Maître au perroquet

Le Maître au perroquet est le nom donné à un peintre actif à Anvers pendant la première moitié du XVIe siècle. On doit cette appellation à l'oiseau représenté sur certaines de ses peintures. En 2017, il est identifié comme étant Cornelis Bazelaere, mentionné dans les registres de la Guilde d’Anvers en 1523[1].

Maître au perroquet, Vierge à l'Enfant, Museum of Art, San Diego.

Découverte

C'est en 1906, dans un article consacré à la collection des peintures flamandes et hollandaises de la galerie von Kauffmann de Berlin, que l'historien d'art Max Jakob Friedländer cite pour la première fois ce peintre :

« Une imposante Madonna, due probablement à un peintre flamand et exécutée vers 1530, nous permettra je pense d'ajouter un nouveau maître au livre d'or de la peinture néerlandaise, mais un maître dont il y a peu d'espoir de découvrir jamais le nom, et que nous désignerons comme le « Maître au Perroquet », parce qu'il a donné cet oiseau exotique et bigarré, comme jouet ou comme camarade de jeu à Jésus-Enfant. »[2]

La Madonna évoquée est aujourd'hui conservée au Musée d'art de San Diego (voir illustration ci-contre).

Style

Le style du Maître au perroquet est assez proche de celui du Maître des demi-figures féminines et de celui de Pieter Coecke van Aelst, tous deux suiveurs de Joos van Cleve.

Œuvres

Le corpus des œuvres du Maître esquissé par Friedländer s'est progressivement enrichi au fil des ans grâce à de nombreux autres contributeurs jusqu'à intégrer abusivement des œuvres de suiveurs et d'artistes anonymes proches par le style. Purement hypothétique, la liste des œuvres donnée ci-dessous qui montre une certaine hétérogénéité stylistique est antérieure à l'identification du Maître au perroquet comme auteur du tableau éponyme à Cornelis Bazelaere. Le catalogue des œuvres de Cornelis Bazelaere reste donc à établir.

Galerie

Notes et références

Notes

Références

  1. Voir La tribune de l'art
  2. Cf. Max J. Friedländer, « La Galerie von Kaufmann à Berlin », L'Art flamand et hollandais. Revue mensuelle illustrée, t. 6, , p. 34.
  3. (es) « Red Digital de Colecciones de Museos de España - Museos », sur ceres.mcu.es (consulté le )

Bibliographie

  • (es) Matías Díaz Padrón, « Una tabla del Maestro del Papagayo atribuida a Heinrich Aldegrever en los depósitos del Museo del Prado », Boletín del Museo del Prado, t. IV, no 11, , p. 97-103.
  • (es) Matías Díaz Padrón, « Nuevas pinturas del Maestro del Papagayo identificadas en colecciones españolas y extranjeras », Archivo Español de Arte, no 227, , p. 257-276.
  • (es) Matías Díaz Padrón, « Una tabla del Maestro del Papagayo desconocida en el Museo de Bellas Artes de Bilbao », Boletín de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, no 62, , p. 157-160.
  • (es) Matías Díaz Padrón, « Una tercera réplica del Suicidio de Lucrecia del Maestro del Papagayo, del Museo del Prado, atribuida a Lucas Cranach », Boletín del Museo del Prado, t. IX, nos 25-27, , pp. 29-32.
  • (de) Max Jakob Friedländer, « Der Meister mit dem Papagei », Phoebus, 2.1948/49, p. 49
  • (es) Jahel Sanzsalazar, « Una pintura del maestro del Pagagayo en el museo Mayer van den Bergh de Amberes », Archivo Español de Arte, vol. LXXVI, , p. 433-436 (lire en ligne).
  • (es) Jahel Sanzsalazar, « Revisión de erróneas atribuciones al Maestro del Papagayo. Una nueva Virgen con Niño en España y su dibujo subyacente », Mas Arte, , p. 34-38.
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