Liberté-Oléron

Liberté-Oléron est un film français réalisé par Bruno Podalydès, sorti le .

Liberté-Oléron
Réalisation Bruno Podalydès
Scénario Bruno Podalydès
Denis Podalydès
Acteurs principaux
Pays d’origine France
Durée 107 minutes
Sortie 2001


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Comme chaque été, Jacques, sa femme Albertine et leurs quatre garçons viennent passer les vacances dans leur petite villa de l'île d'Oléron. Et comme chaque été, après avoir épuisé les joies des jeux de plage, Jacques ne tarde pas à trouver le temps long. Son remède à l'ennui : l'appel du large. Rattrapé par un rêve de gosse, il s'est en effet mis en tête d'acheter un voilier, lui qui n'a jamais navigué sur autre chose qu'un bateau gonflable. Les tarifs du constructeur local ne le refroidissent qu'un temps. Mais quand il se décide enfin, l'objet de sa convoitise est en rupture de stock et il doit se contenter d'un dériveur d'occasion. Après tout, qu'importe la coque de noix, pourvu qu'on ait l'ivresse.

Résumé détaillé

C'est le début des vacances d'été, Jacques Monot, sa femme Albertine, Benoît l'aîné, Anatole féru de l'œuvre Cyrano de Bergerac, Frédéric pratiquant la voile et Nono le petit dernier arrivent à l'île d'Oléron. Arrivé à la plage, Jacques ne cesse de gonfler des bouées pour les plus jeunes enfants, la famille profite ensuite de plusieurs jeux de plages.

Plus tard, Nono joue avec un sous-marin télécommandé avec Jacques, son père. Mais lorsqu'ils le font plonger sous l'eau, il ne remonte pas et malgré les recherches de Jacques, Benoît et Anatole, le sous-marin est perdu. Jacques évoque le fait que le sous-marin est sans doute parti très loin, à l'île d'Aix, endroit où il souhaite aller. Pendant ce temps, Frédéric le troisième enfant est envoyé à un club de voile appelée l'école des mouettes, endroit qu'il ne semble apprécier guère. Le temps passe, et Jacques s'ennuie énormément sur son bateau gonflable, il décide donc d'aller avec sa famille dans un magasin de bateaux, seulement pour voir où ils font la connaissance du patron du magasin, Chevreteau.

Après avoir vu une série de bateaux appelés les Windget ainsi que leurs tarifs, la famille rentre à leur villa de vacances. Jacques fait les comptes à propos des tarifs, Albertine réfléchit à un arbre à planter dans le jardin tandis que Benoît, l'aîné, observe par sa fenêtre une boîte de nuit au loin du voisinage. Quelques jours plus tard, la routine reprend son cours, la famille va toujours à la plage et Jacques pars toujours se balader à la mer avec son bateau gonflable. Dans la journée, Benoît et Anatole voient une jeune fille nommée Caroline être jetée à l'eau de force par quatre garçons. Bien que poussé par son frère Benoît, il ne souhaite pas aller la défendre. La jeune Caroline habite en réalité à la maison blanche qui se trouve juste devant la plage où la famille y passe ses journées. En fait, il est amoureux d'elle mais n'ose pas lui parler, Anatole lui fait remarquer que c'est le cas chaque été. Alors que Jacques profite de la marée haute pour pêcher, il se décide finalement à s'acheter un Windget. Il se rend avec ses deux aînés chez Chevreteau qui leur apprend que malheureusement, tous les modèles sont en rupture de stock. Il reste cependant un bateau d'occasion appelé Zigomar.

C'est à cette occasion que l'on découvre la « glaviole » du père Bouchard. La « glaviole » est un vague objet métallique utilisé en mécanique et qui traîne facétieusement dans les pattes des gens, apparaissant notamment également dans une scène du film Les petits avions.

Finalement, Jacques achète le Zigomar et avec l'aide de Sergio, employé de Chevreteau, ils vont effectuer la mise à l'eau du bateau, moyennant 200 francs pour l'utilisation de la câle et subissant la hausse de la marée. Une fois cela fait, Jacques est heureux de posséder enfin son propre bateau à voile et part effectuer divers achats comme des gilets de sauvetage, des bouées, une casquette de capitaine, une corne de brume ainsi qu'une boussole et un journal de bord. Ces achats sont chers et Jacques se rend compte rapidement qu'avoir son propre bateau est très coûteux. Dans la soirée, la famille dîne dans une crêperie et discute du nom du bateau, une fois dehors, Jacques trouve le nom du bateau, il se nommera Liberté-Oléron. De son côté, Benoît entre dans la boîte de nuit afin d'y retrouver Caroline, il la voit assise dans un coin en restant pensante. Mais Benoît n'ose toujours pas lui parler et se contente de danser au milieu de la foule. Avant de se coucher, Jacques écrit ses premières phrases sur son journal de bord, évoquant le nom du bateau ainsi que ses projets avec celui-ci, comme le fait de partir un jour pour l'île d'Aix.

Le lendemain, Albertine reçoit la visite de Gaboriau, un paysagiste, afin de discuter de la mise en place du jardin de la villa. Pendant ce temps, Jacques et les deux aînés partent creuser durant la marée basse pour mettre l'ancre du bateau. Plus tard, la marée a monté, ils partent donc faire leur première balade en bateau en allant pécher, Albertine est à la plage avec Florence, une amie à elle ainsi que Nono. Durant la pêche, les prises se résultent à un seul poisson minuscule, de plus en voulant repartir, le moteur ne marche pas et Jacques décide de revenir en ramant. Les trois hommes arrivent dans le garage du magasin de Chevreteau avec le moteur, après un diagnostic de Sergio, le problème semble venir des pétons, chose que Jacques ne connaît guère. Dans la soirée, Jacques a continué son journal de bord, racontant la pêche d'aujourd'hui mais aussi son avis sur le comportement des garçons sur le bateau. Lors du repas, une légère dispute se produit entre Jacques et Albertine à propos du jardin de la villa et du bateau.

Les jours passent, Jacques tente tant bien que mal avec Benoît et Anatole de se familiariser avec le bateau, et ce malgré les bourdes commises et le message « Vive le PSG » affiché sur le voilier. Albertine se lie d'amitié avec Gaboriau. Ce même homme déjeune chez eux afin de discuter de son projet pour le jardin, il leur parle également de son bateau appelé Le lotus et les emmène faire un tour sur celui-ci. A cette occasion, la famille découvre que Gaboriau aime se mettre nu pour naviguer. Le même soir, la famille Monot, Gaboriau, la famille Lorcy ainsi que Chevretau et sa compagne dînent dehors sur la plage. Durant la soirée, Caroline se retrouve jetée à l'eau par les mêmes garçons de l'autre jour, s'ensuit une légère bagarre entre eux et Gaboriau voulant la défendre. Caroline rejoint le groupe pour se réchauffer auprès du feu, le groupe apprend que Gaboriau s'est occupé d'elle étant petite et que Francine la mère de Caroline, a eu une relation avec lui. Plus tard dans la soirée, tout le monde est rentré, sauf Benoît qui observe avec des jumelles Caroline sur son balcon, le tout en restant caché sur la plage. Mais un appel de son père sur son téléphone mobile lui rappelle de venir se coucher en vitesse car ils doivent partir tôt le lendemain pour faire la traversée jusqu'à l'île d'Aix.

Après un réveil difficile, la famille part avec Caroline sur le bateau et commence le voyage vers l'île d'Aix. Malgré quelques quiproquos, les voilà arrivés à destination, ils s'installent dans une campagne pour pique-niquer. Plus tard, Anatole, Frédéric et Nono s'amusent ensemble en rejouant l'œuvre de Cyrano de Bergerac, Benoît et Caroline font connaissance, Jacques et Albertine profitent ensemble du soleil. Les heures passent et la famille revient au port, ils sont surpris de voir le bateau pendu sur le bord à cause de la marée basse. Après cet incident, ils remontent sur le bateau mais Albertine tombe à l'eau et s'ensuit une scène de panique, jusqu'à ce que Jacques la récupère. Ils reprennent la mer et les ennuis semblent commencer, Anatole fait boire par erreur un produit capillaire à sa mère, Nono est déçu de ne pas avoir retrouvé son sous-marin et Jacques multiplie les défauts de langage marin.

Plus tard, le vent se lève, les différents incidents qui suivent poussent Jacques à bout. La bôme frappe violemment Albertine à la tête en raison d'un empannage incontrôlé. Le bateau penche de tous les côtés, Benoît et Anatole n'aident guère leur père et la dérive du bateau a disparu. Sous la colère, Jacques défait la voile de son bateau et dit ses quatre vérités à sa famille, en voulant utiliser le moteur, celui-ci lui fait à nouveau défaut. Jacques craque et après avoir tenté de battre Benoît, qui lui aussi a vidé son sac, il frappe par erreur Albertine avec une manivelle de winch restée dans un sac en toile. Elle se retrouve sonnée, Jacques choqué tente tant bien que mal de la rassurer. À la suite de cet incident, Frédéric se jette à l'eau, toute la famille saute pour le ramener au bateau sauf Caroline qui utilise les fusées de détresse de faible qualité. Fort heureusement, Gaboriau arrive avec son bateau et les sauve.

Quelques jours plus tard, la famille est rentrée à Oléron. Albertine déjeune avec Frédéric chez Francine, elle lui raconte leur périple, mais en détournant ce qu'il s'est réellement passé afin de rendre ce voyage positif plutôt que négatif. Benoît revoit Caroline, après une petite discussion entre eux, elle lui propose une chambre dans leur maison afin qu'il puisse y séjourner l'été prochain. Jacques de son côté est à la plage avec Nono et Anatole. Déprimé, il regarde la mer sur son bateau gonflable qui se dégonfle, mais Anatole ayant pitié de lui le rejoint.

La fin du film montre un plan sur le bateau où l'on peut entendre les dernières lignes du journal de bord : Frédéric s'étant jeté à l'eau, ses parents l'ont retiré de « l'école des mouettes », le bateau a été revendu à un bon prix mais le moteur est resté invendu. Enfin, une dernière séquence montre Nono racontant une petite histoire, ainsi qu'un plan sur son sous-marin remontant à la surface.

Fiche technique

Distribution

Notes et références

    Liens externes

    • Portail du cinéma français
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.