Marie-Hélène Lefaucheux

Elle est l'épouse de Pierre Lefaucheux, qui sera le président directeur général de la régie Renault à la Libération, a eu un rôle actif dans la Résistance où elle a notamment présidé la section féminine du mouvement « Organisation civile et militaire ». Elle y aide notamment son frère, André Postel-Vinay. Membre du conseil général de la Seine et du conseil municipal de Paris en 1945. Elle est liée à Philippe et Hélène Viannay, et cache celle-ci pendant sa fuite après un coup de filet ayant visé le réseau Défense de la France[1].

Élue dans l'Aisne, elle compte parmi les premières femmes députées de l'histoire française. Elle est désignée par l'Assemblée nationale en 1946 pour siéger au Conseil de la République. Elle n'y reste qu'une session puis démissionne de son mandat en 1947 pour rejoindre l'Assemblée de l'Union française. Sénateur (MRP) sous la Quatrième République. Elle fut, après la mort accidentelle de son époux, représentante de la France à la commission de la condition de la femme de l'ONU, l'une des commissions du Conseil économique et social des Nations unies, dont elle prit la présidence. Sous son impulsion, le droit international des femmes prit une importance croissante, et est progressivement transcrit dans les législations nationales des États membres de l'ONU. Marie-Hélène Lefaucheux est morte en 1964 dans un accident d'avion.

Elle est la présidente du Conseil international des femmes entre 1957 et 1963.

La rue Marie-Hélène-Lefaucheux lui rend hommage dans le 19^e arrondissement de Paris depuis 2013[2].