Louis Antoine Vast Vite Goguet

Louis Antoine Vast Vite Goguet, né le à Épénancourt, mort le à Épénancourt (Somme), est un général français.

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Louis Antoine Vast Vite Goguet

Naissance
Épénancourt
Décès  57 ans)
Épénancourt (Somme)
Origine Royaume de France
Arme infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17801815
Distinctions Officier de la Légion d’honneur
commandeur de l’Ordre royal des Deux-Siciles

États de service

Il entre en service le , dans le régiment de dragons de la Reine, et il passe le , en qualité de fusilier dans le corps royal de la marine. Il est en garnison à Brest jusqu’au , époque où il obtient son congé.

Le , il s’engage dans le Régiment Royal-Hesse-Darmstadt, et il obtient son congé absolu le .

Le , il entre comme chef de bataillon dans le 3e bataillon Liégeois, avec lequel, il fait les campagnes de 1793 à l’an III à l’armée du Nord. Le 11 germinal an IV (), il passe avec son grade dans la 101e demi-brigade de ligne, devenu 84e puis 25e demi-brigade d’infanterie de ligne. Il participe aux campagnes d’Italie et d’Helvétie.

En l’an VI, il rejoint l’armée d’Orient, et il se distingue lors du siège de Saint-Jean-d’Acre. Il est nommé colonel provisoire par le général Kleber le 16 vendémiaire an VIII (), à la 22e demi-brigade d’infanterie légère.

De retour en France, il est confirmé dans son garde par arrêté des consuls le 15 germinal an X (). Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII (), officier de l’ordre le 25 prairial suivant (), et il est désigné pour faire partie du collège électoral du département de la Somme.

En l’an XIII et an XIV, il participe aux campagnes en Italie, puis de 1806 à 1811 à l’armée de Naples et dans les Calabres. Il est fait commandeur de l’Ordre royal des Deux-Siciles le .

Il est promu général de brigade le , et il est envoyé au camp de Bayonne fin 1811. En 1812, il passe à l’armée d’Espagne, et le , il est désigné pour faire partie du corps d’observation sous Mayence. En juillet 1813, il fait la campagne de Saxe, à la tête de la 1re brigade de la 45e division d’infanterie du 14e corps d’armée. Il est fait prisonnier de guerre le , lors de la capitulation de Dresde, et il ne rentre en France que le .

Il est admis à la retraite le .

Il meurt le à Épénancourt.

Sources

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