Maison centrale de Saint-Maur

La maison centrale de Saint-Maur est un établissement pénitentiaire français situé à Saint-Maur[1],[2], dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Maison centrale de Saint-Maur
Localisation
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Ville Saint-Maur
Coordonnées 46° 47′ 37″ nord, 1° 38′ 10″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Indre
Installations
Type Maison centrale
Capacité 260 places
Fonctionnement
Opérateur Ministère de la Justice
Effectif (2018) 185
Date d'ouverture 1975

Histoire

La maison centrale de Saint-Maur a été mise en service en 1975[1].

Description

En France, une maison centrale est un établissement pénitentiaire qui accueille les personnes détenues condamnées à une longue peine et/ou présentant des risques. Le régime de détention est essentiellement axé sur la sécurité[3].

La maison centrale de Saint-Maur se présente sous la forme d'un pentagone régulier composé de quatre bâtiments réguliers, l'un administratif, les trois autres, rectangulaires et parallèles, constituant la zone de détention[1]. L'établissement dispose d'une capacité d'accueil de 260 places[1] (320 cellules[4]).

Outre les espaces de détention, l'établissement abrite un atelier de 6 000 m2 réservé au travail volontaire des personnes détenues.

La maison centrale est rattachée à la direction interrégionale des services pénitentiaires de Dijon et au service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de l'Indre. Elle est située dans le ressort de la Cour d’appel de Bourges et du Tribunal de grande instance de Châteauroux.

Détenus célèbres

Conformément à son rôle d'accueillir des détenus condamnés à une longue peine (entre autres ceux condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité) et/ou présentant des risques, la maison centrale de Saint-Maur a vu passer entre ses murs quelques détenus célèbres[5] parmi lesquels figurent Georges Ibrahim Abdallah, Ilich Ramírez Sánchez, Jean-Marc Rouillan, Jean-Claude Romand[6], Patrick Henry[7], François Besse[8] et Marcel Barbeault[9]. D'autres condamnés célèbres y sont certainement détenus ou l'ont été mais l'information n'est pas publique pour des raisons de sécurité.

Notes et références

  1. « Maison centrale de Saint-Maur », sur le site du Ministère de la Justice (consulté le ).
  2. « Maison centrale de Saint-Maur » sur Géoportail (consulté le 12 janvier 2020).
  3. « Les structures pénitentiaires », sur le site du Ministère de la Justice (consulté le ).
  4. Observatoire international des prisons, « Maison centrale de Saint-Maur », sur oip.org (consulté le ).
  5. Bruno Mascle, « La maison centrale fait partie du paysage », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Jean-Claude Romand : il est libérable en 2015 », Le Dauphiné Libéré, Ain, (lire en ligne, consulté le ).
  7. Géraldine Catalano, « Patrick Henry entame une grève de la faim », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
  8. Patricia Tourancheau, « Rédemption François Besse sort par la grande porte », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Marcel Barbeault, "le premier tueur de l'Oise" », RTL, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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