Marie-Éléonore Godefroid

Marie-Éléonore Godefroid, née le à Paris[1] où elle est morte le [2],[3], est une peintre portraitiste française.

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Biographie

Fille et élève du peintre Ferdinand-Joseph Godefroid, elle est devenue professeur d’art et de musique à l’Institut de Saint-Germain de Jeanne Campan, avant de démissionner en 1795 pour se consacrer entièrement à la peinture. Elle est entrée dans l’atelier du baron Gérard, dont elle fut l’amie et qu’elle a aidé dans ses œuvres. Également élève d’Isabey, elle a peint des portraits à l’huile, à l’aquarelle, au pastel.

Elle a exposé à partir de 1800 un grand nombre de portraits au Louvre : entre autres, le Portrait en pied des enfants du maréchal Ney, en 1810, les Portraits des enfants du duc de Rovigo et de la reine Hortense, en 1812, ceux des enfans du duc d’Orléans, en 1819 et 1822 et ceux du duc d’Orléans et de M. et Mme de Guiche, en 1827. On lui doit également le portrait d’Abd el-Kader, du peintre David, de Jeanne Campan, Germaine de Staël, Talleyrand ou du maréchal de Lauriston. On connaît encore de Godefroid plusieurs portraits qui n’ont pas été exposés, savoir : ceux de Mme d’Oudenarde, de la comtesse Latour-Maubourg, de Rodes, célèbre violon, de Camille Jordan ; ce dernier a été gravé par Mullier, etc.

Elle a peint en outre pour le gouvernement plusieurs copies d’après le baron Gérard, des portraits de Louis XVIII et Charles X. Elle a obtenu plusieurs médailles aux expositions du M. R.[Quoi ?], en 1812 et 1824.

Elle meurt le et est enterrée le surlendemain au cimetière de Montparnasse[4]. Ses restes sont exhumés le avec ceux de Mme Lecerf, née Marie Louise Victoire Gérard, décédée en 1853, cousine du baron Gérard dont celui-ci avait fait le portrait dans les années 1790[5].

Galerie

Bibliographie

  • Léon Arbaud, « Mademoiselle Godefroid », Gazette des Beaux-Arts, 2e série, 1869, vol. 1, no 1, p. 38-52 et vol. 2, no 2, p. 512-522.
  • Charles Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle : peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, lithographie et composition musicale, Paris, Vergne, 1831, p. 316-17.
  • (en) Jennifer Germann, « Tracing Marie-Éléonore Godefroid: Women’s Artistic Networks in Early Nineteenth-Century Paris », Studies in Eighteenth Century Culture, vol. 41, no 1, , p. 55–84 (ISSN 1938-6133, DOI 10.1353/sec.2012.0013, lire en ligne).
  • Clotilde Schwab-Pourbaix, « Marie-Eléonore Godefroid et ses portraits conservés au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon », La Revue du Louvre et des musées de France, vol. 58, no 5, , p. 63-71 (résumé).

Liens externes

Notes et références

  1. Archives de Paris Acte de naissance reconstitué, vues 35-36 / 51
  2. Archives de Paris Répertoire annuel d'inhumation, 1843-1850, vue 12 / 31
  3. probablement victime de l'épidémie de choléra qui sévit à Paris, au vu du nombre d'inhumations très élevé début juin
  4. Archives de Paris Répertoire journalier d'inhumation, numéro d'ordre 8306, du 11/06/1849, vue 7 / 31
  5. Archives de Paris Registre journalier d'inhumation, exhumation du 01/02/1869, no 2683, vue 16 / 31
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