Mélampyre linéaire

Melampyrum lineare

Melampyrum lineare
Mélampyre linéaire avec fleurs
Classification selon Tropicos
Règne Plantae
Classe Equisetopsida
Sous-classe Magnoliidae
Super-ordre Asteranae
Ordre Lamiales
Famille Orobanchaceae
Genre Melampyrum

Espèce

Melampyrum lineare
Desr., 1797[1]

Synonymes

  • Melampyrum lineare var. lineare[2]

Le Mélampyre linéaire, Melampyrum lineare Desr., est une espèce de plantes herbacées de la famille des Orobanchacées.

Il est originaire de l'Amérique du Nord et il croît à l'état indigène au Canada et dans les régions tempérées des États-Unis[3].

Variétés et sous-espèces

Les variétés suivantes sont reconnues par l'association ITIS (Système d'information taxonomique intégré).

  • M. lineare var. latifolium
  • M. lineare var. lineare
  • M. lineare var. pectinatum

Selon Catalogue of Life (2 novembre 2018)[4] :

  • variété Melampyrum lineare var. latifolium
  • variété Melampyrum lineare var. pectinatum

Selon The Plant List (2 novembre 2018)[2] :

  • variété Melampyrum lineare var. americanum (Michx.) Beauverd
  • variété Melampyrum lineare var. pectinatum (Pennell) Fernald

Selon Tropicos (2 novembre 2018)[1] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :

  • sous-espèce Melampyrum lineare subsp. latifolium (Muhl. ex Britton) Soó
  • sous-espèce Melampyrum lineare subsp. pectinatum Pennell
  • variété Melampyrum lineare var. americanum (Michx.) Beauverd
  • variété Melampyrum lineare var. latifolium (Muhl. ex Britton) Beauverd
  • variété Melampyrum lineare var. lineare
  • variété Melampyrum lineare var. pectinatum (Pennell) Fernald

Habitat

Le mélampyre se trouve dans des habitats diversifiés, mais les habitats le plus fréquemment cités sont les milieux forestiers à sols sableux, dans des zones ensoleillées ou partiellement ensoleillées[5],[6].

Description

Les feuilles du mélampyre linéaire sont opposées. Ses feuilles sont surtout entières, mais il peut aussi présenter aussi des feuilles partiellement lobées ou dentées.

Ses fleurs sont solitaires, de forme tubulaire, et de couleur blanc crème teintées de jaune à leur extrémité. 

Parasitisme

Le mélampyre linéaire est une plante hémiparasite. C'est-à-dire que c'est une plante à chlorophylle qui ne puise chez son hôte que des minéraux et de l'eau.

Quelques plantes hôtes du mélampyre linéaire sont : l'érable à sucre (Acer saccharum), le bleuet à feuilles étroites (Vaccinium angustifolium), ainsi que diverses espèces de pin (Pinus) et de peuplier (Populus)[5].

Dispersion des graines par les fourmis

Certains types de fourmis peuvent jouer un rôle dans la dispersion des graines. Ces fourmis apportent des graines de mélampyre à la fourmilière pour consommer une petite membrane, appelée l'élaïosome, qui recouvre une partie de chaque graine. Les graines dépourvues de leur élaïosome sont ensuite placées par les fourmis dans une zone de rebuts de la fourmilière. Ces graines se retrouvent donc enfouies sous le sol et à l'abri de prédateurs, en attendant des conditions propices à leur germination[7].

Agriculture

Le mélampyre linéaire est désigné comme mauvaise herbe dans la culture du bleuet à feuilles étroites[8],[9].

Notes et références

  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 2 novembre 2018
  2. The Plant List, consulté le 2 novembre 2018
  3. « Plants Profile for Melampyrum lineare (narrowleaf cowwheat) », sur plants.usda.gov (consulté le )
  4. Roskov Y., Ower G., Orrell T., Nicolson D., Bailly N., Kirk P.M., Bourgoin T., DeWalt R.E., Decock W., van Nieukerken E.J., Penev L. (eds.) (2020). Species 2000 & ITIS Catalogue of Life, 2020-12-01. Digital resource at www.catalogueoflife.org. Species 2000: Naturalis, Leiden, the Netherlands. ISSN 2405-8858, consulté le 2 novembre 2018
  5. « Melampyrum lineare (cow-wheat): Go Botany », sur gobotany.newenglandwild.org (consulté le )
  6. « Melampyrum lineare - Michigan Flora », sur michiganflora.net (consulté le )
  7. (en) William Gibson, « Selective Advantages to Hemi-Parasitic Annuals, Genus Melampyrum, of a Seed-Dispersal Mutualism Involving Ants: II. Seed-Predator Avoidance », Oikos, vol. 67, no 2, , p. 345–350 (DOI 10.2307/3545481, lire en ligne, consulté le )
  8. « La production du bleuet sauvage dans une perspective de développement durable », sur perlebleue.ca, (consulté le )
  9. (en) «Wild Blueberry IPM Weed Management Guide, Wild Blueberry Fact Sheet C.4.2.0», New Brunswick Department of Agriculture, Aquaculture and Fisheries, , 32 p. (lire en ligne), p. 4, p. 28

Références taxinomiques

Pour approfondir

Bibliographie

  • Raymond Rouleau et al. pour le Ministère des Ressources Naturelles, « Petite flore forestière du Québec, Deuxième édition », Les Publications du Québec, 1990, 249 pages, (ISBN 9782551122653), p. 163
  • Frère Marie-Victorin, « Flore laurentienne, Troisième édition », 1995, 1093 pages, Les Presses de l'Université de Montréal, (ISBN 9782891058179), p. 478
  • Père Louis-Marie, « Flore-manuel de la province de Québec », 1931, 319 pages, Institut agricole d'Oka, p. 232

Articles connexes

  • Portail de la botanique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.