Maggie, fille des rues

Maggie, fille des rues (titre original en anglais: Maggie: A Girl of the Streets) est le premier roman de l'écrivain américain Stephen Crane, paru dans sa version originale en 1893 sous le pseudonyme de Johnston Smith. Il s'inscrit dans le mouvement naturaliste dont l'écrivain français Émile Zola a été le chef de file, et est considéré, à ce titre, comme le premier écrit américain de ce courant littéraire. Crane donne une nouvelle version de ce roman en 1896, mais c'est généralement la version originale de 1893 qui est aujourd'hui rééditée.

Maggie, fille des rues
Auteur Stephen Crane
Pays États-Unis
Genre Roman court
Version originale
Langue Anglais américain
Titre Maggie: A Girl of the Streets
Lieu de parution New York
Date de parution 1893
Version française
Traducteur André Imbert
Éditeur Éditions du Vieux Monaco
Lieu de parution Monaco
Date de parution 1949
Nombre de pages 192

Principaux personnages

  • Maggie Johnson : Héroïne du récit. D'abord séduite par Pete, elle sombre peu à peu dans la prostitution.
  • Tommie Johnson : le cadet de la famille Johnson
  • Jimmie Johnson : frère aîné de Maggie et Tommie.
  • Pete : jeune adolescent qui vient au secours de Jimmie lors d'une rixe ; il séduit plus tard Maggie.
  • Le Père Johnson : le père ivrogne et violent de Jimmie, Maggie et Tommie
  • Mary Johnson : la mère ivrogne et brutale de la famille

Résumé

Dans le quartier new-yorkais de la Bowery, le jeune Jimmie Johnson tente de s'imposer par la force contre un gang de jeunes garçons qui sème la terreur. Il est secouru par son ami Pete au cours d'une rixe. Jimmie invite Pete à la maison où il rencontre la jeune Maggie et les parents alcooliques de la famille. Plusieurs années passent. Le père Johnson et le cadet, Tommie, meurent. Jimmie devient un jeune homme cynique et cruel. Il a un emploi de routier et Maggie travaille dans une manufacture de chemises. Pete est devenu barman. Il amène Maggie au théâtre et au musée. Il lui assure vouloir la sortir de son milieu. En fait, il ne cherche qu'à la séduire. Ensuite, Maggie Johnson connaît une lente déchéance et sombre dans la prostitution.

C'est l'histoire banal d'une fille née dans un trou à rat. Elle rencontre un beau jeune homme qui lui fait espérer une vie meilleur et tombe dans le panneau. Ce roman ne vaut pas du Dickens et reste un pâle imitation de Zola. Je suis dégoutté d'avoir à l'étudier !

Éditions françaises

  • Traduction par André Imbert, Monaco, Éditions du Vieux Monaco, 1949
  • Traduction par Lucienne Molitor, Paris, Aubier-Montaigne, 1971 ; réédition, Aubier-Montaigne (bilingue), 1993
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