Mandrevillars

Mandrevillars (Mandrev'lé en patois) est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Mandrevillars

La mairie de Mandrevillars.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Héricourt
Maire
Mandat
Jean-Jacques Sombsthay
2020-2026
Code postal 70400
Code commune 70330
Démographie
Population
municipale
264 hab. (2018 )
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 36′ 50″ nord, 6° 46′ 43″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 443 m
Superficie 3,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Héricourt-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Mandrevillars
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Mandrevillars
Géolocalisation sur la carte : France
Mandrevillars
Géolocalisation sur la carte : France
Mandrevillars
Liens
Site web Mandrevillars sur cc-pays-hericourt.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Géologie

    Le territoire communal repose sur le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Mandrevillars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), terres arables (28,5 %), prairies (17,7 %), zones urbanisées (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Le site de Mandrevillars est occupé par l'Homme depuis la Préhistoire. Des fouilles archéologiques ont révélé des silex du Néolithique au lieu-dit Sous-la-Côte et des sépultures de la Tène (second âge du fer) au lieu-dit « Combeaufol ».

    Jusqu'à la Révolution française, Mandrevillars dépendait de la Seigneurie d'Héricourt, qui elle-même dépendait du comté de Montbéliard.

    À partir de 1700, l'histoire du village est étroitement liée à celle de Buc (Territoire de Belfort), toute proche, ainsi qu'à celle d'Échenans-sous-Mont-Vaudois. Jusqu'à la Révolution française, Mandrevillars dépendait de la paroisse catholique de Buc, mais étant à majorité luthérienne, elle dépendait également d'Échenans-sous-Mont-Vaudois pour cette confession. Jusqu'à la fin du XXe siècle (les années 1990), des habitants de Mandrevillars de confession luthérienne se faisaient encore enterrer à Échenans.

    En 1972 fut formée la commune de Châlonvillars-Mandrevillars par la fusion des deux anciennes communes. Ce n'est qu'en 1989 qu'elle fut supprimée et que les communes constituantes de Châlonvillars et Mandrevillars furent rétablies.

    Héraldique

    Blason
    Parti de gueules et d'azur; au chef d'or chargé de deux étoiles à six rais de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Mandrevillars fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

    La commune était historiquement rattachée depuis la Révolution française au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Est. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du Canton d'Héricourt-1[9].

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt, intercommunalité créée au .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995  ? Yves Stein    
    mars 2001 En cours
    (au 29 mai 2020)
    Jean-Jacques Sombsthay PS[10] Vice-président de la CC du Pays d'Héricourt (2014 → )
    Conseiller départemental d'Hérocourt-1 (2015 → )
    Président du comité départemental du tourisme (2016[11] → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[12]

    Démographie

    En 2018, la commune de Mandrevillars comptait 264 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    155160183155175197190189189
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    16114114312914212613399106
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    97104103928387878592
    1962 1968 1990 1999 2005 2010 2015 2018 -
    8086123140190218234264-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église de l'Assomption-de-la-Vierge-Marie.

    Mandrevillars possède une chapelle du XVIIIe siècle.

    Dans la forêt se trouve une petite croix de pierre datée de 1792 et appelée la Croix des Femmes. Cette croix a été érigée là en souvenir de Barret Paulin(née en 1750), femme de Bourgeois Jean-François et de ses deux filles : Marie-Catherine (née en 1772) et Élisabeth (née le 18/11/1781). Les trois femmes ont été tuées par la foudre le 17 août 1792. Elles revenaient de Genéchier où elles avaient porté le repas à Bourgeois Jean-François qui labourait un champ.[style à revoir]

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. Marcel Lanoir, Carburants rhodaniens : les schistes bitumineux, notamment dans la Haute-Saône, vol. 7, coll. « Les Études rhodaniennes », (lire en ligne), p. 328.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mandrevillars », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
    10. « Extrait de la fiche de M. Jean-Jacques Sombsthay », sur http://www.lesbiographies.com, (consulté le ).
    11. « Jean-Jacques Sombsthay, élu président du comité départemental de tourisme », La Presse de Gray, (lire en ligne).
    12. « Un 4e mandat de maire pour Jean-Jacques Sombsthay », sur L'Est républicain, (consulté le ).
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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