Le Bonheur (film, 1965)
Le Bonheur est un film français d'Agnès Varda, sorti en 1965.
Pour les articles homonymes, voir Le Bonheur.
Le Bonheur
Réalisation | Agnès Varda |
---|---|
Scénario | Agnès Varda |
Acteurs principaux |
Jean-Claude Drouot |
Sociétés de production | Parc Film |
Pays d’origine | France |
Genre | Drame, romance |
Durée | 79 minutes |
Sortie | 1965 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Un menuisier vit heureux avec sa femme et leurs enfants.
Un jour, il rencontre une employée des PTT dont il tombe amoureux. Il aime cependant toujours sa femme, et s'épanouit dans cette situation.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.
- Titre : Le Bonheur
- Réalisation : Agnès Varda
- Scénario : Agnès Varda
- Assistant réalisateur : Jean-Paul Savignac
- Musique : Jean-Michel Defaye
- Images : Jean Rabier, Claude Beausoleil
- Cadreur : Claude Zidi
- Scripte : Francine Corteggiani
- Montage : Janine Verneau
- Production : Mag Bodard
- Société de production : Parc Film
- Pays de production : France
- Langue de tournage : français
- Format : Couleur (Eastmancolor) - 1,66:1 - Son mono - 35 mm
- Durée : 79 minutes
- Format : Couleur
- Date de sortie :
- France :
- Italie : (Mostra de Pesaro) ; (sortie nationale)
- Allemagne de l'Ouest : (Berlinale 1965) ; (sortie nationale)
Distribution
- Jean-Claude Drouot : François Chevalier, un jeune menuisier
- Claire Drouot : Thérèse Chevalier, sa femme
- Olivier Drouot : Pierrot Chevalier, le fils de François et de Thérèse
- Sandrine Drouot : Gisou Chevalier, la fille de François et de Thérèse
- Marie-France Boyer : Émilie Savignard, une employée des postes, la maîtresse de François
- Marc Eyraud : J. Chevalier, le frère de François qui dirige la menuiserie
- Paul Vecchiali : Paul
- Yvonne Dany
- Marcelle Favre-Bertin
- Manon Lanclos
- Christian Riehl
- Sylvia Saurel
Distinctions
- Prix Louis-Delluc pour Agnès Varda en 1964.
- Ours d'argent au Festival de Berlin en 1965.
Autour du film
- Jean-Claude Drouot joue la fiction avec sa propre famille, femme et enfants.
- Lors de sa sortie en 1965, ce film fut le sujet dans la presse d'un scandale motivé par son thème qui évoquait sans jugement moral l'adultère, celui-ci n'étant pas ressenti comme une faute par le protagoniste. Le film fut même pour cette raison interdit aux moins de 18 ans[1],[2].
- Les thèmes musicaux principaux du film viennent de deux œuvres de Mozart : l'allegro du Quintette pour clarinette en la majeur K 581, puis la fugue de l'Adagio et fugue en ut mineur K 546[2]. Agnès Varda a justifié son choix en déclarant avoir voulu représenter « une certaine idée du bonheur, comme la musique séduisante de Mozart qui pourtant pince le cœur[3] ».
Notes et références
- « «Le bonheur» en version restaurée, tout aussi formidable », sur lesoir.be, : « Le bonheur fit scandale lors de sa sortie et fut interdit aux moins de 18 ans »
- Jacques Mandelbaum, « Reprise : « Le Bonheur » au goût acide d’Agnès Varda », sur lemonde.fr,
- Livret du Coffret 24 DVD Agnès Varda L'intégrale, ARTE vidéo, p. 16.
Voir aussi
Article connexe
- Le bonheur, concept philosophique
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Portail du cinéma français
- Portail des années 1960
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.