Labroye
Labroye est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Labroye | |||||
Le monument aux morts et l'église Saint-Martin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Montreuil | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des 7 Vallées | ||||
Maire Mandat |
Hubert Hecquet 2020-2026 |
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Code postal | 62140 | ||||
Code commune | 62481 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
159 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 44″ nord, 1° 59′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 117 m |
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Superficie | 8,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auxi-le-Château | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Labroye est un village du sud du Pas-de-Calais situé dans un environnement de coteaux donnant sur le plateau cultivé et boisé. Le village retient l'attention par ses maisons picardes traditionnelles aux soubassements de silex enduits de goudron et surmontés de murs blanchis à la chaux.
Le village est traversé par deux routes départementales : l'une nord-sud reliant Hesdin à Abbeville, l'autre est-ouest d'Auxi-le-Château vers Berck et les plages de la Côte d'Opale.
Communes limitrophes
Transports routiers
La localité est desservie par la ligne de bus no 16 (Hesdin - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France. La société Voyages Dumont effectue le service chaque jour sauf pendant les vacances scolaires, le dimanche et les jours fériés[1].
Urbanisme
Typologie
Labroye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,6 %), forêts (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (2,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
- Le village a été occupé depuis les temps préhistoriques : des pierres taillées ont été retrouvées dans les labours, dans la vallée de l'Authie.
- La seigneurie a été détenue par la famille d'Ailly, en commun avec la seigneurie du Boisle, commune voisine[9].
- Pendant la Seconde Guerre mondiale, une rampe de lancement de V1 a été installée par l'occupant allemand.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2018, la commune comptait 159 habitants[Note 2], en diminution de 5,36 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,6 % d'hommes (0 à 14 ans = 26,4 %, 15 à 29 ans = 11 %, 30 à 44 ans = 23,1 %, 45 à 59 ans = 23,1 %, plus de 60 ans = 16,5 %) ;
- 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 16,9 %, 15 à 29 ans = 15,7 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 29,2 %).
Enseignement
Jusqu'en 2019, un regroupement pédagogique intercommunal scolarise les élèves de la commune avec ceux du Boisle où vont les enfants de maternelle.
L'école ferme en . Les élèves du village doivent rejoindre le regroupement pédagogique concentré qui vient d'être construit à Gueschart, sous la compétence de la communauté de communes du Ponthieu-Marquenterre[21].
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin.
- Monument aux morts.
- Autre vue de l'église.
- Une église romane massive dédiée à saint Martin, presque fortifiée, était accompagnée jadis d'un château fort, lequel donna asile à Philippe VI « l'infortuné roi de France » à la suite de la bataille de Crécy qui eut lieu quelques kilomètres plus au sud le .
- Les anciennes maisons ont été restaurées dans le style local et servent de résidences principales ou secondaires à une population récemment renouvelée.
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de gueules, au chef échiqueté d'azur et d'argent de 2 tires. |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Courrier picard, « Le Boisle, un saule et un échiquier », édition Picardie maritime, , p. 11.
- « Bilan des maires : élu à Labroye depuis 1971, Pierre Brussart n’exclut pas la possibilité d’un nouveau mandat : Pierre Brussart, 74 ans, est agriculteur retraité. Il est entré au conseil municipal en 1970 et a été élu maire en 1971 sans se présenter à ce poste. C’est Raoul Dubois, le maire de l’époque, qui l’a installé à sa place, après maintes discussions. Il est président du syndicat des eaux depuis 1976, membre du bureau de la communauté de communes de l’Hesdinois et du syndicat mixte du traitement des déchets de Beaurainville », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Labroye : Pierre Brussart a été nommé maire honoraire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Labroye : Hubert Hecquet élu pour un premier mandat de maire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21598216
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Labroye en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Mathieu Hérault, « L'école du village prépare ses cartons », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 3.
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