La Galissonnière (D638)
La Galissonnière (D638) est un escorteur d'escadre de la Marine française qui servit comme escorteur d'escadre anti-sous-marin de 1962 à 1990. Il est la seule unité de classe T 56 issue de la classe T 53 d'escorteurs d'escadre anti-aérien.
La Galissonnière | |
Type | Escorteur d'escadre |
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Classe | T 56 |
Histoire | |
A servi dans | France |
Chantier naval | Arsenal de Lorient |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | retrait le |
Équipage | |
Équipage | 15 officiers, 257 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 132,8 m |
Maître-bau | 12,7 m |
Tirant d'eau | 6,3 m |
Déplacement | 3 750 tonnes |
Port en lourd | 3 910 tonnes |
Propulsion | 2 turbines à vapeur 4 chaudières |
Puissance | 63 000 ch |
Vitesse | 34 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 canons de 100 mm 2x2 canons de 20 mm Oerlikon Mk 4 AA 1 mortier quadruple de 305 mm 1 rampe Malafon 6 tubes lance-torpilles ASM de 550 mm |
Électronique | 5 radars et 2 sonars |
Rayon d'action | 5 000 miles à 18 nœuds (800 tonnes de mazout) |
Aéronefs | 1 hélicoptère Alouette II ou Alouette III |
Il portait le nom de l'amiral français Rolland-Michel Barrin, comte de La Galissonnière (1693-1756) qui fut gouverneur de la Nouvelle-France.
Dans un premier temps, le nom de "VALBELLE" avait été envisagé pour cette unité.
Conception
Ce fut le premier navire capable de gérer le nouveau système français de lutte anti-sous-marine Malafon. Muni d'un lanceur avec 13 missiles guidés, il fut un navire expérimental pour tester les nouveaux types d'armement.
Il était aussi équipé de canons automatiques de 100 mm de modèle 1953 de Creusot-Loire et un lanceur de grenade anti-sous-marine.
Il possédait une plate-forme hélicoptère se repliant en forme de hangar.
Détection
- 1 radar de veille combinée DRBV 22A
- 1 radar de veille surface et navigation DRBV 50
- 1 radar de conduite de tir DRBC 32A
- 1 radar de navigation DRBN 32
- 1 sonar de coque DUBV 23
- 1 sonar remorqué DUBV 43
- 1 balise Tacan (SRN 6).
Service
Il servit en Méditerranée, en Atlantique puis dans l'océan Indien. À partir de 1983 il servit d'escorte aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE).
Désarmé le , sous le n° Q 682, il servit d'abord de brise-lames pour l'École navale à la base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic. Il fut transféré en 2006 au cimetière de Landévennec. Le , La Galissonnière a quitté les lieux pour le port de Brest[1], pour être préparée à son transfert qui a eu lieu le , vers le chantier de Gand, en Belgique, afin d'y être démantelée par le groupe franco-belge Galloo.
Navires du même nom
- Un cuirassé lancé à Brest en 1872 et désarmé en 1894,
- un croiseur de la classe La Galissonnière, lancé à Brest en 1933, sabordé à Toulon en 1942.
Notes et références
- « Cimetière de bateaux. La Galissonnière s'en va », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
Voir aussi
Sources
- (pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en polonais intitulé « La Galissonnière (1962) » (voir la liste des auteurs).
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, notice BnF no FRBNF35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
Articles connexes
Liens externes
- Escorteur d'escadre La Galissonière (site netmarine)
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