La Roche-Vanneau

La Roche-Vanneau est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir La Roche.

La Roche-Vanneau

Mairie

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Alésia et de la Seine
Maire
Mandat
Brigitte Lemoine
2020-2026
Code postal 21150
Code commune 21528
Démographie
Population
municipale
143 hab. (2018 )
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 27″ nord, 4° 31′ 37″ est
Altitude Min. 264 m
Max. 494 m
Superficie 13,19 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montbard
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
La Roche-Vanneau
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
La Roche-Vanneau
Géolocalisation sur la carte : France
La Roche-Vanneau
Géolocalisation sur la carte : France
La Roche-Vanneau

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    La Roche-Vanneau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,8 %), terres arables (32,6 %), prairies (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    La vie des villageois au XVIIIe siècle d'après les écrits de l'époque. Ainsi vivaient nos ancêtres dans le Semurois et plus spécialement à La-Roche-Vanneau comme aussi à Magny-la-Ville et Souhey. Gewa THOQUET, 303 pages, 2011, www.lescheminsdupasse.fr

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 2014 Brigitte LEMOINE    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

    En 2018, la commune comptait 143 habitants[Note 2], en diminution de 5,92 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    591587628511542591549520459
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    430440428412396378401333335
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    301255205192184167168186160
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    163147136172142133150149143
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'Église Saint Martin a été construite au XIIe siècle. La partie la plus ancienne de l'édifice est le clocher en tuf supporté par une tour carrée. La nef est caractérisée par un mélange champenois et bourguignon. La voute est d'origine romane et sa forme donne l'impression d'être face à un bateau renversé. La chapelle Champy est consacrée à la Vierge Marie. A travers les siècles, l'église fut maintes fois agrandie et restaurée par différents seigneurs qui outre le fait de la conserver, souhaitaient montrer leur richesse. On peut constater la présence de blasons de deux seigneurs: Guy de la Beaume et de Jeanne de Longvy. Ceux-ci restaurèrent le chœur en 1490. Au XVIIe, Faur de Pibrac fit construire une chapelle seigneuriale. Ayant aujourd'hui besoin d'être restaurée, un lancement de collecte de don a été lancé en juin 2020 par la commune et le début des travaux ont démarré en septembre de la même année. La restauration engagée par la commune en plus de la préservation du patrimoine permettra à l'église de garder sa fonction cultuelle et d'accueillir des manifestations culturelles organisées par La Roche Vanneau. Ainsi, ce sont la charpente, les enduits, les badigeons, les peintures murales (croix de consécration...) et les vitraux qui connaitrons une restauration par l'intermédiaire de la Fondation du patrimoine.

    En plus de la paroisse Saint-Martin, une chapelle est présente sur le territoire communal: la Chapelle Sainte Anne de Clirey. Elle date sans doute du XIIe siècle malgré la date figurant au-dessus de la porte d'entrée qui fut sans doute inscrite lors des travaux réalisés par le curé Cernoisot. Un Capitaine au Régiment du Dauphin, Monsieur Bataille a, au XVIIIe siècle fait don de cette chapelle aux habitants du hameaux de Clirey. A l'intérieur, on peut constater la présence d'une voute en bois, quelques statues (deux sont sculptées dans une demie écorce et les autres datant du XIXe siècle et très colorées sont en plâtres). L'autel quant à lui date du XVIIe siècle. C'est en 2000 que des bénévoles au travers d'une association ont entrepris sa restauration: réparation des enduits intérieurs très dégradés, dégagement des arcs en pierre des fenêtres et de la porte, réalisation d'une partie du parquet, façonnement d'un autel par un passionné de fer forgé sur le modèle de la grille du chœur signé J. POTIER. Après la collecte des fonds pour les matériaux, se sont des charpentiers de métier qui ont bénévolement refait la charpente en berceau. Au pied de la chapelle, se trouve la fontaine Sainte Anne et sa toiture en laves comme par le passé. Lors de la fête de la Sainte-Anne une messe est célébré.

    Au hameau de Leugny se trouvait la Chapelle Sainte Reine devenu un lieu civil en 1905-1906 et aujourd'hui détruite. Sur la pierre armoriée figuraient la date de 1731 comme à clirey et le nom " darcy".

    La présence de vestiges du Château de La Roche Vanneau. Il est attesté par le cadastre de 1835 qui fait référence à un château composé d'un donjon carré de 34m de côté, précédé à l'est d'une cour également carrée de 50m de côté.

    La Mairie de La Roche-Vanneau est une bâtisse des années 1850.

    La salle des Roches anciennement école des filles date de 1873.

    La présence de 5 moulins dont aujourd'hui deux seulement subsistes.

    Trois pigeonniers: deux au bourg de la Roche Vanneau et un au Hameau de Clirey.

    Dix croix: Croix de la Barrière, Croix Thenadey, Croix du Sacré Cœur, Croix en fer de la rue du Reposoir, Croix Meugnot, Croix Jean le Fou, Croix Madame, Croix du cimetière, Croix de la Martine, Croix Lachères.

    La présence de trois fontaines dans la commune : fontaine dans la rue basse, fontaine dans la rue du dessus et fontaine Champy.

    On trouve sur la commune (surtout au hameau de Clirey) 22 cabottes, la plus remarquable étant la Grande Chaume, restaurée en 2011[12]. Un sentier communal permet de les visiter.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    12. « La seconde vie des cabotes », sur Le Bien public, (consulté le ).

    Liens externes


    • Portail de la Côte-d’Or
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.