La Chaume (Côte-d'Or)

La Chaume est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

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La Chaume
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Bruno Manzoni
2020-2026
Code postal 21520
Code commune 21159
Démographie
Population
municipale
100 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 52′ 47″ nord, 4° 50′ 24″ est
Altitude Min. 257 m
Max. 376 m
Superficie 33,1 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
La Chaume
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
La Chaume
Géolocalisation sur la carte : France
La Chaume
Géolocalisation sur la carte : France
La Chaume

    Géographie

    La Chaume s'étend sur plus de 33 km2 à une altitude comprise entre 257 et 376 mètres. Il est irrigué par le Coupe Charme qui se perd à 3 km en aval pour ressurgir au trou du Bougeon, 800 mètres plus loin.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    La Chaume est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,6 %), terres arables (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), zones urbanisées (0,8 %), prairies (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Issu du bas latin calma « friche, lande ».

    Histoire

    Moyen Âge

    La Chaume est alors situé en Champagne et dépend du diocèse de Langres. Le château et les murs d'enceinte ont disparu.

    Époque moderne

    La Chaume est un site d'extraction du minerai de fer et de nombreux puits sont toujours visibles dans la forêt domaniale[8].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 Juin 2020 Claudette Damotte    
    mars 2001 mars 2008 Bernard Voizeux    
    1896 1904 Mamès-Auguste Hirardot    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2018, la commune comptait 100 habitants[Note 3], en diminution de 9,91 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    387377356366442442404436466
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    394409429411390391339316301
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    310290283253247227215225211
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    182135140132135136129116105
    2018 - - - - - - - -
    100--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église de l'Assomption date du XIIIe siècle. Restaurée en 1850 elle est inscrite depuis 1950 à l'inventaire des Monuments historiques  Inscrit MH (1950)[13]. Elle renferme une statue de saint Jean-l'Evangéliste et deux lutrins en bois sculpté du XVIIe siècle classés aux Monuments historiques[14].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. René Paris 1987, p. 131.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. « Eglise de l’Assomption », notice no IA00050500, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    14. « Lutrins », notice no IM21002788, base Palissy, ministère français de la Culture.

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Anbe, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,

    Liens externes

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