Laurette Demaret

Laurette Demaret, née à Carnières, le et morte au combat à Temploux le , est une résistante belge de la Seconde Guerre mondiale[1].

Laurette Demaret
Naissance
Carnières
Décès
Temploux
Nationalité Belge
Pays de résidence Belgique
Autres activités

Éléments biographiques

La Maman de Laurette Demaret décède en 1931. Son père meurt, le , lors des premiers bombardements allemands. Ceci scellera son engagement précoce au sein de la résistance. Arrêtée lors d'une raffle, elle parvient néanmoins à se faire libérer et reprend son combat au sein du Mouvement national belge[Note 1]. Elle effectuait des missions de renseignement, de transport et de livraison d'armes, d'explosifs et prenait part à l'exfiltration de pilotes alliés[2].

Circonstances de sa mort

Le , deux véhicules de la résistance se rendent à Namur pour récupérer deux aviateurs américains, Laurette Demaret occupe le second véhicule aux côtés de trois autres résistants. Arrivés au premier carrefour à l'entrée du village de Temploux, ils constatent qu'un barrage y a été dressé. Le premier véhicule parvient à passer de justesse. Le second se lance à 100 km/h vers le remblai de la voie ferrée vicinale qui borde la route. Une fusillade éclate, Laurette Demaret est mortellement touchée. Un autre résistant est blessé à l'épaule droite. Le véhicule parvient néanmoins à prendre la fuite et continue sa course trois kilomètres encore avant d'abandonner le véhicule et de fuir vers les bois. Ils sont à nouveau pris en chasse par les Russes blancs du général Vlassov qui combattaient pour le Reich. Les trois hommes parviennent à échapper à leurs poursuivants[3].

Le corps de Laurette est emmené à la caserne de Flawinne où elle est enterrée. Elle sera exhumée, le et à nouveau inhumée, le à Chapelle-lez-Herlaimont.

Reconnaissances

Bibliographie

  • Roger Darquenne, Images de Chapelle-lez-Herlaimont, Ecomusée régional du Centre, 1994.
  • Femmes-Soldats, dans la revue Cœurs belges, du , d'après M. Dewelde, chef de zone du M.N.B. Hainaut.

Notes

  1. Elle fera d'abord partie de la Légion Belge puis du Mouvement national belge

Références

  1. Commission de l'historique de la résistance, Livre d'or de la résistance, éditions Leclercq, Bruxelles, 1949 p. 301
  2. Hommage à Marguerite Bervoets et Laurette Demaret
  3. Guy Deudon, in The commando Dagger, no 22, 7 avril 2012, asbl Musée des commandos, Flawinne, 2012, p. 24
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