Louis de Gonzague-Frick

Louis de Gonzague-Frick (1883-1958) était un poète et critique littéraire proche des mouvements d'avant-garde du XXe siècle.

Biographie

Louis de Gonzague-Frick hérite à la mort de son père de la direction d'un journal boursier qu'il tente en vain de transformer en gazette littéraire. S'étant lié d'amitié avec Guillaume Apollinaire, ce dernier l'influença durablement. Il s’intéresse au surréalisme (son nom apparaît dans La Révolution surréaliste)[1] et il côtoya Robert Desnos et son cercle d'amis. Il est le créateur de mouvements fantaisistes comme le Lunanisme[2] ou le Druidisme. Sa signature apparut dans plusieurs revues comme : La Phalange, L'Intransigeant, Comœdia.

En 1935, il signe le manifeste du Transhylisme avec Louis Cattiaux et Jules Supervielle[3].

Il participa également (sous le pseudonyme d'André Dupont) à la revue Les écrits français qu'il alimentait régulièrement de deux rubriques intitulées « Fastes » et « Funérailles ». Il rendit en ces colonnes un hommage vibrant à Pierre Souvestre.

Bibliographie

  • 1911 : L'enchiridion de Jaldabaoth
  • 1919 : Girandes, Ed. du Carnet Critique
  • 1921 : Le Calamiste alizé, recueil de poèmes érotiques, Ed. Kra
  • 1932 : Vibrones
  • 1935 : Ingrès, Ed. René Debresse
  • 1946 : Quantité discrète ("avec un dessin perceptif de la Phalerienne"[4]), Ed. du dauphin
  • 1954 : Attente de Thrasybule
  • 1955 : Statures lyriques
  • 1956 : Odduaphanies
  • Participation à l'ouvrage collectif : Les poètes contre la guerre, anthologie de la poésie française 1914-1919 (Ed. du Sablier 1920) aux côtés de Jules Romain et de Georges Duhamel

Filmographie

Louis de Gonzague-Frick dans la peinture

Louis de Gonzague-Frick est l'objet d'une peinture du peintre français Louis Cattiaux. Les deux artistes étaient liés d'amitié[5].

Récompenses

Anecdotes

  • Dans le roman de Roland Dorgelès, Le cabaret de la Belle-Femme, le personnage de Crécy-Gonzalve est très clairement inspiré par Louis de Gonzague-Frick.

Notes et références

  1. La Révolution surréaliste, réponse à l’enquête sur l’amour (N°12, décembre 1929)
  2. Ce "mouvement" ne fait pas référence à la Lune, mais à l'adresse de l'auteur qui habitait Rue du Lunain à Paris (14e)
  3. Paru dans Paris-Soir le 13 juillet 1935, voir .
  4. La Phalarienne était le surnom qu'il donnait à son épouse
  5. Louis de Gonzague Frick, « Le Message Retrouvé », L'écho de Savoie, (lire en ligne)
  6. http://www.academie-francaise.fr/louis-de-gonzague-frick

Voir aussi

Liens externes

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