Lanarvily
Lanarvily [lanaʁvili] (en breton : Lannarvili) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Lanarvily | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Brest |
Intercommunalité | Communauté Lesneven Côte des Légendes |
Maire Mandat |
Xavier Franques 2020-2026 |
Code postal | 29260 |
Code commune | 29100 |
Démographie | |
Gentilé | Lanarvilisiens |
Population municipale |
418 hab. (2018 ) |
Densité | 71 hab./km2 |
Population agglomération |
25 712 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 11″ nord, 4° 23′ 12″ ouest |
Altitude | Min. 18 m Max. 71 m |
Superficie | 5,92 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Lesneven |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Lanarvily est située dans le Nord-Finistère, à une vingtaine de kilomètres au nord de Brest. Commune rurale d’une superficie de 5,92 km², l’activité agricole est surtout orientée vers les productions laitière et maraîchère. En 2008, la population s’élevait à 375 habitants.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Lanhervilly en 1630[1].
Du breton lann (ermitage) et de saint Haeruili[1] (ou Haeluili, attesté au IXe siècle).
Histoire
Moyen-Âge
Lanarvily était une trève de Kernilis, faisait partie de l'archidiaconé de Kemenet-Ily relevant de l'évêché de Léon et était sous le vocable de saint Gouesnou. Elle est issue d'un démembrement de la paroisse primitive de Plouguerneau.
Révolution française
En mars 1793, Lanarvily fit partie, avec Guissény, Plounéventer, Ploudaniel, Plouguerneau et Kerlouan, des communes condamnées à payer en tout 40 600 livres de dédommagement pour s'être rebellée contre le gouvernement républicain[2] (Kernilis et Lanarvily eurent à payer 500 livres[3]).
Le XXe siècle
Le vicomte de Vincelles, maire de Lanarvily, fit partie des onze maires qui adressèrent en une protestation au préfet du Finistère à propos de la circulaire interdisant l'usage de la langue bretonne dans les églises[4].
Politique et administration
Liste des maires
Héraldique
Blason | Parti: au 1er d'or au lion morné de sable, au 2e de sinople à la gerbe de blé d'or; à la pointe écimée d'argent brochante; à la croix de calvaire du lieu, perronnée de quatre pièces, au naturel et brochant sur le tout; au comble d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Monuments
- L’église Saint-Gouesnou, construite au XVe siècle, et restaurée en 1856. Le bâtiment conserve de la chapelle originale du XVe siècle la sacristie et sa porte, et probablement le pignon du transept sud. À l’intérieur, statues en bois polychrome, huile sur toile de la scène de la crucifixion.
- Monument aux morts de 1914-1918.
Langue bretonne
- L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le .
Événements sportifs
Chaque année, le plus souvent au mois de janvier, Lanarvily organise une compétition internationale de cyclo-cross, le Cyclo-cross du Mingant. La première édition s’est tenue en 1958. Lanarvily a organisé un Championnat de Bretagne (1965), une manche de la Coupe de France de cyclo-cross (2014), cinq Championnats de France de cyclo-cross (1973, 1996, 2007, 2011 et 2017), une manche de la Coupe du monde de cyclo-cross (2004-2005) et un Championnat du monde de cyclo-cross (1982). Au cours des 60 épreuves disputées depuis 1958, le circuit du Mingant a accueilli les spécialistes de la discipline, ainsi que des champions du cyclisme français et international (Bernard Hinault, Ronan Pensec, Miguel Martinez, Roger De Vlaeminck, Adrie van der Poel, Sven Nys, Francis Mourey…). L’organisation de la compétition mobilise de nombreuses personnes, notamment plus de 400 bénévoles pour le championnat de France de 2007, pour une commune de 350 habitants.
Terre d'Hortensias
Sur le site de la salle des fêtes, découvrez l'un des 7 jardins de "Terre d'Hortensias".
Devenu une des plantes emblématiques de la Bretagne, l'hortensia ou hydrangea, originaire d'Asie, ne fleurit dans notre pays que depuis le XVIIIe siècle, époque des grandes expéditions maritimes scientifiques à la découverte de terres inconnues. Le premier hortensia est introduit en France par le botaniste Philibert de Commerson qui embarque avec Bougainville pour un tour du monde à bord de "La Boudeuse", partie de Brest en 1766.
Omniprésent dans les jardins des particuliers et les bourgs de nos communes, l'hydrangea a été privilégié pour valoriser notre patrimoine architectural et paysager du pays des Abers-Côte des Légendes dans le projet "Terre d'Hortensias".
Plus que de simples fleurissements, "Terre d'Hortensias" présente en 7 jardins une découverte thématique de 50 variétés d'hortensias. Les autres sites des jardins : l'aire de jeux de Kerfeunteun au Drennec, la chapelle Guicquelleau au Folgoët, la chapelle Notre-Dame de la Clarté à Kernouës, le sémaphore à Landéda, le dolmen de Lilia à Plouguerneau et la salle multifonctions à Saint-Méen. L'entrée des jardins est libre.
Démographie
Liens externes
Notes et références
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Editions Jean-paul Gisserot, coll. « Universels Gisserot / 22 », , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5, OCLC 2877474828, lire en ligne), p. 76
- Charles-Laurent Marie, "Histoire de la Bretagne républicaine depuis 1789 jusqu'à nos jours", 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57656266/f151.image.r=Ploun%C3%A9venter.langFR
- Prosper Levot, "Histoire de la ville et du port de Brest pendant la Terreur", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96132324/f88.image.r=guiss%C3%A9ny?rk=3326196;4
- Journal L'Univers, n° du 30 octobre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k711249b/f4.image.r=drennec?rk=858373;2
- « Les anciens maires de la commune de Lanarvily, la Mairie de Lanarvily, sa commune et son village », sur www.annuaire-mairie.fr (consulté le )
- « Municipales à Lanarvily : La maire ne briguera pas un deuxième mandat », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Lanarvily. Xavier Franques aux commandes de la commune », Ouest-France, (lire en ligne)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi
- Portail des communes de France
- Portail du Finistère
- Portail de Brest et de sa région