Le Sanatorium au croque-mort
Le Sanatorium au croque-mort (en polonais : Sanatorium pod Klepsydrą) est le deuxième et ultime recueil de nouvelles de Bruno Schulz, paru en 1937.
Le Sanatorium au croque-mort | |
Auteur | Bruno Schulz |
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Pays | Pologne |
Genre | Recueil de nouvelles |
Version originale | |
Langue | Polonais |
Titre | Sanatorium Pod Klepsydrą |
Éditeur | Wydawnictwa "Rój" |
Date de parution | 1937 |
Version française | |
Traducteur | Thérèse Douchy, Allan Kosko, Georges Sidre et Suzanne Arlet |
Éditeur | Denoël |
Collection | Les Lettres nouvelles |
Date de parution | 1974 |
Nombre de pages | 259 |
Structure et style
Il s'agit d'une suite d'épisodes de l'enfance du narrateur, puis de quelques épisodes de sa vieillesse, progressant chronologiquement. Le narrateur se concentre sur des activités quotidiennes ou des personnages familiers, généralement familiaux, et les transforme dans son imagination obsessive en des acteurs du merveilleux: par des métaphores expressives à outrance, par la personnification continuelle des objets et des animaux, par des péripéties invraisemblables (processus pour remonter dans le temps, fréquents envols des personnages surtout à la fin des épisodes...).
Résumé
Le narrateur enfant est à la recherche du Livre qui lui expliquera la vérité. Il le découvre successivement dans une vieille page d'almanach puis dans un album de timbre d'un camarade nommé Rodolphe, dont chaque vignette le transporte dans des horizons géographiques, atmosphériques et spirituels nouveaux. Il affronte le timbre de François-Joseph symbole du prosaïsme, courtise une petite fille, Bianca, avec qui il vit des expériences oniriques, sans doute imaginaires puisqu'elle le délaisse pour Rodolphe, et prévoit des événements apocalyptiques par toutes sortes d'indices, bribes de paroles, timbres, météo... Il commande une armée de personnages historiques en cire et devant l'échec de ses espérances, se suicide, en vain.
La suite du récit est plus discontinue : on quitte le fantasme de l'enfant pour s'attarder sur quelques scènes: les nuits porteuses de folie, le père devenant sapeur-pompier et se transformant en héros, le père vieillissant dans un sanatorium après sa mort, un voisin handicapé, le narrateur à 60 ans redevient enfant à l'école, le père se réincarnant en écrevisse, à la manière kafkaïenne...
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