Le Ventre de l'Atlantique

Le Ventre de l'Atlantique est le premier roman de l'écrivaine sénégalaise Fatou Diome. Il est sorti en 2005 aux éditions Anne Carrière.

Ce roman met en scène les rêves d'émigration des jeunes Sénégalais. Il a une dimension autobiographique, les lieux (Niodior, Strasbourg) et la vie de la narratrice coïncidant avec ce que l'on sait de la vie de l'auteure. Elle met en exergue l'intérêt des jeunes africains à considérer la France comme un paradis.

Résumé

À Strasbourg, la narratrice doit renseigner au téléphone son demi-frère Madické du déroulement des matchs de football de l'équipe nationale d'Italie qu'il ne peut pas suivre à la télévision sur l'île de Niodor, au large du Sénégal. Comme les garçons de son âge, il projette de venir lui aussi en France pour devenir un célèbre et riche footballeur, s'identifiant à quelques brillants Sénégalais jouant dans les clubs français. Le livre est un incessant aller-retour entre le Sénégal et la France, où la narratrice décrit sans concession la situation faite aux immigrants vite devenus clandestins, face au racisme et aux menaces d'expulsion. Mais elle est lucide aussi avec son village d'origine, où l'analphabétisme, la situation des femmes, le pouvoir des marabouts, la tendance à tout exiger de ceux qui se sont expatriés, sont évoqués sans fard. De même qu'est soulignée l'inégalité foncière entre le Français qui peut sans visa faire du tourisme (même sexuel) au Sénégal, et le Sénégalais pour lequel l’obtention d'un visa pour la France est un parcours semé d'obstacles, y compris financiers..

Les personnages

Personnages principaux


Salie : Salie est la narratrice du roman. Une narratrice à la focalisation interne. Elle est née au Sénégal d’une première union de sa mère, lorsque cette dernière se remarie la petite Salie est rejetée par son beau-père, déchirée par cette situation, la mère sera encline à maltraiter l’enfant. Dénoncée par une voisine bienveillante Salie sera recueillie par sa grand-mère avec qui elle nouera une relation fusionnelle. Bien que non inscrite à l’école du village, l’enfant en est curieuse et s’y rend en cachette. L’instituteur ne tarde pas à déceler son potentiel et à demander à sa grand-mère la permission de l’inscrire. Salie sera notamment intéressée par la littérature. Salie tombe ensuite amoureuse et se marie avec un homme blanc de France. Ils quittent alors le Sénégal, cependant, la famille de l’époux est raciste et ne souhaite absolument pas qu’une femme de couleur fasse partie de leur famille : ils divorcent. Tous ces événements nous sont racontés via le procédé de l’analepse. Au présent, Salie réside toujours en France plus particulièrement à Strasbourg, où elle travaille à temps partiel en tant que femme de ménage afin de payer ses études. Elle se rend compte de l’apprêté de la vie en France notamment pour les jeunes africains. Elle tente ainsi, tant bien que mal, de persuader son frère que la France n’est pas le lieu où tous les fantasmes ont le pouvoir de devenir réalité, ce par téléphone mais aussi lors de ses visites au Sénégal ; durant lesquelles par ailleurs son écriture la sauve du regard méprisant des autres. Ces tentatives sont aussi contrecarrées, par exemple, par la « dénonciation » d’un autre personnage : « l’homme de Barbès » qui expliquera que Salie passe à la télévision française à la suite de la publication d’un livre. Ainsi, de plus en plus, les liens se tissent entre le personnage de fiction et la véritable écrivaine : Fatou Diome ce qui pourrait placer le roman dans la veine de l’autofiction


Madické alias Maldini : Madické est le demi-frère de Salie, né de la deuxième union de sa mère, il vit toujours au Sénégal. Madické est passionné de football et soutient l’équipe nationale d’Italie et notamment le joueur Paolo Maldini ce qui lui vaudra dans son village le surnom de Maldini. Le jeune homme nourrit le rêve de devenir footballeur professionnel en France, pays qu’il ne connaît pourtant qu’à travers la télévision. Et justement, une télévision au travers de laquelle il voit ses confrères africains jouer et être acclamés dans l’équipe nationale de France, sans oublier les salaires faramineux qui leur sont octroyés. La télévision est également un lien qui unit toujours le frère et la sœur malgré la distance. Madické appelle souvent Salie pour lui demander de lui donner les résultats et voir le résumé des matchs lors des nombreuses pannes que connaît la télévision du voisin au Sénégal. Plus l’ouvrage avance plus les supplications du frère pour aller en France se font importantes malgré les remontrances de l’instituteur et de Salie, notamment lors du voyage de cette dernière. Retournée en France, elle décide d’économiser pendant plusieurs mois. La somme qu’elle récolte équivaut à un billet d’avion depuis le Sénégal à Paris. Elle explique alors à son frère qu’elle a économisé tout cet argent pour lui et qu’elle lui laisse le choix, il peut soit utiliser la somme pour prendre l’avion jusque Paris, soit l’employer au Sénégal. Madické finit par ne pas aller en France, et utilise l’argent de sa sœur pour ouvrir une boutique. Le lecteur apprendra plus tard que Madické ne nourrit plus le rêve de devenir footballeur professionnel en France, le personnage menant désormais une vie confortable au Sénégal. La dernière scène dans laquelle apparaît le personnage se situe dans sa propre maison, où il a convié ses amis à regarder un match de football (Sénégal-Suède), sur sa propre télévision.


Ndétare : l’instituteur de l’école non-coranique du village a fait ses études en France. Il est celui qui a rendu possible l’inscription de la petite Salie dans son établissement. Il devient, de manière parallèle à son travail d’instituteur, entraîneur de football pour les jeunes du village, dont Madické, qui le signalera à sa sœur ; celle-ci se prêtera alors à une description élogieuse de l’enseignant à qui elle dit elle-même devoir ses connaissances qu’elle chérie aujourd’hui (page 65). Salie et l’instituteur sont très amis bien que cette dernière réside en France. Lors d’une de ces visites au Sénégal, la jeune femme passera la plupart de son temps avec cet ami. Ils s’allieront, justement lors de ce voyage, pour mettre fin à ce que l’on peut appeler le « mythe de l’Europe ». Résidant toujours au Sénégal, le combat de l’instituteur est quotidien, il rappelle souvent à ces footballeurs en herbe l’histoire de Moussa. Enfin, Ndétare vivra une véritable histoire d’amour avec une jeune femme de l’île du nom de Sankèle qui malheureusement sera écrasée par le poids des traditions et des règles qui incombent aux femmes dans leur pays.  


L’homme de Barbès : la télévision devant laquelle se regroupe les jeunes sénégalais lors des matchs de football trouve un allié en le personnage de l’homme de Barbès. Il a émigré en France légalement et il y mène la vie dure enchaînant les travaux difficiles et éprouvants la plupart du temps en tant qu’intérimaire. Il ne possède pas son propre logement, et vit avec d’autres africains dans la même situation. Il a donc pendant des années économisé son salaire avant de retourner sur sa terre natale où il choisira alors de se vanter de la somme faramineuse, pour le Sénégal, qu’il a amassé et d’exhiber ses richesses en construisant plusieurs maisons, pour ses parents et lui-même, mais aussi en épousant plusieurs femmes. Il présente donc la France comme un eldorado pour les jeunes africains et choisit de taire l’histoire de son expérience douloureuse. Par ailleurs, d’une manière annexe nous apprendrons que son statut lui permettant d’épouser n’importe quelle femme qu’il souhaite au Sénégal, sa famille avait alors jeté son dévolu sur une des plus belles femmes de l’île qui n’est autre que Sankèle que nous avons déjà évoquée. Or, le cœur de Sankèle est déjà pris : elle s’y oppose.  

Personnages secondaires


La grand-mère : la grand-mère de Salie l’a recueillie lorsqu’elle n’était encore qu’un nourrisson. Les deux femmes nouent une relation fusionnelle. Un certain nombre d’envolées poétiques qu’offre l’ouvrage ont pour objet l’aïeule.


Moussa est un personnage fantôme dont on ne connaît que l’histoire. Très bon joueur de foot il est repéré par un entraîneur français, du nom de Jean-Charles Sauveur, qui propose de l’emmener en France afin qu’il suive une formation dans le but de passer professionnel et de jouer en France / professionnelle pour devenir footballeur en France.Ravi, Moussa annonce la nouvelle à ses parents qui voient en lui un prochain « homme de Barbès », rapportant donc au pays d’importantes sommes d’argent et permettant de faire mieux vivre la famille. Une fois en France, Moussa ne côtoie que le centre d’entrainement et son dortoir. L’ascension sportive s’avère néanmoins être une épreuve pour le jeune garçon. Malgré qu’il soit nourri et logé, Moussa ne perçoit pas de salaire et reste victime de racisme de la part de ses coéquipiers.   Sa famille est très en colère contre lui étant donné que son arrivée date d’il y a plusieurs mois et qu’ils n’ont reçu aucune somme d’argent. Ainsi, lorsque Moussa enverra une photo de son équipe et lui, il ne s’attirera que les foudres de son père qui lui reproche d’avoir rejeté les traditions vestimentaires de son pays et de faire preuve d’égoïsme en ne soutenant pas sa famille restée en Afrique. Après quelques mois, son entraîneur lui explique qu’il ne peut pas le garder dans l’équipe étant donné son niveau. Il lui apprend alors qu’il doit rembourser tous les frais que l'entraîneur a investi en lui, et lui annonce s’être arrangé avec un capitaine de bateau qui fait travailler des personnes sans-papier. L’entraîneur lui indique donc que tout son salaire lui sera reversé jusqu’à ce qu’il l’ait remboursé, Moussa consent. Un jour où le bateau s’est amarré à Marseille et que les travailleurs ont du temps libre, Moussa décide d’aller visiter le port n’ayant jamais rien vu d’autre de la France que son centre d’entrainement. La police interpelle le jeune homme pour un contrôle de papiers, qu’évidemment il ne possède plus. Néanmoins, Moussa explique travailler sur un bateau, la police souhaitant confirmer les dires du jeune homme va donc interroger le capitaine du bateau qui prétend ne pas connaitre Moussa. Ce dernier est conduit au poste de police, puis en prison, durant quelques jours où il attendra son IQF (Invitation à quitter la France). Une fois reçue, il est emmené pour prendre l’avion et retourner au Sénégal. Il est alors rejeté et méprisé de tous, ne supportant plus tout cela il se suicide en allant se noyer dans l’Atlantique.


Sankèle : une jeune femme de l’île convoitée notamment pour sa beauté. Elle est éprise de Ndétare, l’instituteur. Or, son père refuse cette relation d’autant plus que la famille de l’homme de Barbès a expliqué qu’ils souhaitaient que Sankèle épouse leur fils. Ainsi le père de Sankèle est déterminé à ce qu’elle épouse ce dernier. Toutefois, la jeune femme tombe enceinte de son compagnon, le couple est heureux. Le soir de l’accouchement Sankèle se trouve chez ses parents, sa mère l’aide à accoucher. Alors que l’accouchement s’est bien passé et que la mère de Sankèle est allée puiser de l’eau dans la cour, le père s’est emparé du nourrisson et l’a étouffé dans un sac plastique justifiant son action par cette phrase seule : « Un enfant illégitime ne peut grandir sous mon toit » (page 134).  Il se débarrassera ensuite de l’enfant dans l’Atlantique. Sankèle, quant à elle, prendra la fuite immédiatement pour aller chercher du secours auprès de son bien-aimé. Elle sait qu’elle doit quitter l’île, Ndétare l’aidera en la travestissant et lui trouvant un moyen de locomotion pour s’enfuir. À la suite de cela, aucun des personnages n’aura plus de nouvelles de la jeune femme, seules des rumeurs circuleront.


Le pêcheur : Le pêcheur est un personnage âgé se mêlant à la foule de jeunes qui se retrouve devant la télévision pour regarder les matchs de football. Sa présence nous est signifiée comme étrange tout au long du roman. Madické finit par élucider le mystère en analysant les questions que lui pose le vieil homme. En effet, ce dernier n’a de cesse de demander les résultats de nombreux matchs au jeune homme en expliquant ne soutenir aucune équipe en particulier. Madické finit par constater qu’une équipe revient souvent dont un des joueurs est né au Sénégal et plus précisément dans la région où il vit lui-même (Niodior). On apprend alors que le pêcheur, lors de sa jeunesse, avait un grand succès avec les dames et qu’une de ses conquêtes était tombée enceinte. Toutefois, lorsque celle-ci lui annonça la nouvelle, il lui expliqua qu’elle devrait se débrouiller seule et qu’il ne reconnaîtrait pas l’enfant. La jeune femme est alors partie pour la ville où elle a pu trouver un travail de bonne pour une famille aisée. « Grâce à sa beauté », un autre homme l’a épousé « malgré » son premier enfant qu’il a élevé comme son fils et adopté sous son nom. Le fils a été repéré pour son talent de footballeur et a été recruté pour jouer dans un club européen. Son géniteur ne cessera cependant jamais de le regarder depuis la télévision de l’homme de Barbès…

Sujets

Le mariage en Afrique

Fatou Diome raconte l’histoire de Sankèle, la fille d'un vieux pêcheur. Sankèle a une finesse d’esprit. Elle est convoitée pour sa beauté et tombe amoureuse de Ndétare. Cependant, son père a déjà choisi l’homme de Barbès pour devenir son époux. En cachette, Ndétare et Sankèle se voient de plus en plus souvent et Sankèle tombe enceinte. Son bébé représente un déshonneur pour la famille et le vieux pêcheur décide de tuer le bébé en l'étouffant dans un sac plastique, car « un enfant illégitime ne peut grandir sous [s]on toit[1]. » (p.134) Le même destin aurait touché Salie sans l’aide de sa grand-mère qui l'a sauvée quand son beau-père l'a maltraitée. Fatou Diome décrit la réalité du mariage en Afrique ainsi :

« Ici, on marie rarement deux amoureux, mais on rapproche toujours deux familles: l'individu n'est qu'un maillon de la chaîne tentaculaire du clan. » (p.127)[1]

« Sur ce coin de la Terre, sur chaque bouche de femme est posée une main d’homme. » (p.131)[1] 

Le mythe de l’Europe

La France représente le paradis pour les gens de Niodior. Toutes les personnes du village qui ont été en France symbolisent la réussite sociale : l’homme de Barbès, l'instituteur Ndétare et Salie. Les habitants sont exposés en permanence aux histoires mensongères de l’homme de Barbès, et aux images colorées de la télévision :

« Pour nettoyer la maison, elles ont juste à la parcourir avec une machine qui avale toutes les saletés, on appelle ça l’aspirateur, une inspiration et tout est parti. Bzzz ! Et c’est nickel ! » (p.85)[1]

« Il n’y a pas de pauvres, car même à ceux qui n’ont pas de travail l’État paie un salaire : ils appellent ça le RMI, le revenu minimum d’insertion. [...] Là-bas, on gagne beaucoup d’argent, même ceux qui ramassent les crottes de chiens dans la rue. » (p. 86- 87)[1]

La France est décrite comme un paradis, un eldorado : « Là où les morts dorment dans des palais, les vivants devaient certainement danser au paradis. « (p.85)[1]

Tout le monde « a sa voiture, pour aller au travail et amener les enfants à l’école ; sa télévision, où il reçoit des chaînes du monde entier ; son frigo et son congélateur chargés de bonne nourriture. » (p.85)[1]

La réalité n’est partagée que par l’instituteur Ndétare, ancien fonctionnaire, qui raconte l’histoire de Moussa pour convaincre les enfants qui rêvent de la France de rester en Afrique :

« Reviens sur terre, tout le monde ne ramène pas une fortune de France. » (p. 93)[1]

La question de l’identité

L’ouvrage de Fatou Diome décrit la question de l’identité sous plusieurs angles. L’identité mise en évidence dans le roman de Fatou Diome est avant tout l’identité plutôt conflictuelle de la protagoniste et narratrice Salie. La narratrice est divisée entre les deux cultures, celle de la France et celle du Sénégal. C’est en effet le regard des autres lui reprochant son altérité, qui l’empêche de se sentir chez elle.  En outre, la question de l’identité est évoquée à travers les différences entre les pratiques culturelles comme par exemple la nourriture : « C’est ainsi qu’on parle de ceux qui loin de chez eux, quand on a oublié leur plat, leur musique, leurs fleurs, leurs couleurs préférées, quand on ne sait plus s’ils prennent le café avec ou sans sucre ; toutes ces petites choses qui ne tiennent pas dans une valise mais font qu’en arrivant on ne sent chez soi ou pas » (Diome, 2003 : 253).

Fatou Diome creuse le clivage entre les deux cultures, opposant constamment les mœurs des deux continents - les noms, le rapport à la culture, les jours de naissance etc. À travers un langage coloré, la narratrice prend alors plaisir à rythmer son discours de proverbes du village. Dans la culture africaine les proverbes jouent un rôle prépondérant. Ils sont des éléments qui nourrissent l’identité culturelle de chaque famille. La littérature africaine donne plus de valeur à la littérature orale qu’à la littérature écrite. La littérature orale, en Afrique, a recours aux genres tels que les proverbes, les contes, les panégyriques etc. Ainsi, la narratrice trouve réconfort à citer sa grand-mère : « Née sous la pluie, avait-elle murmuré, tu n’auras jamais peur d’être mouillée par les salives que répandra ton passage ; le petit du dauphin ne peut craindre la noyade ; mais il te faudra aussi affronter le jour » (Diome, 2003 : 73).

Très souvent, les proverbes africains jouent sur la métaphorique de la nature qui est d´une grande importance dans la culture africaine : « L’arbre à palabre est un parlement, et l’arbre généalogique, une carte d’identité » (Diome, 2003 : 79). De même, la plupart d´entre eux évoquent la misogynie de la culture africaine. Dans la société africaine, les mères sont reléguées au second plan dans tous les domaines de la vie sociale, économique politique et culturelle : « […] nourrir des filles, c’est engraisser des vaches dont on n’aura jamais le lait » ou encore : « […] berger sans taureau finira sans troupeau » (Diome, 2003, 145).  Le lait symbolise ici l´argent, du moins la réussite sociale que seul un homme pourrait entamer pour enrichir sa famille dans le futur.

Qui est la narratrice ?

La quatrième de couverture appelle la narratrice Salie, et c'est ainsi que la désignent les rares personnages qui l'appellent par son prénom. Mais dans le chapitre 11, elle dit : "mon prénom, des plus courants au Sénégal, est communément donné à l'aînée des familles musulmanes. Il est en outre si facile à prononcer que les coopérants en affublent volontiers leurs petites bonnes." Ce qui correspond plutôt à Fatou, prénom de l'auteur...

Prix littéraires

Le Ventre de l'Atlantique a également reçu en 2003 le Prix des Hémisphères Chantal Lapicque, destiné à "soutenir et promouvoir le rayonnement et l’usage de la langue française à travers le monde"[2]. Il propose au public français des œuvres se rapportant à des personnages ou des situations rencontrés hors de France métropolitaine.

En , c'est pour ce livre que Fatou Diome a reçu le LiBeraturpreis[3]. Ce prix littéraire, doté de trois mille euros et d'une invitation à la Foire du livre de Francfort, est décerné chaque année par un comité de lectrices à une écrivaine originaire d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique Latine.

Traductions

L'ouvrage a été traduit en différentes langues : allemand, anglais, italien, espagnol et portugais.

Notes et références

  1. Diome, Fatou, 1968-, Le ventre de l'Atlantique, Anne Carrière, (ISBN 225310907X et 9782253109075, OCLC 70714303, lire en ligne)
  2. http://www.prix-litteraires.net/prix/74,prix-des-hemispheres-chantal-lapicque.html
  3. http://un-livre.un-jour.org/prix_litteraire.htm
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