Lucas Sideras

Il a été le batteur du groupe grec Aphrodite's Child. Ce groupe comprenait Vangelis aux claviers, piano, clavecin et orgue, Demis Roussos à la basse et au chant et Lucas lui-même à la batterie. Lui et Demis se connaissaient déjà puisqu'ils avaient joué ensemble en 1965 et 1966 avec le groupe The Stormies et publié trois singles. Avec Aphrodite's Child, ils sortirent trois albums, End Of The World en 1968, It's Five O'Clock en 1969 et finalement 666 publié un an après leur séparation en 1972. Sur ce dernier, ils ont aussi eu l'apport de Silver Koulouris à la guitare, Irene Papas au chant sur une pièce plutôt controversée ∞, Michel Ripoche, du groupe Zoo, au saxophone et au trombone, Harris Halkitis à la basse, batterie, saxophone et John Forst à la narration. En 1970, il joue sur un single du groupe Eros, Rain Train/I can see it. Après la séparation du groupe Aphrodite's Child en 1971, Lucas a publié deux albums solos, le premier One Day en 1972 et l'autre Pax Spray en 1975. Par la suite, il monte un autre groupe, Ypsilon en 1977 avec Lakis Vlavianos aux claviers, Dimitris Katakouzinos à la basse et aux chœurs et bien sûr Lucas à la batterie, ils ne publient qu'un seul album Metro Music Man. Puis en 1979, il accompagne son épouse la chanteuse Sigma Fay sur son premier album Love's Fool puis sur le deuxième Dead Line en 1981.

L'écriture de son jeu de caisse claire est assez personnelle. Lucas Sideras joue sur la caisse claire les deux croches divisant le temps en deux parties égales. C'est en quelque sorte sa « signature » et sa marque distinctive au sein de la pop-music des années 1970.

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