Le Dingue du Palace
Le Dingue du Palace (The Bellboy) est un film américain écrit, produit et réalisé par Jerry Lewis, sorti en 1960.
Titre original | The Bellboy |
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Réalisation | Jerry Lewis |
Musique | Walter Scharf |
Acteurs principaux |
Jerry Lewis |
Pays d’origine | États-Unis |
Genre | Comédie |
Durée | 68 minutes |
Sortie | 1960 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Stanley est groom dans un grand hôtel de Miami. Il est calme et ne dit pas un mot : comme on lui coupe la parole à chaque fois qu'il commence une phrase, tout le monde est persuadé qu'il est muet[1]. Un jour, la superstar de cinéma, Jerry Lewis arrive dans cet hôtel. Tout le monde note la ressemblance avec Stanley.
Fiche technique
- Titre original : The Bellboy
- Titre français : Le Dingue du Palace
- Réalisateur : Jerry Lewis
- Producteur : Jerry Lewis
- Producteur associé: Ernest D. Glucksman
- Musique : Walter Scharf (le thème est de Jerry Lewis, non crédité)
- Directions artistiques : Henry Bumstead et Hal Pereira
- Décors : Robert R. Benton et Sam Comer
- Cinématographie : Haskel B. Boggs
- Format : noir et blanc
- Durée : 68 minutes
- Date de sortie : 1960
Distribution
- Jerry Lewis (V.F : Jacques Dynam) : Stanley le groom et le client Jerry Lewis
- Alex Gerry (V.F : Jean-Henri Chambois) : M. Novak, le gérant du Fontainebleau
- Bob Clayton : Bob, le chef des grooms
- Sonnie Sands, Eddie Schaeffer, Herbie Styles, David Landfield : les grooms.
- Bill Richmond : Stan Laurel
- Larry Best : L'homme à la pomme
- Milton Berle : Milton Berle
ainsi que Cary Middlecoff, Art Terry, Frankie Carr, Joe Mayer, Stanley Allan, Duke Art Jr, Isobel Elsom,
Commentaires
Le Dingue du Palace est le premier film entièrement écrit, produit, réalisé et interprété par Jerry Lewis. Sans histoire ni intrigue véritable, le spectateur observe pendant 68 minutes les allées et venues du plus dingue des grooms, Stanley (Jerry, dans un rôle entièrement muet), au luxueux Fontainebleau Hotel de Miami Beach. Le reste est un prétexte sans équivoque pour le comique de pousser son art à la limite de l'absurde et du génie.
Le film, rarement présenté à la télévision, est à découvrir et à considérer comme une pièce maîtresse de l'auteur, peut-être même la plus aboutie, car n'entrent pas ici en considération les exposés moralisateurs et autres scènes larmoyantes qui alourdissent la majorité de ses autres films. Du comique à l'état pur, une création noble, artistiquement ambitieuse et pourtant sans prétention, dans la lignée très restreinte des Jacques Tati, avec autant de panache et de dignité.
L'intérêt constant est enrichi par divers caméos d'artistes comme Milton Berle, mais également quelques artistes du music-hall qui surgissent faire leur numéro (Bill Richmond, imitateur de Stan Laurel).
L'hôtel Fontainebleau a également servi de décor pour le début de Goldfinger, où James Bond empêche Auric Goldfinger de tricher aux cartes.
Le film est sorti en salle aux États-Unis le , en Europe à partir de janvier 1961.
C'est le premier long-métrage a avoir bénéficié du système d'écran témoin sur moniteur permettant de visualiser immédiatement une scène qui vient d'être tournée[2].
Notes et références
- Ce que peut le cinéma - Conversations, Jean-Gabriel Périot, Alain Brossat, La Découverte, 2018 (ISBN 9782348041211)
- Une brève histoire du cinéma 1895-2020, Martin Barnier, Laurent Jullier, 2021
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) Internet Movie Database
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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