La Nación (Argentine)
La Nación est un quotidien argentin conservateur, originellement fondé le par l'ancien président Bartolomé Mitre et des associés. Ses ventes constituent à peu près un tiers des ventes de tous les journaux vendus à Buenos Aires. Diffusé dans le monde entier, il a pour principal rival le quotidien centriste Clarín.
Une du premier numéro. | |
Pays | Argentine |
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Langue | Espagnol |
Périodicité | Quotidien |
Format | Grand format |
Diffusion | 159 486 ex. (2013) |
Fondateur | Bartolomé Mitre |
Date de fondation | |
Éditeur | S.A. La Nación |
Ville d’édition | Buenos Aires |
Site web | http://www.lanacion.com.ar/ |
Histoire
Originellement nommé La Nación Argentina, il a été renommé La Nación le . Jusqu'en 1914, son directeur de rédaction était José Luis Murature (Ministre des Affaires étrangères de 1914 à 1916). Le quotidien soutient la campagne de « moralisation » de la société engagée par la dictature de la Révolution argentine en 1966. Sous la dictature militaire de 1976-83, La Nación bénéficia notamment, avec El Clarín et La Razón, de mesures illégales appuyées par le gouvernement, en 1976-77, visant à leur faire prendre contrôle de l'entreprise de papeterie Papel Prensa, qui appartenait auparavant à David Graiver[1].
Le journal provoque une controverse au lendemain de l'élection du conservateur Mauricio Macri à la présidence du pays pour avoir appelé à amnistier les tortionnaires de la dictature argentine[2].
Références
- Sebastián Premici, Negocios y dictadura: testimonios y documentos, Pagina/12, 27 août 2010
- « Indignation en Argentine après l’éditorial du journal « La Nacion » prenant la défense des tortionnaires de la dictature », sur Le Monde