La Noë-Blanche
La Noë-Blanche est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne.
Pour les articles homonymes, voir La Noë.
La Noë-Blanche | |||||
Église de la Noë-Blanche | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Redon | ||||
Intercommunalité | Bretagne Porte de Loire Communauté | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Martin 2020-2026 |
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Code postal | 35470 | ||||
Code commune | 35202 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nautalbanais | ||||
Population municipale |
1 012 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
25 687 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 48′ 11″ nord, 1° 44′ 24″ ouest | ||||
Altitude | 50 m Min. 18 m Max. 95 m |
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Superficie | 23,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bain-de-Bretagne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.lanoeblanche.fr | ||||
Géographie
La Noë-Blanche se situe au carrefour de quatre autres communes ou villes :
- au nord, Bain-de-Bretagne situé à environ un quart d'heure de route (entre sept et onze kilomètres selon la route empruntée)
- à l'ouest, Messac à environ six kilomètres
- à l'est, la Dominelais à sept kilomètres
- au sud, le Grand Fougeray à dix kilomètres.
La commune est aussi située à six kilomètres de la 2x2 voies en direction de Nantes et à douze kilomètres de celle menant à Rennes. Elle se situe proche de la gare SNCF de Messac.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3 | 3 | 4,5 | 5,6 | 9,2 | 11,4 | 13,2 | 13,4 | 11,2 | 9,1 | 5,4 | 3 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 5,7 | 6,4 | 8,5 | 10,3 | 14,2 | 17,1 | 19 | 19,2 | 16,4 | 12,9 | 8,5 | 5,7 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,7 | 12,6 | 15 | 19,3 | 22,8 | 24,8 | 25,1 | 21,6 | 16,7 | 11,7 | 8,4 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,6 02.01.1997 |
−10,8 10.02.1991 |
−7,7 01.03.05 |
−2,2 10.04.03 |
1,1 06.05.19 |
3,9 04.06.1991 |
7,3 30.07.1988 |
5,3 28.08.1998 |
2,7 29.09.07 |
−2,3 29.10.03 |
−5,9 22.11.1998 |
−8,6 29.12.1996 |
−11,6 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,4 27.01.03 |
20,9 27.02.19 |
23,1 30.03.21 |
27,6 20.04.18 |
30,9 26.05.17 |
36,4 27.06.19 |
39,3 23.07.19 |
39 10.08.03 |
33,2 14.09.20 |
29,7 02.10.11 |
20,6 01.11.15 |
16,9 19.12.15 |
39,3 2019 |
Précipitations (mm) | 83,4 | 62 | 55,2 | 60,4 | 64,4 | 40 | 46,6 | 37,4 | 58,9 | 76,5 | 82,6 | 85,2 | 752,6 |
Urbanisme
Typologie
La Noë-Blanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), zones agricoles hétérogènes (46,3 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (2,5 %), forêts (1,4 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Origine du nom
La Noë-Blanche tire son nom d'une fleur blanche qui surgissait au printemps dans les marécages. Le terme Noa signifie en gallo "marécage".
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2018, la commune comptait 1 012 habitants[Note 5], en augmentation de 5,53 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Sur cette courbe, on voit clairement le dépeuplement de la commune jusqu'en 1983, et son nouvel accroissement entre 1993 et 2008, suivi d'une nouvelle baisse de la population depuis 2008 (voir aussi le paragraphe "Politique et administration" plus haut pour plus d'explications).
Histoire
La Noë-Blanche est une trève de Messac, érigée en paroisse en 1847[21], et dès 1852 celle-ci devient indépendante par démembrement de la commune de Messac.
Lieux marquants et monuments
Préhistoire et antiquité
- Voie romaine[Où ?]
- Camp de César[réf. nécessaire]
Bourg
Église paroissiale Sainte-Anne, construite vers 1850, et terminée en 1852. Avant sa construction, une chapelle se trouvait à cet emplacement[21]
- Croix de la Haute-Ville
Branfeul
Il existe près de Branfeul un site, une carrière de pierre (lieu où se déroulait le sprint-cross), où des fossiles de trilobites (arthropodes) ont été trouvés. Il s'agirait à première vue de trilobites Conocoryphe, ce qui reste à vérifier étant donné que pour l'instant aucun squelette complet n'a été trouvé. Ils dateraient alors du Cambrien ou du Permien, c'est-à-dire de 540 à 245 millions d'années avant notre ère. Ces crustacés vivaient dans les mers : il est donc tout à fait possible que la Noë-Blanche fut une mer, qui après des millions d'années se soit transformée, peu à peu, en marécages. Il est aussi tout a fait probable de découvrir d'autres fossiles marins[réf. nécessaire]
Les vestiges d'un manoir subsistent à Branfeuil.
Branfeul est aussi un hameau qui abrite un étang.
Haute-Ville
- Fontaine de la Haute-Ville
- Croix de la Haute-Ville
Moulin Chaignet
À ce lieu-dit se trouve un moulin à trois étages carrés, datant du XIXe siècle[22].
Infrastructures
- Restaurant public créée en 2009[réf. nécessaire]
- Bibliothèque
- Salle polyvalente (salle des fêtes + salle de sport)
- Salle des fêtes
- Ecole privée Sainte-Anne
Personnalités liées à la commune
- Thomas Le Roy, évêque fidèle du pape Adrien VI, il naît à Tréhel, un hameau de la commune. Il a vécu au cours du XVIe siècle. Rallié à la paroisse de Dol-de-Bretagne, il fut nommé procureur des Lettres apostoliques, abréviateur des archives de la Cour romaine, clerc du collège des cardinaux à Rome.
- Paul Lebois (1892-1984), écrivain, frère de Françoise Tessier-Lebois (1896-1965), institutrice à La Noë-Blanche de 1920 à 1956. Il a écrit des romans d'aventures, où sa passion pour la ruralité bretonne sert de toile de fond (Terre obsédante, 1946 ; Terre en péril, 1947 ; Terre reconquise, 1951 ; Terre dévastée, 1965 ; Terre aux abois, 1972).
Sports
- Club de football et le volley-ball
- Club de volley-ball
- Club de Gymnastique féminine (OCTOGYM)
Scolarisation
- École privée Sainte-Anne
L'école Sainte-anne comptera 4 classes à la rentrée 2016 au lieu de 5 précédemment suite aux départs non compensés par de nouvelles inscriptions.
Rendez-vous
- 4 juin : tournoi de football organisé par l'Hermine.
- 2 juillet : Kermesse de l'école Sainte-Anne.
- Arbre de Noël de l'école Sainte-Anne (mi-décembre).
Bibliographie
- Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, La trouvaille de monnaies vénètes de la Noë-Blanche, Annales de Bretagne, no 61, 2, 1954, p. 277–282.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Christine Gardan
- https://www.lemonde.fr/bretagne/ille-et-vilaine,35/la-noe-blanche,35202/
- « La Noë-Blanche. Frédéric Martin, maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no IA00007510, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00007512, base Mérimée, ministère français de la Culture.