Louis Chabert
Louis Chabert, né le à La Tronche (Isère), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Louis Chabert | ||
Naissance | La Tronche (Isère) |
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Décès | (à 58 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1815 | |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme soldat au 1er bataillon de volontaires de l’Isère, il devient caporal le , et sergent le . Il sert du au , à l’armée des Alpes, puis il rejoint l’armée d’Italie jusqu’au .
Il reçoit son brevet de capitaine le , au 5e bataillon de volontaires du Mont-Blanc, et il est blessé d’un coup de feu à la jambe droite le . Affecté à l’armée des Pyrénées, il reçoit un coup de baïonnette à la poitrine le , lors de la guerre du Roussillon.
Le , il retourne à l’armée d’Italie, et le , il prend les fonctions d’adjudant de place à Milan. Le , il entre dans le corps des guides à pied, et le , il intègre l’armée d’Egypte. Il est nommé chef de bataillon le , au 44e régiment d’infanterie de ligne.
De retour en France le , il est envoyé à l’armée du Nord, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . En 1806 et 1807, il fait la campagne de Prusse et de Pologne, et il est blessé d’un coup de feu au pied gauche le , à la bataille de Friedland. Il est élevé au grade de major à la suite au 44e régiment d’infanterie le , et le , il est major titulaire au 108e régiment d’infanterie de ligne.
En 1809, il participe à la campagne d'Allemagne et d'Autriche, et il est nommé colonel en second le , au 76e régiment d’infanterie de ligne. Il est blessé d’un coup de feu au bras gauche le , à la bataille d'Essling, le d’un coup de feu au bras gauche à la bataille de Wagram, et le d’un coup de feu au ventre toujours à la bataille de Wagram.
Le , il passe à l’armée d’Espagne, et il est blessé d’une balle à la tête le , à la bataille de Fuentes de Oñoro. Il prend le commandement du 76e régiment d’infanterie de ligne le .
De retour en France le , il sert à la Grande Armée, jusqu’au .
Lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le , et officier de la Légion d’honneur le . Il est mis en non activité le .
Pendant les Cent-Jours, il est promu général de brigade le .
Au retour des Bourbons, sa promotion au grade de général est annulée par ordonnance du , et il est admis à la retraite avec le grade de colonel le même jour.
Il meurt le , à Paris.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Cote LH/465/23 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 26.
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