Mailleroncourt-Charette

Mailleroncourt-Charette est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Mailleroncourt-Charette

La mairie et le monument aux morts.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Triangle Vert
Maire
Mandat
Édith Lucien
2020-2026
Code postal 70240
Code commune 70322
Démographie
Population
municipale
284 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 43′ 40″ nord, 6° 15′ 37″ est
Altitude Min. 241 m
Max. 360 m
Superficie 10,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vesoul
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Loup-sur-Semouse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Mailleroncourt-Charette
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Mailleroncourt-Charette
Géolocalisation sur la carte : France
Mailleroncourt-Charette
Géolocalisation sur la carte : France
Mailleroncourt-Charette

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Mailleroncourt-Charette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), prairies (24,4 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), terres arables (12,2 %), zones urbanisées (4,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Héraldique

    Blason
    D’argent à la bande de gueules côtoyées de deux cotices du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saulx[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Saint-Loup-sur-Semouse.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays de Saulx, créée le et qui regroupait 17 communes et environ 3 700 habitants.

    Dans le cadre des dispositions de la loi du de réforme des collectivités territoriales[9], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes :
    - du Pays de Saulx,
    - des grands bois
    - des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
    et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[10].

    Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la Communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Bernard Card    
    mars 2008 En cours
    (au 4 juin 2020)
    Édith Lucien   Réélu pour le mandat 2020-2026[11]

    Démographie

    En 2018, la commune de Mailleroncourt-Charette comptait 284 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8168788609651 1401 0301 0801 041991
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    813741763760722660618574566
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    533484475418415344348332347
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    323309302321272277298301304
    2013 2018 - - - - - - -
    283284-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le château.
    L'église Saint-Léger.
    • Un château en ruines (il ne reste plus qu'une tour en rénovation, et un pan de bâtiment dévoré par la végétation) subsiste, dont l’histoire s’enracine à l’époque médiévale.

    Si le domaine n’est pas protégé au titre des monuments historiques, il est le témoin du passé du village. Selon certains documents, il semble que l’origine du château fort de Mailleroncourt-Charette soit née au Xe siècle d’une volonté de l’abbaye de Luxeuil (dont l’emprise s’étendait jusque-là) de protéger ses terres des invasions barbares. Le château a été détruit au XVIIe siècle par les Suédois, « soudoyés par le roi de France qui voulait annexer la Franche-Comté ». Au fronton d’une porte de l’édifice, on pouvait lire cette inscription en latin : « Ce château presque détruit fut relevé de ses cendres par Nicolas Joseph Terrier, sénateur » au XVIIIe siècle. Un marquis dont la famille demeura en possession du domaine jusqu’en 1810. Le château passa ensuite de main en main. Par le jeu des héritages, il se retrouva morcelé entre plusieurs propriétaires et ne cessa de se dégrader.

    • Arboretum « La Cude » (type de jardin à l'anglaise).

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
    10. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5.
    11. « Edith Lucien réélue maire », sur L'Est républicain, (consulté le ).
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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