Louis Phélypeaux de Saint-Florentin

Louis III Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, marquis (1725) puis duc (1770) de La Vrillière, né le et mort le , est un homme d'État français.

Louis Phélypeaux par Jean-Charles François, d'après Frédou

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Biographie

Fils de Louis Phélypeaux (1672-1725), marquis de La Vrillière, et de Françoise de Mailly-Nesle (1688-1742), Louis Phélypeaux succéda à son père en 1725 comme secrétaire d'État de la Religion prétendue réformée. Il fut reçu dans la franc-maçonnerie en 1735.

Louis Phélypeaux avait épousé en 1724 Amalie Ernestine von Platen-Hallermund (1701-1767), fille d'Ernest-Auguste, comte de Platen et du Saint-Empire.

Il eut une liaison avec Marie Madeleine Josèphe Aglaé de Cusacque (1725-1778), comtesse de Langeac, épouse d'Étienne Joseph de Lespinasse, colonel de grenadiers[1]. En 1756 une fille est née de cette union, qui fut toutefois reconnue par l'époux légitime de sa mère. Aglaé de Lespinasse de Langeac[2] épouse en 1774 Scipion de La Garde, marquis de Chambonas, et meurt en 1788 à l'âge de 32 ans.

Louis Phélypeaux fut créé duc de La Vrillière en 1770 mais mourut sans postérité masculine. En , Louis Phélypeaux fut victime d'un accident de chasse et dut être amputé de la main gauche. Il fit construire, entre 1767 et 1769, par l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin le magnifique hôtel connu sous le nom d'hôtel de Saint-Florentin (2 rue Saint-Florentin à Paris).

Ministre de Louis XV

Chancelier et garde des Sceaux de l'Ordre du Saint-Esprit de 1756 à 1770, Louis Phélypeaux fut Ministre d’État en 1761 et secrétaire d'État à la Maison du Roi de Louis XV de 1749 à 1775, détenant le record de longévité ministérielle (26 ans). Après le renvoi de Choiseul en 1770, il fut brièvement secrétaire d'État aux Affaires étrangères du au . Il s'est dit à son propos « qu'il portait trois noms et ne s'en fit aucun »[3].

Correspondance

  • De la correspondance de Louis Phélypeaux de Saint-Florentin est conservée aux Archives nationales sous la cote 463AP[4].

Notes et références

  1. Source : Bachaumont, Mémoires secrets.
  2. http://www.agrippadaubigne.org/genealogie/fiches/fiche16.htm
  3. Jacques Hillairet, La rue de Richelieu, Introduction (1966).
  4. Archives nationales

Liens externes

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