Lattre-Saint-Quentin
Lattre-Saint-Quentin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Lattre et Saint-Quentin (homonymie).
Lattre-Saint-Quentin | |||||
L'église Saint-Quentin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois | ||||
Maire Mandat |
Martine Gérard 2020-2026 |
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Code postal | 62810 | ||||
Code commune | 62490 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
268 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 17′ 21″ nord, 2° 34′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 87 m Max. 132 m |
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Superficie | 7,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Lattre-Saint-Quentin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,5 %), prairies (14,2 %), zones urbanisées (3,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Altrium Quintini au VIe siècle. D’abord tenu au chapitre d’Arras, Lattre a appartenu ensuite aux Abbayes d’Anchin et de Mont-Saint-Éloi.
Un vaste cimetière l’Atrium, la place d’entrée, le vestibule de l’autre vie a donné son nom au village.
Une vieille tradition du pays veut que Lattre ait été dans les temps anciens la nécropole des villages alentour.
- Bellavesnes et Filescamps
La ferme de Bellavesnes a une allure moins imposante que celle de Filescamps. Peut-être le doit-elle à sa division en 2 exploitations déjà effectives en 1717 qui appartenaient à l’abbaye d’Anchin. Elle garde en tout cas des traces du passé : son nom du censier du XVIIe siècle : CORNU, est encore écrit dans la cave. Deux grandes exploitations avec un bel entourage de prairies et quelques bouquets de bois constituent ce hameau. Il doit son nom à son heureuse situation et peut être à sa fondation par quelques colons Avesnois.
La ferme de Filescamps conserve, elle, des formes massives avec une immense porte cochère en forme de voûte d'épais mur de pierre. Un corps de ferme, d'apparence monumentale se range autour d’une grande cour carrée occupée au centre par une mare aux parois maçonnées. Un colombier datant de 1673 s'élève à la gauche de l'entrée. Ce domaine fut donné à l'abbaye de Mont-Saint-Éloi sous l'abbé Asson de Coupigny. Un vaste souterrain refuge y est encore accessible. Son origine est fort ancienne. L'abbaye d'Anchin, le chapitre d’Arras, les couvents des Augustines et des Louez Dieu s’en partageaient la possession.
- Robespierre :
Maximilien Robespierre, avocat d'Arras, venait jouer à Lattre durant son enfance.
Il passait ses vacances chez sa grand-mère au hameau de Bel-Avesnes[8].
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2018, la commune comptait 268 habitants[Note 3], en augmentation de 8,5 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 51,3 % d'hommes (0 à 14 ans = 16,5 %, 15 à 29 ans = 17,4 %, 30 à 44 ans = 23,5 %, 45 à 59 ans = 24,3 %, plus de 60 ans = 18,2 %) ;
- 48,7 % de femmes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 20,2 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 25,7 %, plus de 60 ans = 13,8 %).
Personnalités liées à la commune
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : Écartelé: aux 1) et 4) d'azur à notre Dame à l'Enfant de carnation, vêtus d'argent, nimbés d'or, accompagnés de trois fleurs de lys du même, deux en flancs et une en pointe, au 2) d'azur semé de fleurs de lys d'or au cerf passant d'argent brochant, au 3) fascé de vair et de gueules. |
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Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Histoire », sur www.lattresaintquentin.fr (consulté le ).
- « Le bilan des maires à Lattre-Saint-Quentin : après presque un demi-siècle de mandat, Bernard Tétu passe la main : Élu le 22 mars 1959, Bernard Tétu effectue son premier mandat en tant que conseiller municipal. Le 28 mars 1965, il devient maire et ne quittera plus cette fonction jusqu’à ce jour. À 81 ans il estime raisonnable de laisser la place « aux jeunes » de cette petite commune de 251 habitants », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Ginette Cousin succède à Bernard Tétu », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Lattre-Saint-Quentin en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
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