Le Diable dans la bouteille

Le Diable dans la bouteille (The Bottle Imp) est une nouvelle écrite par Robert Louis Stevenson, publiée en 1891[1].

Pour le film, voir Le Diable en bouteille.

Ne doit pas être confondu avec Iron Man : Le Diable en bouteille.

Le Diable dans la bouteille

Illustration de Le Diable dans la bouteille de William Hatherell (1905).
Publication
Auteur Robert Louis Stevenson
Titre d'origine
The Bottle Imp
Langue anglais
Parution New York Herald
1891
Recueil
Intrigue
Genre nouvelle
Lieux fictifs Hawaï
Nouvelle précédente/suivante

Historique

Le Diable dans la bouteille (The Bottle Imp titre parfois traduit en La Bouteille Diabolique ou La Bouteille endiablée) est une nouvelle écrite par Robert Louis Stevenson, publiée en février-mars 1891 dans le New York Herald puis dans le volume des Veillées des Îles en 1893.

Résumé

Keawe, habitant de l'île d'Hawaï en voyage à San Francisco, déambule dans les rues de la ville, enviant les belles maisons et ses riches habitants.

Le propriétaire d'une de ces maisons l'interpelle alors et lui explique que toute sa fortune lui vient d'une bouteille magique qu'il possède. Cette bouteille contient un petit diable exauçant tous les souhaits de son détenteur. Toutefois, sous peine d'être damné, ce dernier doit s'en séparer impérativement avant de mourir.

Et la seule manière de se débarrasser de cette bouteille diabolique, c'est de la vendre à un prix inférieur à celui que l'on a déboursé pour l'acquérir. Keawe achète la bouteille pour cinquante dollars. Son souhait d'avoir une belle maison se réalise dès son retour à Hawaï, où il apprend qu'il hérite d'un riche cousin. Quelque peu effrayé par le pouvoir de la bouteille, il est bien soulagé de la céder à un ami. Il mène dès lors une vie heureuse et sans souci dont l'apothéose est sa rencontre avec la belle Kokua qui accepte de devenir sa femme. Tous ses espoirs s'effondrent lorsque Keawe découvre qu'il a contracté la lèpre. Il se lance alors à la recherche de la bouteille endiablée, seule capable de guérir sa maladie. Mais en passant de propriétaire en propriétaire, la bouteille ne vaut désormais plus que 5 cent. C'est alors que sa femme l'apprend, et pour lui éviter l'enfer, achète la bouteille. Son mari, désespéré, demande alors à un marin d'acheter la bouteille pour la lui revendre. Mais le marin refuse de la revendre malgré la perspective d'un enfer éternel. Keawe part alors retrouver sa femme, enfin libre.

Éditions en anglais

  • The Bottle Imp, en feuilleton dans le New York Herald en février-.
  • The Bottle Imp, en feuilleton dans le magazine Black and Withe en mars-.
  • The Bottle Imp, dans Island Nights' Entertainments chez Cassel and Company, 1893

Traductions en français

  • Le Diable dans la bouteille, traduit par Charles-Albert Reichen, Marabout Fantastique, 1970.
  • La Bouteille Diabolique, traduit par Jean Arbuleau, Famot, coll. « Les Chefs-d'oeuvre du mystère et du fantastique », 1974.
  • La Bouteille endiablée, traduit par Pierre Leyris, 10/18, 1976.
  • Le Diable dans la bouteille, traduit par Mathieu Duplay chez Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2018.

Adaptations

Notes et références

  1. Robert Louis Stevenson, Le Diable dans la bouteille (traduction et notes Mathieu Duplay), Œuvres, tome III, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2018 (ISBN 978-2-07-011270-8)

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