Les Femmes de Visegrad

Les Femmes de Visegrad (For Those Who Can Tell No Tales) est un film dramatique bosniaque écrit et réalisé par Jasmila Žbanić, sorti en 2013.

Les Femmes de Visegrad
Le pont Mehmed Pacha Sokolović, décor récurrent et inquiétant du film.
Titre original For Those Who Can Tell No Tales
Réalisation Jasmila Žbanić
Scénario Zoran Solomun
Kym Vercoe
Jasmila Žbanić
Acteurs principaux

Kym Vercoe

Sociétés de production Damir Ibrahimovich
Jasmila Žbanić
Pays d’origine Bosnie-Herzégovine
Genre Film dramatique
Durée 72 minutes
Sortie 2013


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Début des années 2010. Kym Vercoe, une actrice australienne, part seule visiter la Bosnie-Herzégovine. Son voyage se passe bien, à part une nuit de nausées dans un hôtel de Višegrad, le Vilina Vlas.

À son retour, elle découvre sur le Web que 200 femmes furent violées et tuées dans cet hôtel lors du massacre de Višegrad, en 1992. Profondément choquée, elle décide de repartir sur place pour filmer et comprendre pourquoi une telle tragédie est laissée sous silence.

Fiche technique

Distribution

  • Kym Vercoe : Kym Vercoe
  • Simon McBurney : Tim Clancy, l'auteur du guide touristique
  • Leon Lučev : Veljko, un des acteurs du massacre
  • Damir Kustura : Darko, le motard qui drague Kym
  • Alija Aljevic : le réceptionniste de l'hôtel
  • Boris Isakovic : l'inspecteur de police
  • Sasa Orucevic : le traducteur de la police
  • Suvad Veletanlić : le danseur de rue

Récompenses et nominations

Nominations

2013
Festival de cinéma européen des Arcs : Flèche de Cristal
2014
Hong Kong International Film Festival : Prix SIGNIS

Accueil

Télérama
« Ce film étonnant flotte entre documentaire et fiction : Kym Vercoe joue son propre rôle dans cette quête dédiée — comme dit le titre original — « à ceux qui ne peuvent plus raconter l'histoire ». »[1]
Critikat
« Un thriller tendu quasi exclusivement sur ce hors-champ têtu à l’épreuve de faits encore plus têtus. […] Dommage, cependant, que cette sobriété dans le devoir de mémoire trébuche sur la fin. »[2]
Le Monde
« À trop se défier des artifices, des effets dramatiques, la mise en scène, plate et littérale, échoue à restituer une dimension spirituelle à son sujet. L'évocation de ce drame n'exigeait pas un tel emballage de vide. »[3]

Autour du film

Le film est basé sur l'histoire vraie de Kym Vercoe. L'actrice est en voyage à Višegrad et son guide touristique lui conseille de passer la nuit à l'hôtel Vilina Vlas (en), dont elle ignore le passé tragique[4].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Cécile Mury, « Les Femmes de Visegrad », sur Télérama.fr
  2. Benoît Smith, « Vouloir dire : Les Femmes de Visegrad », sur Critikat,
  3. Isabelle Regnier, « Les femmes de Visegrad : la mémoire trouée de la guerre en Bosnie », sur Le Monde,
  4. (en) « Press Book : For Those Who Tell No Tales » [PDF], sur deblokada.ba, (consulté le )
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