Magnolia Springs

Magnolia Springs est un village au sud du comté de Baldwin. Il a été incorporé en 2006[1].

Magnolia Springs
Administration
Pays États-Unis
État Alabama
Comté Baldwin
Maire Charles S. Houser
GNIS 012221
Indicatif(s) téléphonique(s) local (locaux) 251
Démographie
Population 3 946 hab.
Géographie
Coordonnées 30° 23′ 59″ nord, 87° 46′ 34″ ouest
Altitude 10 m
Fuseau horaire CST (UTC-6)
Divers
Fondation c. 1800
Municipalité depuis 2006
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Alabama
Magnolia Springs
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Magnolia Springs
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Magnolia Springs
Liens
Site web http://www.townofmagnoliasprings.org/

    Géographie

    Magnolia Springs se trouve près des sources de la rivière Magnolia, qui était à l'origine appelée la rivière de Lin, ou la rivière del Salto par les résidents locaux[2].

    Climat

    Relevé météorologique de Magnolia Springs
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4 6 9 13 17 21 23 22 20 14 9 6 13,7
    Température moyenne (°C) 10 12 16 19 23 26 28 27 25 20 16 11 19,8
    Température maximale moyenne (°C) 16 18 21 25 28 31 32 32 31 26 21 17 24,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15
    1985
    −12
    1951
    −6
    1980
    1
    1973
    6
    1960
    11
    1984
    15
    1967
    16
    2004
    5
    1967
    1
    1967
    −6
    1989
    −13
    1950
    −15
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    28
    1952
    31
    1982
    29
    2007
    33
    1987
    37
    1953
    38
    1954
    38
    1980
    39
    2000
    38
    1954
    34
    1954
    33
    1971
    29
    1965
    39
    2000
    Précipitations (mm) 155,2 138,9 170,4 115,1 142,2 150,9 203,2 158 151,6 90,7 131,8 111,8 1 719,8
    Source : Weather.com

    Histoire

    La ville s'est développée à partir d'un octroi de terre espagnol en 1800. Historiquement, la région était habitée par une importante population créole, parfois appelée les Cadiens par la majorité des résidents.

    La plus grande entreprise de la région était la distillerie de térébenthine. Pourtant, en 1865, elle fut brûlée par ses propriétaires afin d'éviter d'être capturée par les soldats de l'Union lorsqu'ils arriveraient dans la région[2].

    En 1931 Horace Mann Bond, un sociologue de l'université de Fisk, étudia Magnolia Springs et rapporta que celle ville s'identifiait comme une seule communauté. Il la qualifia de « racial island ». Certains résidents ont des origines françaises[N 1].

    En , les résidents approuvèrent l'incorporation par 224 voix contre 96. Les résultats furent certifiés par le juge successoral Adrian Johns le . Cette date a alors été reconnue anniversaire de la ville[3].

    Post-incorporation

    Les membres du conseil de ville n'étaient, au départ, pas payés. Depuis le salaire des membres du Conseil a été voté et fixé à $100 par mois. Initialement, l'ordonnance prévoyait un salaire de $200 par mois pour le maire et de $100 pour les membres du conseil, cependant, celle-ci ne passa pas. Une mesure précédente prévoyait aussi de payer le maire et les membres du conseil par un salaire de $50 par mois[1].

    Le conseil déménagea dans de nouveaux quartiers en [4].

    Population et société

    Démographie

    La ville a une population de 3 946 habitants[5]. La ville considère l'annexion de parcelles dans un rayon de trois miles ce qui augmenterait la population à 11 000 résidents[4].


    Évolution démographique
    2010 - - - - -
    723-----

    Culture et patrimoine

    National Register od Historic Places

    Parmi les bâtiments inscrits au Registre national des lieux historiques se trouvent le Moore Store, le Sunnyside Hotel, la Brunell House et l'Église épiscopale de St. Paul[7].

    Notes

    1. « One leaves "the Old Spanish Trail at the eastern head of the Cochrane Bridge, and drives south through Fairhope along Mobile Bay. Ten or fifteen miles beyond is the pleasant little village of Magnolia Springs, and one is in the sandy Gulf Coast soil where these people have their farms and community life. They call themselves 'Creoles', and their white neighbors qualify the term by calling them '[expletive deleted] Creoles.' The question of Negro blood has long been a sensitive spot with the Creole population of Louisiana and other southern states, but in Baldwin County it means only one thing to the dominant white class: some degree of Negro extraction.
      "A stop at a little crossroads store where the young Creole clerk volunteered more information led us still farther into the intricacies of life among the Magnolia Springs Creoles. The clerk was a small man whose complexion had a hint of reddish brown, and he was one of the few men in the community who bore a French family name. He claimed to be the great-grandson of an officer in Napoleon’s Grande Armée. He had come to the Baldwin County community from across the bay. He gave as his reason the decay of the Creole community in Mobile County, and stated that this disintegration was almost complete.
       »
      Bond 1931, p. 552-567

    Sources

    Références

    Bibliographie

    • (en) Horace Mann Bond, « Two Racial Islands in Alabama », The American Journal of Sociology, vol. 36, no 4, , p. 552-567

    Compléments

    Liens externes

    • Portail de l’Alabama
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