Magillah

Magillah est un ensemble canadien de musique du monde voué à la musique juive d'Europe de l'Est et à la préservation de la langue yiddish, créé en 2008 par le compositeur, arrangeur et multi-instrumentiste d'origine française Henri Oppenheim, ancien leader de l'ensemble klezmer Kleztory (2002-2012)[1].

Biographie

L'ensemble

Magillah a connu plusieurs itérations, avec plusieurs chanteurs invités. De 2008 à 2010, le chanteur Allan Merovitz a interprété des standards yiddish largement revisités, donnant lieu à l'enregistrement public Live in Montreal[2]. La comédienne montréalaise Michelle Heisler lui a succédé et a enregistré avec l'ensemble le disque Fotografie[3],[4], sorti en 2013 et distribué par Naxos. Depuis 2013, la chanteuse de jazz Karen Young[5] interprète avec Henri Oppenheim les pièces du projet Tur Malka[6], un nom inspiré par le travail de l'historien Pierre Anctil. Il s'agit de la mise en musique par Henri Oppenheim de la poésie yiddish montréalaise du XXe siècle, impliquant les poètes Jacob Isaac Segal, Rokhl Korn, Ida Maze, Chava Rosenfarb, Melekh Ravitch, Noah Isaac Gotlib, etc.

Henri Oppenheim (directeur musical, compositeur)

Ancien élève doctorant[7] du mathématicien Yves Meyer, Henri Oppenheim a étudié la théorie et la composition musicale à l'université McGill. Il a connu entre 2002 et 2012 un certain succès international en tant que chef, accordéoniste et arrangeur du groupe klezmer (instrumental) Kleztory. Il a reçu en 2007 le prix Opus québécois du meilleur album de musique du monde. Depuis 2008, Magillah est le vecteur de son inspiration musicale et de son engagement envers le renouveau de la musique juive. Il est depuis 2015 compositeur agréé du Centre de musique canadienne.

Style musical

Magillah explore la dimension vocale de la musique des juifs ashkénazes, dans une approche moderne qui utilise des technologies musicales avancées. Dans son album "Tur Malka - nouvelles chansons Yiddish de Montréal" (2016), il met en musique la poésie yiddish du Montréal du XXe siècle.

En parallèle, Henri Oppenheim a développé depuis 15 ans une formule hybride klezmer-classique et s'est produit en spectacle avec de nombreux orchestres classiques canadiens, dont l'Orchestre symphonique de Montréal, l'Orchestre symphonique de Québec (2006, 2012), l'Orchestre symphonique de Laval, I Musici de Montréal (2014), 13 strings (Ottawa), ainsi que, en Europe et aux États-Unis, l'Orchestre de chambre de Bruxelles[8]. Il a composé la suite orchestrale "Suite Tur Malka" créée en première mondiale en par l'Orchestre de chambre McGill[9], puis en version symphonique par l'Orchestre Métropolitain ([10]).

Discographie

  • 2009 : Live in Montréal, sous le nom de Merovitz Project (Audience/SRI)[11]
  • 2013 : Fotografie (Fidelio / Naxos)
  • 2016 : Tur Malka - nouvelles chansons Yiddish de Montréal (Magillah Productions / Select Digital), réalisé par Howard Bilerman[12]

Nominations et récompenses

Références

Liens externes

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