Marie-Laure
Marie-Laure, de son vrai nom Marie-Laure Grouard, née à Paris en 1822 et morte le à Familly[1], est une poétesse française.
Biographie
La courte vie de Marie-Laure Grouard, élevée à Orbec et à Familly est une succession de malheurs. Née muette aveugle et débile, elle a vu le fiancé de sa sœur victime d'un accident de chasse. Son père fut déporté au bagne pour usage de faux [2] ; après quoi elle partit pour Paris en 1842, cherchant à faire éditer ses écrits. Après un premier retour au foyer elle revint à Paris et y apprit la mort de sa sœur Delphine, tuberculeuse. Atteinte du même mal elle rejoint définitivement la Normandie pour y mourir[3]. Sa vie de provinciale ne l'a pas empêchée de correspondre avec des poètes de son temps (réponses de Chateaubriand, Jules Janin, Sainte Beuve, Marceline Desbordes-Valmore, Amable Tastu) et de solliciter leur appui auprès des éditeurs de revues ; Théodore de Banville fera éditer ses œuvres complètes, après la parution des Églantines (recueil poètique)[4].
Œuvres
- Les Églantines, W. Coquebert, 1843 (lire en ligne sur Gallica).
- Essais en prose et poésies, recueillis, publiés et précédés d'une notice biographique par M. Théodore de Banville, d'une préface de l'auteure, de lettres par MM. Chateaubriand, Jules Janin, Sainte-Beuve et Mes Desbordes-Valmore, Amable Tastu, Labitte, 1844 (lire en ligne sur Gallica).
Bibliographie
Postérité
Un espace au musée d'Orbec lui est consacré.
Notes et références
- Relevé généalogique sur Geneanet
- Musée d'Orbec
- Sa tombe à Familly
- Éléments biographiques dans la Notice de Théodore de Banville et la Préface de l'auteure (Essais en prose et en poésie)
- Gavroche
- Annales de Normandie
Liens externes
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