Les Vilaines Manières
Les Vilaines Manières est un film franco-suisse réalisé par Simon Edelstein et sorti en 1974. Le film s'inscrit dans le courant du cinéma suisse contemporain[1].
Réalisation | Simon Edelstein |
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Scénario | Simon Edelstein |
Acteurs principaux |
Jean-Luc Bideau |
Sociétés de production |
Citel Films Planfilm |
Pays d’origine |
Suisse France |
Genre | Drame |
Durée | 76 minutes |
Sortie | 1974 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Jean-Pierre Boutier (Jean-Luc Bideau) anime une émission de radio « Courrier du cœur » qui a du succès.
Un soir dans un bistro, il rencontre Jeanne (Francine Racette), une femme libérée qui refuse d'adhérer au "système". Elle vit au jour le jour et elle «emprunte» des voitures et des appartements. Elle tente d'ouvrir les yeux de Jean-Pierre et de le sortir de sa torpeur intellectuelle et humaine.
Jean-Pierre et Jeanne passent une folle nuit en occupant des villas inoccupées. Mais le lendemain, Jean-Pierre retourne à sa triste solitude[2],[3].
Fiche technique
- Titre : Les Vilaines Manières
- Réalisation : Simon Edelstein
- Scénario : Simon Edelstein
- Photographie : Renato Berta
- Décors : Jean-Claude Maret
- Son : Jeti Grigioni
- Musique : Patrick Moraz
- Montage : Brigitte Sousselier
- Production : Citel Films - Planfilm
- Producteur : Yves Gasser
- Distribution : Planfilm
- Pays d'origine : Suisse - France
- Durée : 76 minutes
- Date de sortie : France -
Distribution
- Jean-Luc Bideau : Jean-Pierre Boutier
- Francine Racette : Jeanne
- Claire Dominique : Marie
- Nicole Zufferey : Mercedes
- Jacques Denis : le voisin
- Serge Nicoloff : l'ami de Jean-Pierre
- Jean-Louis Feuz : technicien de radio
- Nicole Roüan : la secrétaire de Jean-Pierre
- Erika Dentzler : une prostituée
- Michel Cassagne : l'homme du bus
A propos du film
Selon Freddy Buache, fondateur de la Cinémathèque Suisse : "Le style et le ton de Simon Edelstein dans Les Vilaines Manières manifestent une imagination beaucoup plus baroque [que celle de Michel Soutter] et une inspiration plus amère, qui, au tournant de ces meilleures séquences, laissent percevoir des résonances aldrichiennes»[4].
Sélection
Notes et références
- « Simon Edelstein », sur Ciné-Phil-Azr (consulté le )
- « Les vilaines manières », sur Sens Critique (consulté le )
- « Les vilaine manières », sur Ciné Mémorial (consulté le )
- Fréddy Buache, Le cinéma suisse (1898-1998), Lausanne, L'Age d'Homme, coll. "Histoire et théorie du cinéma", , 233 p. (ISBN 978-2-8251-1012-6), p. 233
- Freddy Buache, Le Cinéma suisse 1898-1998, L'Âge d'homme, 1998, p. 233. Freddy Buache souligne : « Que ce film, en 1973, se soit trouvé sans défenseur au festival de Locarno me paraît indiquer, en plus de l'incompétence des critiques, l'irresponsabilité des dirigeants paradeurs et pusillanimes »
Bibliographie
- Henry Moret, Écran 74, no 23, , p. 57
- Jacques Grant, Cinéma 74, no 1855, , p. 125
- Guy Allombert, La Revue du cinéma, no 284, , p. 128
- Christian Bosséno, La Saison cinématographique 74, , p. 396
Liens externes
- Les Vilaines Manières sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
- (en) Les Vilaines Manières sur l’Internet Movie Database
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