Louis de Gramont

Louis, duc de Gramont ( - Bataille de Fontenoy, ) est un général français pendant la guerre de Succession d'Autriche.

Ne doit pas être confondu avec Louis de Gramont (dramaturge).

Biographie

Bon Boullogne, Louis et ses deux fils, Antoine-Antonin et Antoine-Adrien
Huile sur toile (1,45 m x 1,33 m)[1]

Fils cadet du maréchal de France Antoine V de Gramont et de Marie Christine de Noailles (1672-1748, fille du maréchal Anne-Jules de Noailles), il épousa le , Geneviève de Gontaut (1696-1756), fille du maréchal de France Charles Armand de Gontaut-Biron (1663-1756), qui lui donna trois enfants, dont Antoine-Antonin de Gramont et Antoine-Adrien-Charles de Gramont.

Il hérita du titre de duc de Gramont à la mort de son frère aîné Antoine VI en 1741.

Engagé comme officier général, et colonel du régiment des Gardes françaises, dans la guerre de Succession d'Autriche, Louis de Gramont fit preuve d'une initiative funeste pour son camp lors de la Bataille de Dettingen : alors que son oncle Adrien-Maurice de Noailles était parvenu à prendre dans la nasse l'armée austro-britannique, et s'apprêtait à l'anéantir grâce aux pièces d'artillerie qui fermaient les deux issues du défilé du Main, Gramont, fort de 23 000 hommes, devait garder un des deux passages ; impatienté au bout de six heures d'attente, il lança une attaque en masse contre un ennemi qui n'avait plus rien à perdre, contraignant l'artillerie française à interrompre son bombardement. Il fut repoussé au-delà du Main, ouvrant aux coalisés la route d'Hanau et les sauvant d'un anéantissement certain[2].

Il prit part deux ans plus tard à la Bataille de Fontenoy et y trouva la mort.

Notes et références

  1. Olivier Ribeton, Un musée Gramont à Bayonne, Bayonne, coll. « Publication de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne »,
  2. Une panique : les Gardes Françaises à Dettingen (27 juin 1743)

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