Maison des Musiciens

La Maison des Musiciens se trouvait aux n° 18 et 20 de la rue de Tambour, mais avec les destructions de la Première Guerre mondiale elle fut détruite. La façade, démontée en 1917 fut en partie sauvée, elle fut remontée dans une salle du musée Saint-Remi.

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  La façade du premier étage restituée
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  La maison des musiciens rue du Tambour Reims avant sa destruction pendant la guerre 14-18.

Un projet de reconstruction de la façade et des 5 statues de la maison de musiciens est mené par l’association « Renaissance de la Maison des Musiciens »[2].

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  Travaux nouvelle facade de la Maison des musiciens.
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  Explication du statuaire.
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  Projet de la future facade.

La maison est attestée dès le XIII^e siècle. Sur une cave commune au 18 et 20, s'élevait un bâtiment de deux étages avec des mansardes. Elle devrait son nom à la ressemblance avec celle de Saint-Julien-des-Ménétriers de Paris[3]. Le premier étage avait quatre fenêtres rectangulaires et cinq niches dans des trumeaux où se logeaient autant de personnages plus grands que nature.
En rez-de-chaussée se trouvaient des échoppes dans des fenêtres étroites et en arcs en plein-cintre, avec un large porche de même structure.
Elles faisaient partie au XIV^e siècle du Quarré de la Grant Marche [4], de la rue Vicus Monetarium dans un nécrologue[5] du XIII^e siècle et rue des Monnoyers dans un registre de 1322[6]. Il ne reste dans cette rue que la maison des comtes de Champagne mais elle reprend la cour et l'emplacement de celle des musiciens. Pour observer les cinq musiciens en situation il faut se rendre au musée où le premier étage est restitué.

Salle au rez-de-chaussée,
porte d'entrée

Le n° 22 de la rue faisait continuité dans le style. Il a été moins bien conservé et l'état actuel est celui dû à une restauration qui s'approche de l'harmonie d'origine en reconstituant les fenêtres Renaissance et les arrondis des porches, des bancs à l'intérieur des fenêtres, des statues sur les tours de fenêtre et une cheminée. Lacourt fut le premier à parler de la maison des comtes de Champagne[7] bien que rien n'atteste dans les archives que les comtes aient eu une demeure dans cette rue elle est appelée maison dite du palais royal au XIXe siècle, Hôtel Chastelain ou hostellerie du coq royal. Elle a appartenu à Nicolas Razulet, vicomte de Saulx-Saint-Rémi en 1703, mais en dehors de cette parenthèse elle était une demeure de bourgeois de la ville. La maison est actuellement la propriété de la société de champagne Taittinger et sert lors d'événements culturels.

La façade sur la rue a été classée en 1923[1] et celle sur la cour en 1933.

Voir

Maison des comtes de Champagne sur Commons

Elle est réaménagée avec une partie pavée, derrière la maison des comtes de champagne et un espace de verdure, derrière la maison des ménétriers et communique avec le musée-hôtel Le Vergeur.

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  Jardin des n° 18 et 20
  rue du Tambour.
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  Les façades des n° 18 et 20 rue du Tambour, en 1905.
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  La cour du 22, Le n° 20, détruit était derrière l'arbre.
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  La façade du n° 22 le n° 20, détruit, était à droite.
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  Le premier étage, cheminée et statues de la maison des comtes de Champagne,
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  par Eugène Leblan an 1883.

• Demeure des Comtes de Champagne,
• Rue du Tambour.