La Femme aux deux visages

La Femme aux deux visages (Two-Faced Woman) est un film américain avec Greta Garbo dans son dernier rôle au cinéma, réalisé par George Cukor, sorti aux États-Unis en 1941.

Pour l’article homonyme, voir La Femme aux deux visages (film, 1955).

La Femme aux deux visages
Titre original Two-Faced Woman
Réalisation George Cukor
Scénario S.N. Behrman
Salka Viertel
George Oppenheimer
Acteurs principaux
Sociétés de production Loew's
Metro-Goldwyn-Mayer
Pays d’origine États-Unis
Genre Comédie
Durée 90 minutes
Sortie 1941


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Larry Blake, directeur d'un magazine new-yorkais, s'éprend d'une monitrice de ski (Karin Borg) qu'il épouse en lui promettant de s'installer à la montagne auprès d'elle. Pourtant, le travail reprend très rapidement ses droits et Larry repart pour New York. Lassée de l'attendre, Karin part le rejoindre, mais elle découvre qu'il semble l'avoir oubliée car il fréquente assidûment une auteur dramatique, Griselda.

Ces circonstances inattendues obligent Karin à se faire passer pour sa propre sœur Katherine. Sous cette nouvelle identité, elle adopte un comportement de séductrice extravertie et charme les hommes qui l'entourent. Cette mascarade permettra à Larry et Karin de se retrouver.

Fiche technique

Distribution

Image tirée du film.
  • Greta Garbo : Karin Borg Blake, une séduisante monitrice de ski qui se fait passer pour sa sœur jumelle afin de reconquérir son mari
  • Melvyn Douglas : Lawrence 'Larry' Blake, son mari, un éditeur new yorkais
  • Constance Bennett : Griselda Vaughn, une dramaturge que courtise Larry
  • Roland Young : Oscar 'O. O.' Miller, l'associé de Larry
  • Robert Sterling : Dick 'Dickie' Williams
  • Ruth Gordon : Miss Ruth Ellis, la secrétaire de Larry
  • Frances Carson : Miss Dunbar, l'actrice de la pièce de Griselda Vaughn

Et, parmi les acteurs non crédités :

Autour du film

  • Le film a subi un remontage qui en modifie profondément le sens[1]. Dans la première version du film, Larry se laissait duper par la mascarade. Dans la version remaniée, l'ajout d'une courte séquence qui tient lieu de "scène de reconnaissance" inverse les positions de chacun : Karin devient la dupe, et Larry le manipulateur qui a découvert le jeu de son épouse.
  • Dans son livre Garbo, l'historien du cinéma Patrick Brion écrit : « Greta Garbo est opposée pour la troisième fois à Melvyn Douglas, un habitué de la "comédie américaine" et, vu avec le recul de l'histoire, le film ne mérite en aucun cas l’opprobre dont il a été la victime. Il s'agit en effet d'une amusante – et souvent brillante – comédie et la manière dont George Cukor dirige ses deux principaux interprètes ne manque pas d'humour, même si les dialogues en sont parfois dépourvus. Greta Garbo s'y baigne dans une piscine, crée devant une assistance médusée puis enthousiaste une nouvelle danse, la "Chica Choca", et personnifie avec brio Karin Borg – une Suédoise – et sa "sœur" Katherine, affranchie et amorale. »[2]

Notes et références

  1. (en) Robin Wood, « Screwball and theMasquerade », CineAction, no 54, , p. 12-19
  2. Garbo par  Patrick Brion, Éditions du Chêne, Paris, 1985, p.204.

Liens externes

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