Leménil-Mitry

Leménil-Mitry est une commune française située dans le sud du département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Leménil et Mitry.

Leménil-Mitry

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes du pays du Saintois
Maire
Mandat
Jean-Hyacinthe de Mitry
2020-2026
Code postal 54740
Code commune 54310
Démographie
Population
municipale
hab. (2018 )
Densité 0,87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 08″ nord, 6° 15′ 09″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 360 m
Superficie 3,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meine au Saintois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Leménil-Mitry
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Leménil-Mitry
Géolocalisation sur la carte : France
Leménil-Mitry
Géolocalisation sur la carte : France
Leménil-Mitry

    Avec 2 habitants recensés en 1999 puis 3 en 2018[1], ce village est cité comme ayant le plus faible nombre d'habitants des communes de Meurthe-et-Moselle et de la France entière si l'on exclut la commune de Rochefourchat qui ne comptait qu'un seul habitant au recensement de 2014 mais qui n'y vivrait pas en permanence d'après l'office de tourisme de la vallée de la Roanne[2]. Leménil-Mitry fait partie du canton de Meine au Saintois, au sein de l'arrondissement de Nancy.

    Géographie

    Localisation

    Placé au sein du Saintois, au sud du département de Meurthe-et-Moselle et à proximité des Vosges, le village de Leménil-Mitry est situé à une altitude moyenne de 320 mètres.

    Communes limitrophes

    Leménil-Mitry est limitrophe de six communes, toutes situées dans le département de Meurthe-et-Moselle et réparties géographiquement de la manière suivante :

    Hydrographie

    Le ruisseau de Bainville-aux-Miroirs traverse le village.

    Climat

    Leménil-Mitry connait un climat de type océanique dégradé à influence continentale assez marquée. Les températures sont contrastées, à la fois en journée et entre les saisons. Les hivers sont froids et secs par temps de gel. Les étés ne sont pas toujours ensoleillés mais chauds. Les brouillards sont fréquents à l'automne et les vents rares et peu violents. Les précipitations tendent à être moins abondantes que sur l'ouest de la France, mais sont régulièrement réparties tout au long de l'année.

    Le tableau suivant recense les données climatiques de Nancy, distante de vingt-sept kilomètres à vol d'oiseau[3].

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures minimales moyennes (°C) -0,9 -0,8 1,8 3,6 7,8 11,1 13,0 12,7 9,7 6,1 2,2 -0,4 5,6
    Températures moyennes (°C) 1,8 2,8 6,2 8,8 13,2 16,4 18,7 18,5 14,9 10,3 5,2 3,0 10,0
    Températures maximales moyennes (°C) 4,4 6,3 10,5 14,0 18,6 21,6 24,3 24,2 20,1 14,5 8,2 5,5 14,3
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 61 56 55 48 70 75 64 58 63 67 68 78 763

    Risques naturels

    Parmi les catastrophes naturelles subies par le village, on compte des inondations et coulées de boue en décembre 1982, en avril 1983, en décembre 1999 et en octobre 2006[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Leménil-Mitry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,3 %), terres arables (13,9 %), prairies (3,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Manullum ou Masnillum en 1224 et romanes Manille en 1350, Le Mesnil en 1571, Le Mesnil-près-Bayon en 1590, Ménil-la Grenade ou Ménil-Mitry en 1779[12], Le Menil en 1793 puis Le Ménil et Leménil-Mitry depuis 1801[13].

    L'élément Leménil vient de mesnil qui signifie « domaine rural ». L'élément Mitry fut ajouté au XVIIIe siècle, du nom de la famille de Mitry, qui devint seigneur du Ménil au XVe siècle.

    Histoire

    Une présence gallo-romaine y serait attestée par la découverte de fragments d'objets en 1849[14].

    Leménil-Mitry est un très petit village de l'ancien duché de Lorraine qui était de la paroisse de Bainville et fut érigé en cure en 1604. L'église fut entièrement détruite à une époque inconnue. Le château appartient aux comtes de Mitry. La tradition prétend, sans preuves, que la terre du village était un franc-alleu et que les seigneurs avaient le droit de battre monnaie[15].

    Maquis en 1944

    Stèle du GL42.
    Panneau explicatif.

    Dans ce petit village d'une dizaine d'habitants, loin des grands axes routiers, à l'abri de bois importants et à proximité d'un terrain de parachutage appelé Chandernagor, en août 1944 ont été rassemblés 894 maquisards du Groupe Lorraine 42 (GL 42), en grande partie originaires de la région selon le texte du panneau explicatif de la stèle du maquis du Groupe Lorraine 42[16],[17].

    Durant la nuit du 24 au ont été parachutés sur ce terrain le major anglais Arthur Dupre Denning, le capitaine français Regis Coste et le sergent-chef radio américain Roger Pierre. Des armes, des munitions et de l'équipement ont également été réceptionnés plusieurs fois sur ce site[17].

    Le , un détachement allemand de 250 hommes avec de l'armement lourd et appuyé par quatre blindés attaque le GL 42 à Leménil-Mitry. Après huit heures de combats acharnés, surpris par la résistance qui lui est opposée, les Allemands sont obligés de battre en retraite[16].

    Le GL 42 joua un rôle important dans la collecte et l'exploitation de renseignements et dans les opérations de guidage des éléments de l'armée Patton pour la traversée de la Moselle. Il participa à la libération de Lunéville et de ses environs.

    Le , le général Patton rend visite au GL 42 à Leménil-Mitry, passe les troupes en revue dans la cour d'honneur du château, félicite tous les maquisards pour leur conduite au cours des combats pour libérer la région, reconnaissant ainsi au GL 42 la qualification de Forces françaises de l'intérieur.

    Au cours des différents combats, de nombreux maquisards furent tués par les troupes allemandes. En leur mémoire, de nombreuses stèles furent érigées sur les principaux lieux de combats : Haussonville, Saint-Mard, pont de la Moselle à Bayon, Laneuveville-devant-Bayon, Leménil-Mitry, Crantenoy, Goviller, Charmes.

    Le , le GL 42 devient le 5/20e bataillon de marche et participe en à la contre-offensive des Ardennes.

    Le , à Clermont-en-Argonne, il reforme le 1er Bataillon du 150e R.I, fer de lance des combats lors de la libération de la Poche de Royan en . Le Groupe Lorraine fut cité comme le plus important maquis de la région Est et classé officiellement Unité Combattante par le Ministère de la Défense[16].

    Le colonel Grandval, commandant de la résistance région C, gratifia le GL 42 comme le plus beau fleuron de la résistance en Lorraine, par son efficacité et par l'importance de ses effectifs[16].

    En 1994, le monument du Groupe Lorraine 42 (GL42) a été érigé à Vigneulles, rappelant que 93 maquisards du GL 42 sont morts pour la France.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Aux élections municipales de 2008, les neuf membres du conseil ont été élus à l'unanimité des huit électeurs inscrits. Cinq des neuf conseillers municipaux de Leménil-Mitry portent le patronyme De Mitry[18].

    En 2012, le verdict des urnes à Leménil-Mitry donnait Nicolas Sarkozy en tête avec deux voix, suivi par François Bayrou et Eva Joly, crédités d'une voix chacun. Les quatre autres électeurs de la commune se sont abstenus.

    Henri de Mitry a une extraordinaire longévité politique, il est en effet constamment réélu depuis 1977. En 2020, il passe le flambeau à Jean-Hyacinthe de Mitry, avocat, membre de sa famille, et au conseil municipal depuis 2014[19].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mai 2020 Henri de Mitry[20]   Retraité salarié du secteur privé
    mai 2020 En cours Jean-Hyacinthe de Mitry[20],[21]   Profession libérale

    Population et société

    Évolution démographique

    En 2018, Leménil-Mitry compte trois habitants, soit une augmentation de 50 %, autrement dit un résident supplémentaire, par rapport à 1999. La commune occupe le 36 672e rang au niveau national, alors qu'elle était au 36 654e en 1999, et la commune la moins peuplée au niveau départemental, sur 591 communes.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Leménil-Mitry depuis 1793.

    Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du , dite loi de démocratie de proximité[22], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu par roulement tous les cinq ans[23]. Pour Leménil-Mitry, le premier recensement a été fait en 2007, les suivants en 2012 et 2017[24]. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au et correspond au recensement de l’année 2007, qui, pour Leménil-Mitry, est un recensement exhaustif. Le maximum de la population a été atteint en 1793 avec 100 habitants.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

    En 2018, la commune comptait 3 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1009670718868807567
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    687352525048453724
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    39342422202119119
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018
    454223333
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2017, la population de Leménil-Mitry comprend un homme entre 45 et 59 ans et deux femmes entre 45 et 59 ans[24].

    Économie

    La ferme du château de Ménil-Mitry permet une activité agricole et l'exploitation forestière selon Edouard Bécus[28].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château.

    La commune possède un château du XVIe siècle, démantelé en 1675 par ordre de Louis XIV ; ce n'était plus en 1679 qu'un tas de pierres. Il fut reconstruit un peu à l'écart en 1721 par Frédéric le Cordier puis modifié vers 1812 et 1840. En revanche, Leménil-Mitry ne possède aucune église.

    Gastronomie

    Le village est situé sur le territoire de l'AOC de l'eau-de-vie de mirabelle de Lorraine[29].

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine de Mitry, général de division et commandeur de la Légion d'honneur, né à Leménil-Mitry en 1857. Il est enterré aux Invalides en 1924.

    Héraldique

    Les armes de Leménil-Mitry se blasonnent ainsi[30] :

    Blason
    D'or à trois tourteaux de gueules.
    Détails
    Armes de la famille de Mitry.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Henri Lepage, Dénombrement des communes de la Meurthe (2ème partie), Peiffer, 1843
    • Dossier de l'historique du GL42, lire en ligne : Espace de mémoire

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Populations légales 2018 − Commune de Leménil-Mitry (54310) | Insee », sur www.insee.fr.
    2. « Rochefourchat », sur le site de l'office de tourisme de la vallée de la Roanne (consulté le ).
    3. Prévisions locales - Météo-France
    4. « Historique des risques naturels et technologiques à Leménil-Mitry (54) », sur www.commune-mairie.fr.
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Henri Lepage, Dictionnaire topographique de la France. Dictionnaire topographique du département de la Meurthe : réd. sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine par M.Henri Lepage, (lire en ligne), p. 89.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, « Revue historique de la Lorraine », sur Gallica, .
    15. Henri Lepage, Le département de la Meurthe : statistique historique et administrative. 2e partie, Nancy, (lire en ligne), p. 289.
    16. Texte du panneau explicatif de la stèle souvenir
    17. « GL 42 Histoire », sur espacedememoire.fr (consulté le ).
    18. Résultats de l'élection municipale 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
    19. « Leménil-Mitry : le conseil de famille tient lieu de conseil municipal | ESS, Emploi, Formation, Insertion et bien d'autres choses. | Michel Abhervé | Les blogs d'Alternatives Économiques », sur blogs.alternatives-economiques.fr.
    20. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    22. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
    23. INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
    24. « Dossier complet − Commune de Leménil-Mitry (54310) | Insee », sur www.insee.fr.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. Edouard Bécus, Statistique agricole de l'arrondissement de Nancy (Meurthe-et-Moselle), Nancy, Nicolas Grosjean, (lire en ligne), p. 214.
    29. « Mirabelle de Lorraine », sur www.inao.gouv.fr.
    30. « 54310 Leménil-Mitry (Meurthe-et-Moselle) », sur armorialdefrance.fr.
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