achète pour l'offrir en cadeau à l'impératrice Joséphine. Elle peint également une partie du service de table Olympique offert par Napoléon au tsar Alexandre après les traités de Tilsit[2].
De 1816 à 1836 elle dirige une école de peinture sur porcelaine. En 1822, Jaquotot cesse de travailler à la manufacture de Sèvres, et se concentre sur les reproductions d’œuvres sur plaques de porcelaine[3].
Marie-Victoire Jaquotot est morte à Toulouse.
Elle eut notamment pour élèves Charles Le Guay (qui prit sa succession) et Adélaïde Félicité Hoguer (qui fit le portrait qui orne la page sur Richard Bingham).
Vie privée
Marie-Victoire Jaquotot a été mariée avec Étienne-Charles Le Guay, lui-même miniaturiste[3]. À sa mort, en 1855, elle lègue sa collection d’art à Philippe Comairas, son fils naturel[4].
Œuvres
Services
- Cabaret[n 1] orné des portraits de la famille impériale, avec Pierre-André Le Guay, 1812[5], cadeau de Marie-Louise à Letizia Bonaparte[6]
- Service Olympique, cadeau de Napoléon au tsar Alexandre[2]
Reproductions
D’après Raphaël
- La Vierge à la Chaise, 1812[7]
- La Belle Jardinière, 1816, exposée au Salon de 1817[3]
- La Vierge au poisson, 1817[7]
- La Vierge aux œillets, 1819[7]
- La Sainte Famille, 1822[7]
- La Madone de Foligno, 1827[3]
D’autres peintres
- La Belle Ferronnière, d’après Léonard de Vinci, 1812[7]
- La Maîtresse du Titien (La Femme au miroir), d’après Titien, 1822[7]
- L’Amour et Psyché, reproduction d’après François Gérard, 1822, exposée au Salon de 1824[3]
- Corinne au Cap Misène, reproduction d’après François Gérard, vers 1824[3]
- La mort d’Attala (Atala au tombeau), reproduction d’après Girodet, 1824[3]
Portraits
- Portrait d’Anne de Bretagne[8]
- Portrait de Madame la duchesse de Longueville, 1819[9]
- Portrait d’Anne Dacier, 1822[10]
Distinctions
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Au sens de « plateau et assortiment de tasses ».
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marie-Victoire Jaquotot » (voir la liste des auteurs).
- Marie-Victoire Jaquotot au RKD.
- Charles Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française, au XIXe siècle : peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, lithographie et composition musicale, Madame Vergne, (lire en ligne), p. 370.
- « Histara - Les comptes rendus », sur histara.sorbonne.fr (consulté le )
- Société de l'histoire de l'art français, Revue de l'art français ancien et moderne, Paris, Jean Schemit, (lire en ligne), p. 269
- Anne Perrin Khelissa, « Marie-Victoire Jacquotot 1772-1855. Peintre sur porcelaine », sur La Tribune de l'Art, (consulté le )
- Bénédicte Bonnet Saint-Georges, « Appel au mécénat : des Sèvres pour Fontainebleau », sur La Tribune de l'Art, (consulté le )
- Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 26, Paris, Firmin-Didot, 1861, p. 371.
- « Portrait d'Anne de Bretagne, d'après un maître du XVIè siècle », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Portrait de Madame la duchesse de Longueville », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Portrait de Madame Dacier », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- (en) Bénézit (ISBN 9780199773787 et 9780199899913, lire en ligne)
- Anne Lajoix, Marie-Victoire Jaquotot 1772-1855 Peintre sur porcelaine, Paris, Société de l'Histoire de l'Art Français, coll. « Archives de l’art français »,
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- (en) Bénézit
- (en) Grove Art Online
- (en + sv) Nationalmuseum
- (en + nl) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
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