María Rosa Oliver

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María Rosa Oliver ou María Rosa Oliver Romero (10 septembre 1898 - 19 avril 1977[1]^,[2]) était une écrivaine, essayiste, critique littéraire, traductrice[3] et militante argentine. Elle remporte le prix Lénine pour la paix en 1957.

Biographie

Oliver est née à Buenos Aires en 1898, l'aînée des huit enfants d'une famille influente. Parmi ses ancêtres, on trouve María de los Remedios de Escalada et son arrière-grand-père est José de San Martín qui a mené la lutte pour l'indépendance de l'Argentine[1]^,[4]. Dans son enfance, elle reçoit une éducation européenne et multilingue[5].

Avec Victoria Ocampo, elle est l'une des fondatrices de l'Union des femmes argentines (espagnol : Unión Argentina de Mujeres) en 1936[6] et de la revue Sur en 1942[7]. María Rosa Oliver écrit plusieurs textes dont ses mémoires et une géographie pour les enfants[5].

Opposante au fascisme[4], elle travaille pour le Conseil mondial de la paix de 1948 à 1962 à Washington en tant que conseillère auprès du Bureau de coordination des affaires inter-américaines pour le gouvernement Roosevelt[8]. Pour ses actions communistes dont celle d'avoir aidé les Réfugiés et exilés de la guerre d'Espagne, elle reçoit le Prix Lénine pour la paix en 1957[9]. Elle est également féministe et opposée à la société de consommation[5].

Distinction

1957 : Prix Lénine pour la paix[4]

Références

(es) « María Rosa Lucía Oliver Romero n. 10 Sep 1898 Buenos Aires, Argentina f. 19 Abr 1977: Genealogía Familiar » (consulté le 1^er avril 2020)
(es) « María Rosa Oliver y Pasolini en el recuerdo de Eugenio Guasta », sur Diario Río Negro, 4 octobre 2011 (consulté le 1^er avril 2020)
« María Rosa Oliver Papers (C0829) -- María Rosa Oliver Papers » (consulté le 1^er avril 2020)
(en) « Maria Rosa Oliver », Grand encyclopédie soviétique,‎ 1979 (lire en ligne)
Alejandra JOSIOWICZ, « Maria Rosa Oliver », dans Le Dictionnaire universel des créatrices (lire en ligne)
(es) « Los derechos civiles de las mujeres y el proyecto de reforma del Código Civil de 1936: el acontecimiento, la estructura, la coyuntura », Ponencias de las 3º Jornadas de Jóvenes Investigadores,‎ 2005 (lire en ligne)
(es) « Revista SUR | Fundación Sur » (consulté le 1^er avril 2020)
(es) Becerra, Marina, « Género y antifascismo en la autobiografía de María Rosa Oliver », Estudios Avanzados, n^o 20,‎ décembre 2013 (lire en ligne)
(es) « Margarita Pierini - Las memorias de María Rosa Oliver - Curso Posgrado: Representaciones literarias (1880-1910) - Novedades », 4 mars 2016 (consulté le 1^er avril 2020)

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Liens externes

Notices d'autorité :
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- Dictionnaire universel des créatrices

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[:0-1] (es) « María Rosa Lucía Oliver Romero n. 10 Sep 1898 Buenos Aires, Argentina f. 19 Abr 1977: Genealogía Familiar » (consulté le 1^er avril 2020)

[2] (es) « María Rosa Oliver y Pasolini en el recuerdo de Eugenio Guasta », sur Diario Río Negro, 4 octobre 2011 (consulté le 1^er avril 2020)

[3] « María Rosa Oliver Papers (C0829) -- María Rosa Oliver Papers » (consulté le 1^er avril 2020)

[soviet-4] (en) « Maria Rosa Oliver », Grand encyclopédie soviétique,‎ 1979 (lire en ligne)

[:1-5] Alejandra JOSIOWICZ, « Maria Rosa Oliver », dans Le Dictionnaire universel des créatrices (lire en ligne)

[6] (es) « Los derechos civiles de las mujeres y el proyecto de reforma del Código Civil de 1936: el acontecimiento, la estructura, la coyuntura », Ponencias de las 3º Jornadas de Jóvenes Investigadores,‎ 2005 (lire en ligne)

[7] (es) « Revista SUR | Fundación Sur » (consulté le 1^er avril 2020)

[8] (es) Becerra, Marina, « Género y antifascismo en la autobiografía de María Rosa Oliver », Estudios Avanzados, n^o 20,‎ décembre 2013 (lire en ligne)

[9] (es) « Margarita Pierini - Las memorias de María Rosa Oliver - Curso Posgrado: Representaciones literarias (1880-1910) - Novedades », 4 mars 2016 (consulté le 1^er avril 2020)