La Haie-Fouassière
La Haie-Fouassière[1], également nommée La Haye-Fouassière[2], est une commune du pays du Vignoble nantais, située dans l'ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
La Haie-Fouassière | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Nantes | ||||
Intercommunalité | Clisson Sèvre et Maine Agglo | ||||
Maire Mandat |
Vincent Magré 2020-2026 |
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Code postal | 44690 | ||||
Code commune | 44070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Hayonnais | ||||
Population municipale |
4 675 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 396 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 09′ 23″ nord, 1° 23′ 53″ ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 62 m |
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Superficie | 11,81 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | La Haie-Fouassière (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vertou | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | la-haye-fouassiere.fr | ||||
L'une des neuf usines de production des biscuits LU est implantée sur le territoire de la commune.
Géographie
La Haie-Fouassière est située sur les bords de la Sèvre nantaise, à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Nantes. Constituée de deux pôles urbanisés, celui du bourg et celui de la Gare-Croix Moriceau, séparés par environ 300 mètres de terres agricoles, la commune est traversée par la voie express Nantes-Cholet et la ligne de chemin de fer de Nantes-Orléans à Saintes, permettant à la commune d'être desservie par une gare.
Les communes limitrophes sont Vertou, Haute-Goulaine, La Chapelle-Heulin, Le Pallet, Maisdon-sur-Sèvre et Saint-Fiacre-sur-Maine.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1960 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,8 | 2,5 | 4,4 | 6 | 9,4 | 12 | 13,8 | 13,5 | 10,9 | 8,8 | 5,3 | 3,2 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,2 | 8,8 | 11 | 14,7 | 17,7 | 19,6 | 19,5 | 16,7 | 13,3 | 8,8 | 6,2 | 12,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 10 | 13,3 | 16 | 19,9 | 23,5 | 25,5 | 25,6 | 22,5 | 17,7 | 12,4 | 9,2 | 17,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,2 20.01.1963 |
−14 10.02.1986 |
−10,8 01.03.05 |
−4 01.04.1963 |
−0,6 14.05.1995 |
1,5 02.06.1962 |
6 07.07.1962 |
4,6 30.08.1964 |
1,3 26.09.10 |
−4,6 30.10.1997 |
−7,5 21.11.1993 |
−12 28.12.1962 |
−14 1986 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,5 27.01.03 |
24,1 27.02.19 |
26 20.03.05 |
30,2 30.04.05 |
33,6 26.05.17 |
39,6 27.06.19 |
39,5 23.07.19 |
40,5 07.08.20 |
36 01.09.1961 |
28,8 03.10.11 |
22,9 01.11.15 |
19 16.12.1989 |
40,5 2020 |
Précipitations (mm) | 90,4 | 70,5 | 62 | 64,9 | 62,4 | 45,4 | 46,1 | 46,5 | 70,2 | 95,3 | 90,4 | 99,2 | 843,3 |
Urbanisme
Typologie
La Haie-Fouassière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Haie-Fouassière, une unité urbaine monocommunale[12] de 4 659 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (42,1 %), prairies (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), zones urbanisées (8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), forêts (2,1 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Toponymie
Attestée sous la forme Haya au XIVe siècle[19].
Avant la Révolution française, le village portait les noms de Saint-Jean-de-la-Haie puis de Notre-Dame-de-la-Haye[20]. Au moment de sa création, la commune prend le nom de La Haye, puis La Haie-Fouassière en 1801[21].
Le toponyme La Haie-Fouassière est basé sur le mot haie (haye en ancien français) au sens actuel du terme, bien qu'il ait pu avoir celui de « lisière de forêt, bois » en toponymie. L'élément -Fouassière est celui d'un lieu contigu. Il existe également plusieurs formations toponymiques analogues dans l'ouest, à savoir : la Fouassière à Saint-Martin-du-Fouilloux (Maine-et-Loire), la Fouassière à La Chapelle-Anthenaise (Mayenne), etc. Les noms en -ière sont généralement des formations toponymiques médiévales, dont le premier élément est le nom du propriétaire[22]. Les formations en -ière sont courantes dans les environs immédiats de la Haie-Fouassière, comme en témoignent la Caillaudière, la Cornillère, la Bourchinière, la Pétière, la Gosselière, la Patouillère, etc., basés respectivement sur les patronymes Caillaud, Cornille, Bourgine, Péty, Gossel et Patouille. Le premier élément Fouass- représente le patronyme Fouasse fréquemment attesté dans la région (7 actes recensés entre 1656 et 1725 dans le département de la Loire-Atlantique, 575 actes dans celui d'Ille-et-Vilaine et 48 dans celui de Maine-et-Loire[23]) ou encore Fouassier (8 actes dans la Loire-Atlantique entre 1712 et 1917[24]), dont la finale est traitée comme le suffixe -ière. Il semble que les patronymes Fouasse (variante Fouace) et Fouassier (attesté dès le XVIe siècle) désignent au départ des fabricants de fouace[25].
La Haye-Fouassière se trouve sur la limite entre poitevin et gallo. En gallo, son nom est La Haè-Fóacierr (écriture ELG)[26].
An Hae-Foazer en breton.
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
La commune de La Haie-Fouassière est jumelée avec :
- Los Corrales de Buelna, province de Cantabrie en Espagne.
Population et société
Démographie
Selon le classement établi par l'Insee, La Haie-Fouassière est une ville isolée qui fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[28]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 88 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 12 % dans des zones « peu denses »[29].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2018, la commune comptait 4 675 habitants[Note 5], en augmentation de 4,94 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,8 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[33],[34],[35]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[33],[34],[35].
Sports
La ville reçoit l'arrivée de la course cycliste Classic Loire-Atlantique depuis 2000, ainsi que les championnats de France de cyclisme sur route 2019 sur le même parcours.
Médias
En , la commune a aidé une web radio, HFmRadio animée par six adolescents[36]. Cette web radio s'est séparée de la mairie à la suite d'un désaccord entre les deux parties. Leur partenariat a pris fin.
Économie
- Usine LU (groupe Mondelez International) spécialisée en biscuits secs simples et crackers - 500 personnes - 44 000 t/an.
Personnalités liées à la commune
- Robert Villard (1897-1977), peintre et enseignant, a habité la commune pendant la Seconde Guerre mondiale[37].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments civils
- Le château de Rochefort (XVIIIe siècle)
- Le château du Breil (XIXe siècle).
- Le château du Hallay (XIXe siècle).
- Le château de La Ferronnière (XIXe siècle).
- Le manoir du Patisseau (XVIe siècle).
- Les anciens moulins à vent du Breil.
Monuments religieux
- L'Église Notre-Dame-de-l'Assomption (XIXe siècle) (style néo-gothique) : la paroisse aurait été fondée par saint Martin de Vertou ou les moines successeurs. Son premier saint patron fut saint Jean, puis Notre-Dame, qu’elle honore encore aujourd’hui. L’ancienne église, bordée à l’ouest par le cimetière datait du XIVe siècle. En ? l’Abbé Grégoire Bocquel, curé de la paroisse, la trouve en mauvais état : elle doit subir des réparations et les cérémonies sont célébrées dans la chapelle funéraire de Rochefort, au milieu du cimetière attenant. En , un projet d’agrandissement est évoqué au conseil municipal. Le , à la suite de la décision de rallonger l’église de huit mètres, pour accueillir plus de fidèles, une nouvelle délibération du conseil municipal définit l’orientation du chœur à l’est, comme l’ancienne église et conformément à la tradition. Cette nouvelle disposition épargne la chapelle de Rochefort située sur le parvis. Le cimetière est transféré à l’endroit actuel. Commence alors l’édification de la nouvelle église. Les travaux débutent le , par la construction du presbytère, avec les matériaux de récupération des anciens locaux. La réception des travaux de l’église a lieu le et le culte reprend dans le bâtiment inachevé.
- La chapelle de Rochefort (XVIe siècle).
Autres lieux et monuments
- Le rond-point de l'Espace : à la suite de la construction d'un rond-point à l'entrée de la commune, près de l'usine LU, le conseil municipal, afin de faire connaître sa commune, décide d'agrémenter celui-ci d'un décor faisant la différence avec les autres ronds-points des communes avoisinantes et leur décor de pressoir à vin. L'architecte de l'usine LU Jean-Claude Imbach propose donc en 1993 de créer un décor futuriste représentant une soucoupe volante de cinq mètres de diamètre entourée de trois spationautes de deux mètres de haut portant chacun un emblème de la commune : une fouace pour le premier, une bouteille de muscadet pour le second et un étendard en forme de Petit Beurre pour le troisième. L'histoire veut que les occupants de cet engin spatial fassent leurs provisions de produits locaux avant de quitter la Terre pour un voyage galactique[38].
Le rond-point se nomme le « rond-point de l'Espace » et son décor a coûté à l'époque 2 700 000 francs financé pour moitié par LU, afin que l'entreprise compense auprès de la commune, la perte de la taxe professionnelle dont l'usine avait été exonérée les premières années de son fonctionnement. La soucoupe s'illumine de différentes couleurs à la tombée de la nuit[38].
L'objectif principal du maire de l'époque a été atteint, puisque ce rond-point a été l'objet de reportages télévisés sur le gaspillage de l'argent public tels que Combien ça coûte ? et autre émission de divertissement comme Y'a pas photo. Afin de protéger l'« œuvre » qui fit l'objet de dégradations nocturnes (dont le vol des trois spationautes), un fossé entouré de barbelé fut creusé autour du rond-point et des caméras de surveillance furent installées[38].
Patrimoine naturel
La commune est une ville fleurie ayant obtenu quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris au palmarès 2006.
Quatre lieux méritent le détour : le jardin de la cure, les jardins de Los Corrales, le square de la Paix et le jardin de la maison des vins.
Bibliothèque
La bibliothèque municipale, située à côté de la mairie, dispose de plus de 10 000 documents, livres et périodiques.
Orchestre d'harmonie Sainte-Cécile
La commune bénéficie d'un ensemble permanent de musiciens amateurs depuis 1870. Tout d'abord simple fanfare (avec uniquement des cuivres), cet ensemble, qui change plusieurs fois de nom, devient une harmonie complète[39] :
- 1860 : À l’initiative de l’abbé Moyon (vicaire), un groupe de jeunes commence à faire de la musique instrumentale.
- 1870 : La société musicale est créée et se produit pour la première fois.
- 1909 : La société devient Fanfare municipale de La Haye-Fouassière (association loi 1901)
- 1923 : Après un litige avec la municipalité, la société devient Fanfare Sainte-Cécile de La Haye-Fouassière.
- 1970 : Ayant maintenant des flûtes et des clarinettes en plus des cuivres la Fanfare devient Harmonie.
- 2000 : Trois concerts sont donnés chaque année : décembre, avril en salle, et fin juin dans la cour d’honneur du château de Rochefort.
- Depuis 2003 : Travail avec l'Harmonie de l'Écho de Saint Sébastien pour former l'Orchestre OH-N149.
L'ensemble participe aux fêtes religieuses (fêtes Dieu, communion, , Pâques, Noël), aux kermesses et aux fêtes nationales , et plus tard . À partir des années 1970, l’harmonie se spécialise dans l’animation de défilés.
En 1987, avec l’arrivée d'un chef d'orchestre professionnel, les concerts prirent de l’importance et sont devenus l’unique activité de l’orchestre d’harmonie.
Depuis 1870, huit instrumentistes se sont succédé à la direction musicale :
- 1870-1908 : Joseph Olivier (joueur de cornet à pistons et tonnelier de métier) ;
- 1908-1914 : M. Brouquer (jardinier au Hallay) ;
- 1914-? : Louis Olivier (joueur de cornet à pistons et négociant en vins, neveu de Joseph Olivier) ;
- 1964-1986 : Henri Hery (saxophoniste et sabotier) ;
- 1986 : Gilbert Pavageau (tromboniste et chirurgien-dentiste) ;
- 1987-1997 : Philippe Meslet (tromboniste professionnel) ;
- 1997 : Alain Rousseau (trompettiste professionnel) ;
- depuis 1998 : Francis Vantomme (clarinettiste professionnel).
Héraldique
Blasonnement :
D'azur à la barre ondée accompagnée à dextre d'une grappe de raisins feuillée, à senestre d'une fouace, le tout d'or ; au chef d'hermine.
Commentaires : La fouace nantaise est un gâteau étoilé, sec, au goût brioché, qui accompagne la dégustation du Muscadet et autres vins du pays Nantais lors des vendanges de septembre. Cette fouace a donné son nom à la commune. Le chef d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Henri Gaudin et la mairie (délibération municipale du ). |
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Luc Flohic (dir.) et Sandrine Garcia, « La Haie-Fouassière », dans Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, vol. 2, Charenton-le-pont, Flohic éditions, , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X), p. 1366-1368.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Orthographe reconnue par l'Insee
- cf le Site officiel de la mairie.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Haie-Fouassière », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1211
- Flohic et Garcia 1999, p. 1366.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Charles Rostaing, Les noms de lieux, Collection Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 10e édition 1985, p. 89, chapitre VII « Les formations de l'époque féodale », III « L'habitation ».
- Site de géopatronyme : répartition et actes au nom de Fouasse
- Site de géopatronyme : répartition et actes relatifs au patronyme Fouassier
- Albert Dauzat (préface de Marie-Thérèse Morlet), Noms et prénoms de France, éditions Larousse 1980, p. 263.
- « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
- « Municipales. Vincent Magré est le nouveau maire de La Haye-Fouassière », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Commune de La Haie-Fouassière (44070) », Insee (consulté le ).
- « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Chiffres clés Évolution et structure de la population - La Haie-Fouassière - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
- Site de la webradio HFm.
- Archives de Nantes, Lettre d'Informations trimestrielle, no 46, 4e trimestre 2015, p. 4.
- On a marché sur la statue LU . Construite en pays nantais par la biscuiterie, elle a été placée sous haute surveillance. - Libération, le .
- Site de l'orchestre d'harmonie.
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