La Comédie de la mort

La Comédie de la mort est un recueil poétique de Théophile Gautier paru à Paris, chez Desessart, en 1838 et rassemblant des pièces composées à des dates diverses.

Image du livre "La Comédie de la mort" de Théophile Gautier.

Présentation

Ce recueil comprend les titres suivants[1] :

  • Absence
  • À deux beaux yeux
  • Après le bal
  • À travers les soupirs, les plaintes et le râle
  • Au sommeil
  • Barcarolle
  • Cariatides
  • Ce monde-ci et l'autre
  • Chant du grillon
  • Chinoiserie
  • Choc de cavaliers
  • Compensation
  • Dédain
  • Destinée
  • Étoiles
  • La Bonne journée
  • La Caravane
  • La Chimère
  • La Dernière feuille
  • La Diva
  • Lamento (2)
  • La Mort
  • La Spirale sans fin
  • Le Lion du cirque
  • Le Nuage
  • Le Pot de fleurs
  • Le Premier rayon de mai
  • Les Colombes
  • Le Sommet de la tour
  • Les Papillons
  • Le Spectre de la rose
  • Le Sphinx
  • Le Trou du serpent
  • L'Hippopotame
  • Magdalena
  • Me voilà revenu de ce voyage
  • Montée sur le Brocken
  • Niobé
  • Notre-Dame
  • Ô nature chérie
  • Pastel
  • Pensée de minuit
  • Pour veiner de son front la pâleur
  • Rocaille
  • Romance
  • Ténèbres
  • Terza rima
  • Thébaïde
  • Tombée du jour
  • Tristesse
  • Versailles
  • Villanelle rythmique
  • Watteau.

La Comédie de la mort peut être qualifiée de chef-d'œuvre de la période romantique de Théophile Gautier. Composant à cette époque sous l'influence de Shakespeare, Goethe et Dante, il évoque, dans leur diversité, les multiples aspects de la mort. Le recueil comprend trois grandes parties : Portail, La Vie dans la mort et La Mort dans la vie.

Si le titre de « Comédie » fait référence à la Divine Comédie de Dante, Gautier, contrairement au poète italien, prend pour guide non pas un écrivain antique (en l'occurrence Virgile) mais une jeune morte qui représente la beauté et illustre la théorie de l'Art pour l'art chère à l'auteur[2].

Survie

Alors que, dans son ensemble, la production poétique de Théophile Gautier est aujourd'hui plutôt tombée dans l'oubli (à la différence de celle de ses contemporains Hugo ou Vigny), les mélomanes du monde entier connaissent au moins six des pièces rassemblées dans La Comédie de la mort : il s'agit des poèmes mis en musique par son ami Hector Berlioz et formant le cycle des Nuits d'été pour voix et piano ou orchestre (1834-1840). Longtemps peu fréquentées, ces mélodies – d'inspiration variée mais évoquant toutes l’amour d’un point de vue essentiellement romantique – font en effet partie, depuis le milieu du XXe siècle, du répertoire des plus grands artistes lyriques (notamment des sopranos et mezzo-sopranos), comme l'attestent le nombre et la qualité à la fois des concerts au programme desquels elles figurent et des enregistrements qui en ont été réalisés.

Références

Pages externes

  • Portail de la poésie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.