La Rixouse

La Rixouse est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Le gentilé des habitants de La Rixouse est Rixousien.

La Rixouse

L'église de La Rixouse et le cimetière.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Saint-Claude
Intercommunalité Communauté de communes Haut-Jura Saint-Claude
Maire
Mandat
Pascal Bonin
2020-2026
Code postal 39200
Code commune 39460
Démographie
Population
municipale
193 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 28′ 11″ nord, 5° 53′ 17″ est
Altitude Min. 443 m
Max. 996 m
Superficie 12,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Claude
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Claude (Jura)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Rixouse
Géolocalisation sur la carte : France
La Rixouse

    Géographie

    Accès

    La commune dispose d'une gare partagée avec Villard-sur-Bienne, située entre Morez et Saint-Claude sur la ligne d'Andelot-en-Montagne à La Cluse à fort potentiel touristique dû à ses ouvrages d'arts remarquables. Elle est dite "la ligne des hirondelles".

    Hydrographie

    La Bienne, le Ruisseau de Croyet et le Ruisseau de Pissevieille traversent la commune.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    La Rixouse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Claude, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,4 %), prairies (24 %), zones humides intérieures (6,3 %), zones urbanisées (1,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    On donne au nom de cette commune plusieurs étymologies. La Rixouse pourrait venir du celtique Ricks-House qui veut dire « Maison du chef puissant ». La Rixouse pourrait aussi venir de Raisosa, qui voudrait dire « lieu de repos ». En effet, La Rixouse avait une chapelle qui dépendait de l’abbaye de Saint-Lupicin. Or l’hiver, il était difficile de franchir la montagne pour conduire les morts à Saint-Lupicin. On les « entreposait » dans ce « lieu de repos » à La Rixouse avant de les conduire, au printemps, à Saint-Lupicin.

    Histoire

    La Rixouse fait partie du baty de la Grande Cellerie, propriété de l’abbé de Saint-Claude. En 1233, l’abbé Hugues donna à Etienne Mulète, en récompense de ses services, la redevance annuelle de 15 quartaux d’avoine et de froments à prélever sur la Côte de la Rixouse à condition que ce vassal fixe sa résidence sur la terre monastique.

    Dans la deuxième moitié du XIVe siècle, Huguette Mulette porta cette redevance en dot à Pierre de Chatillon de Michaille. La famille Chatillon possède cette redevance pendant un siècle et demi. Elle avait le moulin du Pont de la Rixouse et des fermes sur Longchaumois. Elle possédait un château fort bâti à 50 m au sud de l’église actuelle de la Rixouse. Il était ceint de fossés alimentés par un ruisseau qui porte encore le nom de Bief du Château. Le château a disparu sans qu’on sache ni quand ni comment, probablement par incendie avant 1630 ce qui explique la construction de l’église actuelle.

    Parmi les sites touristiques il ne faut pas manquer de se rendre à la Roche blanche. D’aspect crayeux, très friable, elle fait environ 170 m de long sur 20 m de hauteur. Elle contient un grand nombre de fossiles. Sur ce site étaient autrefois implantée une forge et une manufacture de pointes. Elle fut transformée en papeterie puis en usine de lunetterie avant de devenir, aujourd’hui encore, une usine électrique.

    Politique et administration

    Mairie-école.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      mars 2001 Bernard Sotty    
    mars 2001 réélue en 2008[8] Françoise Crespy    
    mars 2014 2020 Alexandre Stephan DVG Assistant social
    2020 En cours Pascal Bonin    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2018, la commune comptait 193 habitants[Note 3], en augmentation de 1,05 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    546481581567641689643556534
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    506500495450460422393409348
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    347362435251234191175156176
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    156129107142173215208207193
    2017 2018 - - - - - - -
    193193-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Aires de production du Bleu de Gex et du Comté (fromage).

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • tunnels ferroviaires dits souterrains de Sous la Côte et des Frettes[14].
    • viaduc des Rochettes (ferroviaire)[15].
    • pont de Roche blanche[16].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Notice no PA39000118, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    14. Notice no IA39001161, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. Notice no IA39001158, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. Notice no IA39000333, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    • Portail du département du Jura
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.