Lettre de Sibérie
Lettre de Sibérie est un film documentaire, réalisé par Chris Marker, sorti en 1957.
Réalisation | Chris Marker |
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Scénario | Chris Marker |
Musique | Pierre Barbaud |
Acteurs principaux |
Georges Rouquier (voix) |
Sociétés de production |
Argos Films Procinex |
Pays d’origine | France |
Genre | Film documentaire |
Durée | 62 minutes (1 h 2) |
Sortie | 1957 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le documentaire montre en voix-off les plans filmés par Chris Marker en Sibérie. Il passe en revue différents sujets : la vie des gens sur place, la modernisation de la société, les chercheurs d'or, etc. et est ponctué de digressions, comme un dessin animé sur les mammouths, une fausse publicité vantant les mérites des rennes ou une scène où la voix off est refaite plusieurs fois.
Fiche technique
- Titre : Lettre de Sibérie
- Réalisation : Chris Marker
- Scénario : Chris Marker
- Commentaires : Georges Rouquier
- Photographie : Sacha Vierny
- Montage : Anne Sarraute
- Musique : Pierre Barbaud
- Chef d'orchestre : Georges Delerue
- Soliste : Ella Timourkhan
- Effets spéciaux et animation : Arcady
- Dessins : Remo Forlani
- Voix : Catherine Le Couey et Henri Pichette,
- Assistants : Marie-Claire Pasquier, Jasmine Chasney, l'ours Ouchatik, la chouette Gorgô,
- Documentation : Armand Pierrard
- Son : Studio Marignan,
- Tirage : Laboratoires Éclair
- Producteurs : Anatole Dauman
- Société de production : Argos Films et Procinex.
- Pays d'origine : France
- Langue : Fraénçais
- Format : Couleur (Eastmancolor) — 16 mm — 1,37:1 — Son : Mono
- Genre : Film documentaire
- Durée : 62 minutes (1 h 2)
- Dates de sortie :
- France :
- Allemagne de l'Ouest : (Festival international du film de Mannheim-Heidelberg)
- Royaume-Uni : (Festival du film de Londres)
- Suède :
- États-Unis : (New York City, New York)
Distribution
- Georges Rouquier : la voix du narrateur
Scène de Iakoutsk
Une courte scène est remarquable par son humour : on y voit un autobus dans les rues de Iakoutsk, des travailleurs et enfin un Iakoute louchant. Le montage et les commentaires off de Marker montrent le pouvoir des images, tout en illustrant, comme le dit Marker dans la scène, le fait que « les mots peuvent faire dire tout ce qu'on veut aux images ».
Cette prise de vue est commentée à trois reprises avec des tonalités opposées :
- La glorification du régime socialiste : Iakoutsk, capitale de la République socialiste soviétique de Iakoutie est une ville moderne, où les confortables autobus... un pittoresque représentant des contrées boréales, etc.
- Une description neutre : À Iakoutsk, où les maisons modernes gagnent petit à petit sur les vieux quartiers sombres... un Iakoute affligé de strabisme, etc.
- Une diatribe contre le collectivisme : Iakoutsk, à la sinistre réputation, est une ville sombre où tandis que la population s'entasse péniblement dans des autobus rouge sang... un inquiétant Asiate, etc.
Voir aussi
Bibliographie
- Chris Marker, Commentaire 1, Paris, 1967, Éditions du Seuil.
- Jean Queval, Gilbert Salachas, Téléciné, no 82, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), Paris, avril-, fiche N° 349.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Voir le texte complet
- extrait sur YouTube
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