Louis Jean-Baptiste Gouvion

Louis Jean Baptiste, comte Gouvion né le à Toul, mort le à Paris, est un général de la Révolution et du Premier Empire et un homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Gouvion.
Ne doit pas être confondu avec Jean-Baptiste Gouvion ou Laurent de Gouvion-Saint-Cyr.
Pour les autres membres de la famille, voir Famille Gouvion-Saint-Cyr.

Louis Jean-Baptiste Gouvion

Portrait conservé au musée de Toul

Surnom Louis-Jean-Baptiste II
Naissance 6 février 1752
Toul
(Grand-gouvernement de Lorraine-et-Barrois)
Décès 22 novembre 1823 71 ans)
Paris
Origine Royaume de France
 Royaume de France
 République française
Empire français
Arme Génie
Artillerie
Gendarmerie
Grade Général de division
Années de service 17701814
Commandement Gouverneur de Varsovie
(1806-1809)
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Légion d'honneur
(Grand-croix)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)
Autres fonctions Sénateur (Premier Empire)
Pair de France
Famille Cousin du maréchal Gouvion-Saint-Cyr[réf. à confirmer][1]

Biographie

Il naît à Toul le . Élève à l'École royale du génie de Mézières (promotion 1770), Gouvion suit la carrière militaire. Élu lieutenant-colonel du 3e bataillon de volontaires de la Drôme en 1791, il franchit assez rapidement plusieurs grades et devient général de brigade le à l'époque de la Révolution française.

Il exerce divers commandements aux armées du Nord, puis à celles d'Italie, revient en 1799 aux armées du Nord et combat en République batave sous les ordres du général Brune contre les troupes anglo-russes. Promu général de division le , sur le champ de bataille de Bataille de Bergen où il s'est distingué, puis prend part à la bataille de Castricum.

Il est fait commandant de la 9e division militaire à Montpellier en 1800 et devient, en 1802 inspecteur général de la gendarmerie, et président l'année suivante du collège électoral de la Drôme.

Le 12 pluviôse an XIII il est nommé au Sénat conservateur et est créé comte de l'Empire le . Après avoir fait dans l'intervalle les campagnes de Prusse et de Pologne, il organise à Metz en 1812 des cohortes destinées à l'expédition de Russie et forme l'année suivante un corps d'armée de gardes nationales pour protéger Toulon que menacent les Anglais.

Il revient à Paris au retour des Bourbons. Il adhère alors au gouvernement royal et est nommé pair de France le . Il vote pour la déportation dans le procès du maréchal Ney. Il meurt le à Paris.

Titres

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du comte Gouvion et de l'Empire

Champ de sinople chargé d'un sabre d'or surmonté d'une étoile d'or, avec une grenade enfammée d'argent en chef et à sénestre ; quartier du sénat.[2]

Armes du comte Gouvion, pair de France

De sinople, au sabre d'or en pal, surmonté d'une étoile du même, accosté à dextre d'un casque d'argent, taré de profil, la visière relevée et montrant quatre grilles d'argent, et à sénestre d'une grenade enflammée aussi d'argent.[3]

Ou
De sinople, à un sabre d'or, surmonté d'une étoile du même, le tout acc. au canton senestre du chef d'une grenade allumée, au naturel.[5]

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. « Web.genealogie, le site de la généalogie historique », Les dynasties célèbres / Dynastie de Gouvion Saint-Cyr, sur web.genealogies.free.fr (consulté le )
  2. « BB/29/974 page 25. », Titre de comte accordé à Jean, Louis, Baptiste Gouvion. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  3. François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  4. « Cote LH/1077/8 », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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