Les Vaisseaux du temps
Les Vaisseaux du temps (titre original : The Time Ships) est un roman de Stephen Baxter paru en 1995. Ce roman est une suite de La Machine à explorer le temps de H. G. Wells.
Les Vaisseaux du temps | |
Auteur | Stephen Baxter |
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Pays | Royaume-Uni |
Genre | Roman Science-fiction |
Version originale | |
Langue | Anglais britannique |
Titre | The Time Ships |
Éditeur | HarperCollins |
Lieu de parution | Londres |
Date de parution | |
ISBN | 0-00-224609-0 |
Version française | |
Traducteur | Bernard Sigaud |
Éditeur | Robert Laffont |
Collection | Ailleurs et Demain |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | |
Type de média | Livre papier |
Nombre de pages | 498 |
ISBN | 2-221-08491-8 |
Résumé
Par une chance extraordinaire, la narration de ce second voyage est parvenue à Stephen Baxter, un siècle exactement après la parution en 1895, de La Machine à explorer le temps[1]. On y retrouve des Morlocks qui disposent d'une civilisation technologique avancée. C'est aussi l'histoire de la découverte de mondes parallèles, solution aux paradoxes temporels.
Roman écrit dans le style de celui de La Machine à explorer le temps mais avec une intrigue et une maîtrise des paradoxes temporels différente du livre de H.G. Wells. Mais il est vrai aussi que cent ans séparent les deux romans...
Références aux autres œuvres de H. G. Wells
Bien entendu, Les Vaisseaux du temps se réfère souvent aux événements de La Machine à explorer le temps, mais le roman de Stephen Baxter fait également référence à un certain nombre d'autres œuvres de H. G. Wells[2],[3] :
- Le nom de Gottfried Plattner, qui servira à baptiser la plattnerite (la substance permettant le voyage dans le temps) est issue de la nouvelle L'Histoire de Plattner (The Plattner Story, 1896). Dans la nouvelle Gottfried Plattner est un professeur qui se retrouvera projeté dans une autre dimension après avoir subi un accident au cours de l'analyse d'une étrange "poudre verte". Il n'y a pas de lien directe avec le Plattner du livre de Baxter, puisque dans celui-ci il s'agit simplement d'un pseudonyme du héros. En revanche, dans les deux cas, il est bien question d'une poudre verte ayant la propriété d'agir sur l'espace-temps.
- Nebogipfel, le Morlock compagnon du héros tire son nom de la nouvelle Les Argonautes à la conquête du temps (en) (The Chronic Argonauts, 1888). Cette histoire est souvent considérée comme une première version de La Machine à explorer le temps (The Time Machine , 1895). Dans ce récit, le Dr. Moïse Nebogipfel est un scientifique travaillant sur les voyages dans le temps. On notera que le nom Moïse est également utilisé dans le livre de Baxter (pour nommer la version jeune du héros)[3].
- L'énergie nucléaire n'est pas issue de l'uranium, mais est produite à partir d'une substance appelée Carolinum. Le carolinum permet la production de la plattnerite, mais aussi de bombes nucléaires. Contrairement aux bombes A, les bombes au carolinum continuent d'exploser continuellement des années durant. Le nom du carolinum et sa propriété d'explosion continu sont tirés du roman La Destruction libératrice (The World Set Free, 1914)[4]. Notons que dans cette histoire, la vison d'une arme nucléaire avant l'heure est souvent considérée comme étonnement lucide de la part de Wells.
- Les extraterrestres rencontrés vers la fin du livre sont décrits comme ayant un corps circulaire, des tentacules de chaque côté et une sorte de bec en guise de bouche; cette apparence rappelle fortement celle des martiens de La Guerre des mondes (The War of the Worlds, 1898).
- Vers la fin du livre, lorsque le voyageur temporel "retrouve" son corps, l'auteur décrit l'événement d'une manière très similaire à ce que l'on peut voir dans la nouvelle Sous le bistouri (Under the Knife, 1896), où le narrateur retourne dans son corps après une expérience de mort imminente.
Prix littéraires
- Prix British Science Fiction du meilleur roman 1995[5]
- Prix John-Wood-Campbell Memorial, sans catégorie en 1996[5]
- Prix Philip-K.-Dick, roman en 1997[5]
- Prix Bob-Morane, roman étranger en 1999
Éditions
- The Time Ships, HarperCollins, , 454 p. (ISBN 0-00-224609-0)
- Les Vaisseaux du temps, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », , trad. Bernard Sigaud, 498 p. (ISBN 2-221-08491-8) (notice BnF no FRBNF37033258)
- Les Vaisseaux du temps, Le Livre de poche, coll. « Science-fiction » no 7256, , trad. Bernard Sigaud, 633 p. (ISBN 2-253-07256-7) (notice BnF no FRBNF39103128)
Notes et références
- « Les Vaisseaux du temps », sur babelio.com (consulté le )
- La rubrique qui suit est issue en partie de la page anglophone
- Stephen Baxter, « Les Vaisseaux du temps » sur le site NooSFere (consulté le ).
- H. G. Wells, The World Set Free, , « 2 » :
« [T]he new bombs that would continue to explode indefinitely... »
- « The Time Ships », sur worldswithoutend.com (consulté le )
Annexes
Article connexe
Liens externes
- « Les Vaisseaux du temps », sur babelio.com (consulté le )
- Stephen Baxter, « Les Vaisseaux du temps » () sur le site NooSFere
- « La Guerre des mondes » sur le site NooSFere
- « La Destruction libératrice » sur le site NooSFere
- L'histoire de Plattner - Résumé et Analyse sur le site EmpireSF
- Sous le bistouri - Résumé et Analyse sur le site EmpireSF
- Ressources relatives à la littérature :
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