Maghla

Maghla est une vidéaste et streameuse française, née en 1993. Depuis 2017, elle propose sur ses chaînes Twitch et YouTube des vidéos humoristiques et des Let's Play.

Maghla

Informations
Genre Jeu vidéo, streaming
Naissance 1993 (27-28 ans)
Nationalité Française
Nombre d'abonnés 530 000 (août 2021, Twitch)
260 000 (août 2021, YouTube)
Chaîne(s) Chaîne Twitch
Chaîne secondaire Chaîne YouTube

Biographie

Jeunesse et formation

Maghla naît en 1993 dans le Val-d'Oise[1],[2]. Ses parents, tous les deux joueurs, lui font découvrir les jeux vidéo à un très jeune âge, notamment Doom et World of Warcraft[1]. Elle travaille dès ses 17 ans et, après un baccalauréat littéraire passé en candidate libre[1], elle obtient une licence en Économie Gestion à l'Université de Cergy-Pontoise. Elle intègre ensuite l'École des technologies numériques appliquées (en) en troisième année et commence à créer des vidéos en parallèle sur la web TV War Legend[3].

Parcours professionnel

Après un master en alternance en ingénierie commerciale, Maghla décide de se consacrer pleinement à son activité de streaming[3]. Elle se lance en indépendante sur Twitch le et stream tous les jours. Elle choisit son pseudonyme en référence à son deuxième prénom[3]. Elle commence à streamer sur des jeux d'horreur[4],[5], mais elle alterne déjà entre plusieurs genres de jeux vidéo. Ses rencontres avec des streamers comme MasterSnakou contribuent à visibiliser sa chaîne[3]. En 2018, elle est contactée par Webedia et participe à l'émission LeStream tout en gardant sa chaîne active[3].

Maghla participe au Z Event depuis 2018. En 2020, elle est l'une des streamers les plus suivis de l'événement[6]. En 2021, la chaîne Twitch de Maghla, qui est suivie par plus de 500 000 internautes[7], fait d'elle l'une des rares femmes dans la liste des joueurs français les plus suivis, le milieu du streaming étant encore très masculin[2],[8].

Parcours dans le streaming

À son arrivée sur Twitch, Maghla stream tous les jours plusieurs heures[2]. Selon GQ, elle se fait connaitre par le biais de ses streams commentés de jeux d'horreur (notamment The Evil Within et Through the Woods (en)), et grâce « à son humour et à sa constante bonne humeur »[4].

En 2019, Maghla répond aux commentaires du Joueur du Grenier sur le manque de créativité des contenus mis en avant sur YouTube. Elle considère que Twitch met en avant des chaines émergentes et que le contenu de la plateforme est plus diversifié[9]. La streameuse fait un burnout durant la même année, en raison de sa charge de travail et des vagues de cybersexisme qu'elle affirme subir sur les réseaux sociaux[1].

Par la suite, elle propose un contenu de plus en plus varié (jeux de tir à la première personne sur Doom, construction dans Animal Crossing ou streams de discussion avec ses abonnés)[2]. L'amitié de Maghla avec la streameuse Jeel est très présente dans son contenu. En 2020, au Z Event, les deux streameuses ont par exemple organisé un faux-mariage[10],[11].

Références

  1. « Streameuse, Barbara alias Maghla raconte son histoire », sur Brut, (consulté le ).
  2. Raphaël Thomas, « Val-d’Oise : Maghla gagne sa vie en jouant aux jeux vidéo », sur Le Parisien, (consulté le ).
  3. LeStream Replay, « Le parcours de Maghla - Zack en Roue Libre #26 » [vidéo], sur YouTube, (consulté le ).
  4. Hugues Pascot, « Squeezie, Gotaga, Jeel... voici les meilleurs streamers français à suivre », sur GQ, (consulté le ).
  5. (en) Isabelle Thierens, « Maghla va lancer son émission spéciale horreur en studio », sur Dexerto, (consulté le )
  6. Agence France-Presse, « Z Event, le « Téléthon du jeu vidéo », a récolté 3,5 millions d’euros pour l’Institut Pasteur », sur Le Monde, (consulté le ).
  7. Clément Arbrun, « Art, culture et gaming : 6 créatrices badass à suivre illico sur Twitch », sur Terrafemina, (consulté le ).
  8. « Notre top 5 des meilleurs streamers gaming français », sur NRJ, (consulté le ).
  9. (en) Isabelle Thierens, « Maghla considère que les remarques du JDG ne peuvent pas s'appliquer à Twitch », sur Dexerto, (consulté le )
  10. Romain Cheyron, « 9 streameurs et youtubeurs à suivre de toute urgence », sur Ouest-France, (consulté le ).
  11. Anthony Mirelli, « Z Event 2020 : les streamers français récolent plus de 5 millions d’euros pour Amnesty International », sur RTBF, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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