Louis-Désiré-Joseph Bonnaire

Louis-Désiré-Joseph Bonnaire naît au Cateau-Cambrésis, avocat au Parlement de Flandre, il meurt en 1795 à Brunswick[1]

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Biographie

  • , il est avocat au Parlement de Flandre.
  • , Professeur de la Chaire de Droit de l'Université de Douai, il y est reçu comme Docteur.
  • , une violente émeute éclate à Douai, à propos d'un arrêté relatif à l'exportation du grain. Un négociant nommé Nicolon qui faisait partie des émeutiers est arrêté puis mis en prison. De là, il est extrait pour être pendu à la lanterne avec l'imprimeur Derbaix. Ce dernier avait d'ailleurs, avant ce funeste jugement, pris sa défense.
  • , le gouvernement décrète l'arrestation du maire Bonnaire et de ses collègues officiers municipaux, ordonne qu'ils soient conduits à Orléans. Avertis à temps, ils prennent la fuite et publient, une fois hors de péril, un mémoire pour justifier leur conduite exempte de tout reproche.
  • , un décret les autorise à revenir dans leur pays. Nonobstant, M. Bonnaire reste retiré à Wolfenbuttel et meurt à Brunswick (Basse-Saxe) en 1795.

Notes et références

  1. Page 43- Galerie Douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai par Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul - imprimé par Adam Aubers à Douai en 1884 - archivé à la Bibliotheca Bodletana numérisé par Google Books
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